Médium (spiritualité)

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Pour les articles homonymes, voir Médium.
Le médium Eusapia, lors d'une expérience dirigée par Albert de Rochas d'Aiglun en 1894.

On nomme médium une personne qui serait sensible à des influences ou à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Des suppositions avancent que les médiums percevraient les manifestions de l'au-delà, ou bien des esprits. D'autres suppositions suggèrent que les médiums percevraient intuitivement des informations lors d'un changement de leur état de conscience. De multiples activités, religions et cultures prétendent utiliser les capacités des médiums dont les facultés supposées se déclinent de diverses manières.

Très peu d'études sont menées sur les médiums, par conséquent les informations à leur sujet demeurent incomplètes et font l'objet de controverses.

Sommaire

[modifier] Définition et étymologie

Le substantif « médium », emprunté à la langue anglaise, apparaît en France au milieu du XIXe siècle, après l'arrivée de missionnaires du spiritualisme moderne anglo-saxon[1]. Il passa dans le langage courant avec la diffusion du Le Livre des médiums, publié par Allan Kardec en 1861. Dans cet ouvrage, le mot médium (du latin, medium, milieu intermédiaire) désigne une « personne pouvant servir d'intermédiaire entre les Esprits et les hommes »[2] et la médiumnité désigne la faculté des médiums. Bien que représentés dans de multiples activités, les médiums sont généralement associés au mouvement spirite[3] ou au domaine du surnaturel[4].

[modifier] Histoire et évolutions

[modifier] Du magnétisme à la médiumnité

Avant la période de la révolution, la France connaît un véritable engouement pour les phénomènes du magnétisme animal étudiés par Franz-Anton Mesmer. Des individus exposés à ces phénomènes entrent dans des états de conscience comparables à ceux que l'on observera plus tard chez les médiums. En 1811, le marquis de Puységur considère notamment que les effets du sommeil hypnotique s'apparentent à du « somnambulisme provoqué »[5]. Avant l'apparition du terme médium, on utilise le mot de somnambule pour désigner des personnes qui, dans un état hypnotique, attestent d'une sensibilité exceptionnelle ou bien affichent des comportements sans rapport avec leur personnalité habituelle. Les tentatives pour développer les applications scientifiques de l'hypnose et du mesmérisme sont alors supplantées par l'expansion du spiritisme et sa propre définition des médiums, qui seraient les instruments utilisés par les « Esprits » pour se manifester. Le déclin du mouvement spirite en Europe au milieu du XXe siècle fera progressivement disparaître l'intérêt pour les médiums au profit des voyant(e)s. Les médiums croient essentiellement à la vie éternelle et aux échanges avec les défunts, alors que les voyants annoncent généralement que leurs capacités extra-sensorielles sont des moyens pour répondre aux préoccupations pratiques des clients qui les consultent[5].

[modifier] Évolution des interprétations

Illustration du livre d'Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la sensibilité, Paris, 1899.

À la fin du XIXe siècle, les phénomènes médiumniques suscitent des débats entre les scientifiques qui analysent le psychisme comme Charles Richet ou Isabel Briggs Myers. En dehors du mouvement spirite, certains médiums exposent des capacités exceptionnelles telles que la lecture à distance, la vision d'objets cachés ou la précognition[6]. À cette époque, des études académiques tentent de vérifier la réalité de ces facultés et de les comprendre[Note 1]. Cependant la volonté des savants d'estomper les hypothèses du magnétisme et du spiritisme conduisent à un réaménagement des études du psychisme. C'est alors qu'apparaît la notion d'inconscient qui ouvrira le champ de la psychanalyse freudienne[7].

En France, durant la première moitié du XXe siècle, l'étude des médiums est considérée comme un sujet vulgaire, emprunt de superstitions. Dans les années 1920 - 1930, les membres du courant artistique du surréalisme expliquent que leurs œuvres sont le résultat d'automatismes psychiques, sans rapport avec la pensée ou la médiumnité. Cependant, à partir des années 1950, de nombreux ethnologues rendent compte des états modifiés de conscience observés dans d'autres cultures, ainsi que du rôle social des chamanes. Si ces travaux concernant des sociétés lointaines et exotiques sont bien accueillis, l'idée d'étudier de la même manière les médiums et les voyants européens est alors rejetée par les chercheurs[7].

[modifier] Perceptions actuelles du phénomène

La médium Eusapia, lors d'une expérience contrôlée par Alexandre Aksakof en 1892.

Dans les pays anglo-saxons, la possibilité de « perceptions extrasensorielles » n'est pas réfutée a priori et les spécialistes préfèrent désormais le terme de channel à celui de médium. En France, à partir des années 1980, une convergence de disciplines scientifiques s'oriente occasionnellement vers les énigmes posées par la médiumnité. Des chercheurs mentionnent la complexité du réel et la nécessité d'en considérer tous les éléments. Leur objectif n'est plus de « faire la preuve » de faits paranormaux, dans un laboratoire qui isole le sujet observé de l'environnement nécessaire à la production de ces faits. Leur démarche consiste plutôt à définir des méthodes d'observation pouvant s'appliquer à des phénomènes non perceptibles par les cinq sens. Ces travaux sont compliqués par le fait que les « états altérés de conscience », communément admis dans d'autres cultures, ne le sont pas en occident[8].

Malgré tout, des études anthropologiques portant sur quelques individus concluent que les médiums et les voyants sont généralement des sujets qui, après des épreuves affectives, développent un fort désir d'altruisme. Cet état d'empathie provoquerait des particularités sensorielles hors-normes. Quelques psychologues et psychanalystes surpris par « l'inquiétante étrangeté » de certains de leurs patients, s'interrogent sur les effets surprenants de ces états d'empathie. Ces effets ne sont pas contrôlés par la personne qui les subit, mais celle-ci acquiert momentanément la faculté de percevoir intuitivement des informations cachées spécifiques à son entourage. La médiumnité reste cependant un sujet de controverse entre croyants et sceptiques. L'étude de ces phénomènes implique au départ l'acceptation d'hypothèses et cette acceptation dépend de la subjectivité de l'observateur[9].

[modifier] Activités revendiquant l'usage de formes de médiumnités

De nos jour, la médiumnité est une faculté prise en considération dans le cadre :

[modifier] Catégories de médiums

Dans la liste suivante, le mot « entité » a été choisi pour désigner toute forme d'intelligence censée appartenir à une dimension non matérielle, selon les médiums.

Médium clairvoyant 
Le médium voit une entité qu'il est généralement le seul à percevoir (exemples : Emanuel Swedenborg, Bernadette Soubirous). Il peut voir son don se manifester également par des rêves dits prémonitoires et entrant en contact avec des entités ou situations réelles. La médiumnité à clairvoyance est sans doute la forme de perception la plus répandue chez les individus médiums.
Médium clairentendant 
Le médium entend une entité qu'il est généralement le seul à percevoir (exemples : Jeanne d'Arc, John Edward). Les sons qu'il entend peuvent également provenir d'énergies propres à des lieux ou des personnes. Le médium clairentendant peut aussi être clairvoyant ainsi que tout type autre de médiumnité.
Médium christique 
Le médium possède un magnétisme qui lui permet de guérir toutes sortes de maux et paralysies, il est à la fois guérisseur et magnétiseur.
Médium à inspiration 
Le médium est particulièrement réceptif aux idées suggérées par une entité. Cette faculté se confond avec l'intuition, la prémonition et l'inspiration artistique. Ces incitations se mélangent aux pensées personnelles du médium, qui peine souvent à faire la distinction. Ces suggestions sont bonnes ou mauvaises, créatives ou destructives, selon la nature de l'entité qui les produit. Un concept équivalent existe en psychanalyse, mais dans ce cas, les pulsions sont attribuées à l'inconscient et non à des entités extérieures. Dans le type de cas où le don du prétendu médium est authentique, l'individu est souvent en proie à l'hypersensibilité, il ressent des émotions submergeantes, déroutantes qui ne proviennent pas de lui, il capte les énergies produites par des entités, des personnes, des lieux. C'est le type de médiumnité le plus difficile à déceler car on peut le confondre avec un désordre psycho-émotionnel et une fragilité toute simple de l'individu dans ses ressentis, ce qui conforte les sceptiques dans l'idée que tout part d'une volonté complexe inconsciente de créer soi même ces altérations de ressenti, qui seraient d'après eux tout à fait humains dans le cas des personnes psychologiquement fragiles. C'est aussi un état à ne pas confondre avec certains troubles psychiques. Le médium à inspiration perçoit en lui quelque chose de différent, impalpable et le plus souvent dès le plus jeune âge, comme un feeling qu'on ne peut analyser matériellement.
Médium à table tournante 
L'énergie du médium sert à l'entité pour produire des coups à l'intérieur d'un meuble à proximité ou à le faire bouger. Forme de médiumnité populaire au XIXe siècle (exemple : Eusapia Palladino).
Médium écrivain 
Le médium se saisit d'un stylo ou d'un crayon, il détend sa main et laisse l'entité utiliser ses doigts pour écrire. Pratique médiumnique très répandue, également appelée écriture automatique (exemple : Chico Xavier). L'écriture automatique est une pratique de spiritisme très courante qui se développe par la pratique, selon ses partisans.
Médium peintre 
Comme le médium écrivain, mais l'entité produit des dessins ou des peintures (exemples : Victorien Sardou, Hilma af Klint, Luiz Gasparetto).
Médium à planchette 
Le médium se tient calmement près d'une planche sur laquelle sont inscrites les lettres de l'alphabet. Au-dessus de la planche se trouve un petit objet comme un triangle en bois ou un verre retourné. L'énergie du médium sert à l'entité pour déplacer le petit objet vers les lettres afin de composer des mots et des phrases. Cette pratique est également appelée Ouija.
Médium parlant 
Le médium prête son larynx et ses cordes vocales à une entité afin que celui-ci puisse parler de manière claire et perceptible. Il arrive ainsi que le médium s'exprime dans une langue qu'il ne connaît absolument pas, mais qui correspond à une langue parlée par l'entité. Le médium est parfois conscient, parfois inconscient. Ce dernier cas est appelé transe médiumnique (exemple : Thérèse Neumann ou le médium de Johannes Greber). Ce phénomène est également appelé Glossolalie.
Médium à matérialisation 
La présence du médium favorise la matérialisation d'une entité, soit sous la forme d'un ectoplasme, soit sous une forme anatomique (une main ou un visage par exemple). La matérialisation complète du corps d'une entité est également appelée Apparition.
Médium à effet physique 
Le médium ignore généralement qu'il possède cette faculté et cède involontairement de l'énergie à des entités, qui provoquent alors des bruits autour de lui (exemple : Sœurs Fox). Si le phénomène se produit de manière désordonné il est appelé Poltergeist
Médium guérisseur 
Le médium ne peut pas soigner par lui-même, mais il sert de canal à une entité pour apporter des soins à un malade, à proximité ou à distance (exemples : Rosemary Altea, João Teixeira de Faria, Louis-Joseph Antoine). Lorsqu'une personne soigne avec sa propre énergie, sans l'aide d'une entité, on parle alors de magnétiseur.
Médium psionique 
Le médium, dans son inconscient, crée des failles spatio-temporelle aspirant toute sorte de corps se trouvant à proximité et donc généralement des entité, ainsi, l'entité devient un ectoplasme qui enroule et commande le médium

[modifier] Les concepts équivalents

Le mot médium n'existe pas avant le XIXe siècle. Durant les siècles précédents, le vocabulaire pour désigner le même concept variait en fonction des sentiments qu'il inspirait.

Traditionnellement, l'adepte d'une religion utilisait le vocabulaire positif pour qualifier les médiums en accord avec ses croyances et le vocabulaire négatif pour parler des autres médiums.

[modifier] Les signes de la médiumnité

Les personnes qui admettent l'existence de la médiumnité, croient qu'un authentique médium est reconnaissable par un ou plusieurs des critères suivants :

  • les visions ou apparitions d'entités telles que les esprits ou toute autre forme d'énergie invisibles. Ces apparitions peuvent témoigner de la présence d'un don de médiumnité de l'individu, le plus souvent elles apparaissent dans l'enfance.
  • l'intuition propre à chaque individu, qui est particulièrement présente chez les individus médiums, elle peut se révéler par de forts ressentis, des pressentiments, des flashs durant lesquels le médium voit une scène se produire.
  • les rêves, qu'ils soient prémonitoires ou mettant en scène des situations réelles dont il a l'information par cette voie. Il peut également être au contact d'entités dans son sommeil, chez l'individu médium, celui-ci est d'ailleurs peu réparateur, le médium se réveille souvent dans un état troublé et met du temps à émerger.
  • la perception d'émotions, d'énergies, de sensations qui sont extérieures aux siennes, elles sont provoquées par les lieux, les personnes, et tout autre facteur pouvant ramener le médium à ressentir des événements, le plus souvent lourds d'atrocités ou de morts.

Selon Alain Assailly (Médium ou médiateur, 1959), docteur en médecine, les médiums auraient ces caractéristiques physiologiques : gonflement de l'abdomen en période prémenstruelle chez la femme, fragilité des vaisseaux capillaires, hyperlaxité des ligaments, développement pileux supérieur à la normale, sensibilité aiguë à l'épigastre. Il y aussi des caractéristiques psychologiques : insatisfaction sensuelle, affective ou intellectuelle, propension à la mythomanie, troubles du schéma corporel, aisance pour les automatismes.

[modifier] Des instituts dédiés aux médiums

Certaines institutions ont pour vocation l'accueil des médiums et le développement de leur médiumnité. Par exemple :

D'autres instituts font passer des tests à des médiums afin de vérifier leurs aptitudes pour ensuite les "certifier" comme d'authentiques médiums. Par exemple :

D'autres instituts analysent la médiumnité pour tenter de développer les connaissances scientifiques sur ce sujet. Par exemple :

[modifier] Critiques et controverses

[modifier] Médiums célèbres

[modifier] Médiums comme personnages principaux au cinéma et à la télévision

Au cinéma


À la télévision

[modifier] Film documentaire

  • Les yeux fermés, réalisation Clémént Dorival et Christophe Pons, production CNRS image, Paris, 2011. Ce documentaire de 59 minutes montre la complicité qui unit les morts aux vivants dans la société islandaise, en suivant les pratiques de deux médiums, Skuli et Maggy[20].

[modifier] Notes et références

[modifier] Notes

  1. ? Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la sensibilité, Paris, 1899. Albert de Rochas d'Aiglun, L'extériorisation de la motricité, Paris, 1896. Alexandre Aksakof, Animisme et spiritisme, Paris 1906. William Crookes, Nouvelles expériences sur la force psychique, Paris, 1896.

[modifier] Références

  1. ? Marion Aubrée (2010), p. 703.
  2. ? Allan Kardec, p. chapitre XXXII, vocabulaire spirite, 505.
  3. ? Selon le dictionnaire Hachette (2005), un médium est « une personne qui, selon les spirites, peut communiquer avec les esprits et servir d'intermédiaire entre eux et les humains ».
  4. ? Selon l'encyclopédie Larousse (2003), un médium est une « Personne capable de percevoir, par des moyens apparemment surnaturels, des éléments de connaissance réels, et dans un sens plus restreint et plus classique, de percevoir les messages des esprits. »
  5. ? a et b Marion Aubrée (2010), p. 704.
  6. ? Jean Prieur, L’Europe des médiums et des initiés, éditions Perrin, 1987.
  7. ? a et b Marion Aubrée (2010), p. 705.
  8. ? Marion Aubrée (2010), p. 705 et 706.
  9. ? Marion Aubrée (2010), p. 706.
  10. ? Site officiel du Collège Arthur Findlay : [1]
  11. ? Site officiel de l'ISM : [2]
  12. ? Site officiel de l'Imagine Spirit Institut : [3]
  13. ? Site officiel de l'ESM : [4]
  14. ? Site officiel : [5]
  15. ? Site officiel de la fondation des médiums spiritualistes : [6]
  16. ? Site officiel [7]
  17. ? Site officiel et tableau de certification des médiums : [8]
  18. ? Site officiel de l'Ifres
  19. ? Site officiel de la Scottich Society of Psychical Research.
  20. ? Notice au dos de la jaquette du DVD : Les yeux fermés, CNRS Images, Paris, 2011

[modifier] Annexes

[modifier] Bibliographie

[modifier] Articles connexes

Menu de navigation

marabout africain forum marabout sérieux marabout medium maraboutage gratuit marabout marocain marabout voyants marabout medium marabout africain gratuit medium africain voyant africain gratuit trouver un bon marabout maraboutage marabout sorcier marabout définition marabout africain oiseau voyant marabout africain hadj aboubacar marabout marabout africain voyance voyant marabout gratuit medium africain hadj aboubacar marabout marabout sérieux gratuit voyance africaine gratuite cherche marabout sérieux astrologie cherche marabout sérieux psychologie' lêtre aimé retour affectif achat marabout sérieux trouver un bon marabout marabout africain forum cherche marabout sérieux marabout voyant retour d'affection qui marche retour d'affection rapide retour d'affection gratuit marabout rituel retour d'affection magie blanche retour d'affection efficace magie noire retour de l’être aimé magie blanche retour de magie rouge voyance retour affectif retour de l’être aimé magie blanche rituel retour de l’être aimé retour de l’être aimé gratuit rituel de retour de l'être aimé magie retour de l'être aimé magie rouge rituel d'amour magie d'amour gratuit chance, voyant africain, amour, magie, occultisme, voyant africain, Dreux voyance, voyance par téléphone,argent, médium, voyance gratuite, maraboutage, voyant, marabout, sorcellerie africaine, sorcier voyant sorcier africain, occulte desenvoutement marabout Orléans,voyance marabout, voyant gratuit, marabout voyance, marabout gratuit, médium gratuit, medium, voyant, marabout, médium africain marabout, médium, voyant, protection contre la magie sorcier guérisseur Lille maraboutage du retour d'amour, voyance africaine gratuite, désenvoûter, marabout des footballeurs, médium, voyance africaine,voyance et protection occulte magie africaine gratuite, protection occulte, voyant, désenvoûter puissant, maraboutage amour, magie marabout, médium, voyant, maraboutage, voyance amour, magie africaine gratuite,retour de l'être aimé, sorcier désenvoûter, guérisseur, sorcelleries médium, médiums marabouts voyants marabout en suisse marabout medium marabout en Belgique marabout africains marabout gratuit marabout magie marabout par téléphone marabout mediummarabout en suisse marabout medium médiums marabouts voyants recherche maraboutmarabout gratuit marabout en Belgique marabout magie maraboutage africainmarabout en Belgique marabout africains marabout gratuit médiums marabouts voyantsmarabout magie marabout par téléphone comment trouver un bon marabout honnête marabout amour marabout africain paris marabout africain reconnu grand marabout africain marabout voyant retour d'affection qui marche retour d'affection gratuit retour d'affection rapide rituel retour d'affection retour d'affection arabe retour d'affection efficace retour affectif combien temps magie blanche retour être aimé retour d'affection forum retour affectif retour d'affection en combien de jours forum retour d'affection fonctionne retour affectif en combien de semaine combien de temps pour un retour affectif magie pour retour affectif retour d affection gratuit retour d affection retour affectif combien temps forum retour d'affection fonctionne retour d'affection en combien de jours retour affectif en combien de semaine combien de temps pour un retour affectif retour d affection gratuit magie pour retour affectif magie blanche retour affectif retour d affection magie blanche amour magie blanche retour d affection desenvoutement par le sel desenvoutement gratuit prière désenvoutement desenvoutement magie noire desenvoutement par le plomb desenvoutement musulman desenvoutement maison desenvoutement par le feu rituel magie noire rituel desenvoutement desenvoutement envoutement test desenvoutement magie noire pratique magie noire vaudou sorcellerie magie noire magie blanche sorts vaudou magie noire d amour psychique vaudou vaudou d amour sorcellerie magie noire sort magie noire rituels vaudou envoutement envoutement definition desenvoutement envoutement symptomes envoutement d'amour envoutement carrie jones envoutement livre magie noire sorcellerie envoutement d'amour gratuit envoutement d'amour marocain envoutement d'amour par photo envoutement d'amour facile envoutement d'amour facile a faire envoutement d'amour avec photo envoutement d'amour arabe Ablon-sur-Seine voyance par telnce Aire-sur-la- LysAgde maraboutage Aigues-Mortes amour marabout Aix-en-Provence voyance par tel Agen méduim ocultisme Antrain occultisme Aiguille-en-Queyras voyance Annot sorcier africain Aire-sur-l'Adour occultisme Alençon voyant Amboise voyantAnnonay Alès marabout Allauch sorcellerie africaine Angers Allos marabout Amélie-les-Bains-Palalda Antibes amour Apt sorcier africain Arcachon voyance marabout medium Antony magie Arbois occulte Ambert médium Amiens sorcier voyant Angoulême voyant africain Argentan voyant gratuit Ancy le Ancey Andé Andilly en Bassigny Angé Ancerviller Andard Aiguebelle voyance africain Ancenis arg Annecy amour Annemasse magie Argelès-Gazost Andelys (Les)voya Ascq méduim Ajaccio voyance gratuit désenvoutement Argenteuil marabout gratuit Argenton-Château marabout voyance médium africain Ars-en-Ré marabout gratuit Arras méduim gratuit Asnières-sur-Seine voyant Aspremont marabout Aubagne désenvoutement Aignes Aiguèze Ailleux Ainharp Aiton Ajat Aubenas voyance Aubusson maraboutage Aups magie astrologie Auneau voyant Albi maraboutageent Anglet chance Arles Aulnay-sous-Bois sorcellerie africain Auray voyant guerisseur Aubervilliers voyance gratuit Audierne marabout Auberive-en-Royans voyance par tél Auch voyant Aurignac marabout gratuit Auron voyant gratuit Ax-les-Thermes marabout Autun médium gratuit Auxerre maraboutage Avignon méduim Avranches amour désenvoutement Avallon marabout voyance Aast ABERGEMENT ST JEAN Abscon Acon Abaucourt Abitain Accolay Acquigny Abancourt Abilly Accolans Acqueville Abaucourt Abainville ABERWRACHAbzac Acq Abancourt Abidos Abzac Acqueville Hautecourt Abjat sur Bandiat Accons Acquin Westbécourt Aurillac sorcier africain Abbaretz Ablainzevelle AchenAcy Romance Marabouts Médiums Voyants africains Voyance gratuite par téléphone

Sélectionnez
votre pays
 
 France
 Belgique
 Suisse
 Canada
 Luxembourg
 
Sélectionnez
votre
région
 
 Alsace
 Aquitaine
 Auvergne
 Basse-Normandie
 Bourgogne
 Bretagne
 Centre
 Champagne-Ardenne
 Corse
 Dom-Tom
 Franche-Comté
 Haute-Normandie
 Ile-de-France
 Languedoc-Roussillon
 Limousin
 Lorraine
 Midi-Pyrénées
 Nord-Pas-de-Calais
 Paca
 Pays-de-Loire
 Picardie
 Poitou-Charentes
 Rhône-Alpes
 
  Les confréries
  Le mouridisme
  La Tidjanyya
  La Mouridyya
  Nos partenaires I
  Nos partenaires II
  Notre annuaire
  Plan du site
  Nous contacter
 
Afrique Index : l'annuaire Internet de l'Afrique Noire
 
actualité de l'Afrique noire et du Maghreb - Le quotidien panafricain
 
senegalaisement
 
Les layenes
 
al khidmat
 
baye fall
 
acrim
 
mouride
 
touba
 
Cheikh Ahmadou Bamba
 
Maoulhayat
 
Mouridoullahi Bayefall
 
La voie Tidjane
 
 
Les adresses des marabouts africains - marabout - voyance - médiums - voyants - voyance des marabouts - les voyants africains et les marabouts médiums - liste des marabouts voyants - les marabouts sorciers et les cérémonies du désenvoûtement - les marabouts en France - les marabouts en Belgique - les marabouts en Suisse - les marabouts au Québec - les sorciers africains et le maraboutage - les pouvoirs occultes des marabouts médiums d'Afrique et les confréries initiatiques des marabouts du Mali et des marabouts du Sénégal - la magie africaine
 

 
   France : pour sélectionner un marabout, cliquez sur sa photo

 
Monsieur Tandian

Voyant médium célèbre. La voyance du Hadj est réputée. C'est un homme de Dieu le Tout-Puissant qui intervient aussi pour les couples et la fidélité, l'amour et les mariages
M. Bangali

Voyance pure. Monsieur Bangali est un médium et un marabout réputé. Des immigrés africains ont construit leurs carrières professionnelles grâce à ses pouvoirs occultes !
Prof. Oumar Souaré

Le Prof. Oumar Souaré est un médium marabout apprécié du grand-public pour ses consultations de voyance en direct qu'il a données sur les ondes de Radio-Courtoisie et BFM
Prof. Tassilima

Un marabout de Touba... Ce médium est un voyant réputé ! Il bénéficie d'une clientèle florissante qui le consulte également pour le maraboutage et toutes interventions occultes...
Maître Tally

Protection occulte avec
ce médium marabout et puissant désenvoûteur.
Maître Tally vous garantit des résultats en sept jours grâce à l'aide de Dieu le tout puissant...

M. Ary Dansoco

Ce marabout pratique le désenvoûtement d'envois occultes. Spécialiste des couples, il est également réputé pour sa connaiss-
ance des plantes que lui ont légué ses ancêtres...
Prof. Diakhaby

Le marabout du couple.
Le professeur Diakhaby est un désenvoûteur dont les redoutables pouvoirs occultes attachent défi-
nitivement les conjoints infidèles en amour
Diop Salamber

Le médium Diop Salamber est connu du grand-public depuis son passage dans l'émission de Dechavanne "La soirée de l'étrange" diffusée en 2008 sur TF1. C'est un puissant voyant
Monsieur Kalifa

Un puissant marabout et qui bénéficie d'une solide réputation en Afrique... Monsieur Kalifa dispose d'importants pouvoirs de voyance. C'est un maître de l'occultisme africain !
Prof. Daniel Diakhaby

Le médium du football.
Il est connu que le mara-
bout Daniel Diakhaby a des clients prestigieux, tels que Claude Makélélé et Djibril Cissé. C'est un grand médium occultiste

M. Nassokho

Monsieur Nassokho est le marabout d'importantes personnalités africaines et de riches négociants. Ce médium de l'occulte apporte la chance pour l'argent et les mariages
Monsieur Boua

Puissante voyance pure avec ce médium africain qui parcours les grands salons internationaux
de la voyance ou il a déjà remporté trois trophées dont deux "Nostradamus"
Kamassokho Sekhou

L'efficacité des pouvoirs occultes de ce marabout est connue des africains de Paris et de la région parisienne comme en té-
moigne l'importance des visiteurs et visiteuses...
Prof. Koly

Un célèbre marabout. Le Prof. Koly est le voyant médium préféré des lec-
trices du magazine Amina depuis plus de vingt ans ! Des pouvoirs occultes qui ont fait leurs preuves...
Prof. Diakhaby Pathé

C'est le marabout qui répondais aux questions des auditeurs de Radio-Maghreb !.. C'est aussi un guérisseur réputé pour sa connaissance des plantes médicinales exotiques

Prof. Abdoulaye Conte

Ce marabout de la région Rhône-Alpes est connu et réputé pour ses pouvoirs médiumniques et son honnêteté... Des photos
de lui avec des célébrités sont parues dans Gala !
Hadj Aboubacar

Un puissant voyant. C'est un marabout médium et un homme de Dieu... Le Hadj Aboubacar voyage dans le monde entier à la demande d'une fidèle et importante clientèle !
Prof. Dia

Un célèbre marabout.
Ce Hadj est connu pour la puissance occulte de sa voyance et il est réputé pour contraindre l'amour des partenaires infidèles et reformer les couples
Aly Samassa

Ce marabout médium est renommé pour attacher l'amour ! De nombreuses femmes et de nombreux hommes ont obtenu la paix du couple grâce à lui et le retour de l'être aimé
Monsieur Sekhou

La réputation du Hadj est établie depuis plus de 20 ans. C'est le marabout du commerce et des couples. Avec la magie africaine, il sait contraindre les époux volages à la soumission !

 
 
 
 
partenaires voyance :  

partenaires annuaires : Annuaire liens durs  Esotérisme sur annuaire NEToo  Annuaire voyance  Vitavous.com  Annuaire Databeam.com  

 
 
 
 
liste adresses marabouts en france - voyance - marabout - medium - magie - marabouts en alsace - marabouts dans le bas-rhin - marabouts dans le haut-rhin - marabouts en aquitaine - marabouts en dordogne - marabouts en gironde - marabouts dans les landes - marabouts dans le lot-et-garonne - marabouts dans les pyrénées-atlantiques - marabouts en auvergne - marabouts dans l'allier - marabouts dans le cantal - marabouts en haute-loire - marabouts dans le puy-de-dôme - marabouts en basse-normandie - marabouts dans le calvados - marabouts dans l'orne - marabouts dans la manche - marabouts en bourgogne - marabouts dans l'yonne - marabouts en côte-d'or - marabouts en saône-et-loire - marabouts dans la nièvre - marabouts en bretagne - marabouts dans le finistère - marabouts en côtes-d'armor - marabouts en ille-et-vilaine - marabouts dans le morbihan - marabouts région centre - marabouts dans le cher - marabouts en eure-et-loire - marabouts en indre-et-loire - marabouts dans l'indre - marabouts en loire-et-cher - marabouts dans le loiret - marabouts en champagne-ardennes - marabouts en ardennes - marabouts dans l'aube - marabouts dans la marne - marabouts en haute-marne - marabouts en corse - marabouts en haute-corse - marabouts en corse-du-sud - marabouts en guadeloupe - marabouts en martinique - marabouts à la réunion - marabouts en guyane - marabouts en franche-comté- marabouts dans le doubs - marabouts dans le jura - marabouts en haute-saône - marabouts territoire de belfort - marabouts en haute-normandie - marabouts en seine-maritime - marabouts dans l'eure - marabouts à paris - marabouts en seine-et-marne - marabouts dans les yvelines - marabouts dans les hauts-de-seine - marabouts dans l'essonne - marabouts en seine-saint-denis - marabouts dans le val-de-marne - marabouts dans le val-d'oise - marabouts en languedoc-roussillon - marabouts dans l'aude- marabouts dans le gard - marabouts dans l'hérault - marabouts en lozère - marabouts dans les pyrénées-orientales - marabouts limousin - marabouts en corrèze - marabouts dans la creuse - marabouts en haute-vienne - marabouts en lorraine - marabouts en meurthe-et-moselle - marabouts dans les vosges - marabouts en moselle - marabouts dans la meuse - marabouts midi-pyrénées - marabouts en ariège - marabouts en aveyron - marabouts en haute-garonne - marabouts dans le gers - marabouts dans le lot - marabouts en hautes-pyrénées - marabouts dans le tarn - marabouts dans le tarn-et-garonne - marabouts nord-pas-de-calais - marabouts dans le nord - marabouts dans le pas-de-calais - marabouts en paca - marabouts dans le vaucluse - marabouts dans le var - marabouts en hautes-alpes - marabouts dans les bouches-du-rhône - marabouts alpes-maritimes - marabouts alpes-de-haute-provence - marabouts pays de la loire - marabouts en loire-atlantique - marabouts dans le maine-et-loire - marabouts en mayenne - marabouts dans la sarthe - marabouts en vendée - marabouts en picardie - marabouts dans la somme - marabouts dans l'aisne - marabouts dans l'oise - marabouts en poitou-charentes - marabouts en charente - marabouts dans les deux-sèvres - marabouts en charente-maritime - marabouts dans la vienne - marabouts en rhône-alpes - marabouts dans l'ain - marabouts en ardèche - marabouts dans la drôme - marabouts en isère - marabouts dans la loire - marabouts dans le rhône - marabouts en savoie - marabouts en haute-savoie
One-Voyance : Votre site de voyance 24h / 24 par téléphone
Bienvenue sur le site de One-Voyance. Nos voyants ont été choisis pour vous apporter le meilleur des services de voyance.

Consultation de voyance et Horoscope

Voyance : besoin de consulter un voyant ?

VOYANCE PRIVEE
01.44.01.77.01
CB sécurisée 15€/10min + 4€/min sup
VOYANCE DIRECTE
0899.86.86.86
1.35€/appel + 0.34€/min



One Voyance vous propose des voyants et médiums par téléphone 24h/24 et 7/7 pour vous donner les événements à venir dans votre vie chaque fois que vous en avez besoin. A votre disposition, des médiums purs, spirits, clairvoyants ou clairaudiants mais également des spécialistes de la tarologie, des runes, de l'interprétation des rêves et bien plus encore.

voyance francePour vous aider à savoir où vous allez et ce que vous réserve l'avenir, notre équipe de professionnels dévoués à la Voyance est disponible et vous aidera à changer vos perspectives et vous guider sur votre chemin de vie. En toute confiance et discrétion, ils vous répondront par téléphone dans le confort de votre propre maison quand vous ressentez le besoin d'être aidé pour faire un choix.

One Voyance vous propose également différentes rubriques liées aux arts divinatoires pour vous éclairer sur l'univers de la Voyance : horoscopes, astrologie, numérologie et autres sciences divinatoires. Si vous n'avez jamais exploré le monde de la Voyance par téléphone, vous pouvez appeler nos voyants maintenant. Ils sont disponibles pour répondre à toutes vos questions avec sérieux, sans complaisance et dans le respect.

Horoscope

Consultez gratuitement votre HORSCOPE du JOUR
horoscope belier horoscope taureau horoscope gemeaux horoscope cancer
horoscope lion horoscope vierge horoscope balance horoscope scorpion
horoscope sagittaire horoscope capricorne horoscope verseau horoscope poisson

Les Voyants


Houria
HOURIA.
Médium pure clairvoyante, Pendule et Oracle.
Katia
KATIA.
Médium pure sans support.
Sandy
SANDY.
Médium pure.
Héléna
HELENA.
Médium pure.
Adam
ADAM.
Médium pur.
Iris
IRIS.
Médium pure.
Anastasia
ANASTASIA.
Médium pure sans support.
Jacques
JACQUES.
Voyant médium.
Donya
DONYA.
Médium pure sans support.
Rose
ROSE.
Médium tarologue.
Chantal
CHANTAL.
Médium pure.
Jade
JADE.
Médium pure.
Sarah
SARAH.
Médium pure cartomancienne.
Mireille
MIREILLE.
Médium pure.
Silva
SILVA.
Voyante, médium spirite.
Claire
CLAIRE.
Médium pure.
Sofia
SOFIA.
Médium pure.
Marc
MARC.
Médium pure.
Emy
EMY.
Médium pure.
Claudia
CLAUDIA.
Médium pure.
Lola
LOLA.
Médium pure sans support.
Chris
CHRIS.
Médium pur par ressenti.
Suzelle
SUZELLE.
Médium pure internationale.
Charlotte
CHARLOTTE.
Médium pure sans support.
Voyance directe
Consultation audiotelaudiotel
0899 86 86 86

La Voyance Directe est un système audiotel géré par France Télécom.
Vous écoutez une présentation brève du Cabinet de Voyance et des Médiums présents sur le réseau, puis vous faites votre choix à l’aide de votre clavier téléphonique.
Voyance privée
Consultation privée de voyance sans CB
01 44 01 77 01

La Voyance Privée a plusieurs avantages.
Elle offre la possibilité d'une consultation sans attente et sans limite de temps en appelant au standard du Cabinet de voyance
au 01.44.01.77.01.
Il est alors possible de traiter plusieurs questions sans interruption.

Une demande croissante de Voyance par téléphone

Selon des études récentes sur la consultation de voyants et médiums, il y a eu une forte et soudaine augmentation de la demande ésotérique. Les médiums ont également noté un changement dans les questions posées lors des consultations. En effet, si les gens consultaient antérieurement surtout pour parler d'amour, on consulte de plus en plus pour trouver des solutions financières et professionnelles.


voyance telephonique

En réponse à cette demande croissante, on est progressivement passé de la traditionnelle et occasionnelle consultation en cabinet à de régulières consultations par téléphones.Cette évolution est due à la nature même des capacités réelles des voyants.


Premièrement, la Voyance par téléphone ne fait plus douter les consommateurs de sciences divinatoires. En effet, les Voyants sont aussi efficaces par téléphone que lors des consultations en cabinet. Ils peuvent percevoir clairement les différents aspects de la vie des personnes qui les consultent sans que la proximité physique soit un problème.Les voyants utilisent différents supports pour se connecter au monde des esprits et pouvoir délivrer leurs messages et prédictions. Les tarots, oracles, pendules et d'autres vaisseaux sont autant de moyens qu'utilisent voyants et médiums au cours de séance de Voyance.




consulter un voyant

Cette méthode de consultation permet d'éviter toute perturbation sensorielle liée à la présence physique de son interlocuteur. Le voyant peut se concentrer plus facilement et donner ses ressentis plus objectivement.


Consulter par téléphone permet également d'accroître considérablement la disponibilité des voyants. En plus d'avoir une voyance de qualité, le client peut beaucoup plus facilement obtenir réponse à ses questions sans nécessaire prise de rendez-vous à l'avance et sans impératif géographique. Il peut consulter les meilleurs voyants et pas uniquement ceux de sa région.



La voyance par téléphone a gagné progressivement ses lettres de noblesse en guidant un nombre croissant de personne sur leur chemin de vie.



Vous pouvez consulter nos autres articles dans les catégories suivantes :

Voyante Paris : Auraclaire Nephtys voyance Paris: Médium de naissance et voyante à Paris, sur RDV, au 0142616393, j'ai pour objectif de vous aider et de vous éclairer en direct et par téléphone, en vous décrivant ce que l'avenir vous réserve. Voyante Paris, voyance Paris, médium Paris.
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8 voyance voyante medium paris 8 voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8 voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
 

Bonjour et bienvenue !

Médium de naissance et forte de 28 années d'expérience, je sais vous conseiller efficacement et humainement pour inspirer au mieux vos choix professionnels et intimes.

 
voyance voyante medium paris 8
 
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
voyance voyante medium paris 8
Outre la précision des réponses que je suis en mesure de vous apporter, la consultation que je vous invite à effectuer décrypte l'origine des difficultés récurrentes auxquelles vous vous heurtez.
Les clefs que je vous donne orientent librement vos choix et favorisent ainsi l'évolution et l'épanouissement auxquels vous aspirez. Claire

Téléphone : +33 (0)1 42 61 63 93
Adresse : 16, Rue de l'Arcade, Paris 8ème
RdC, fond de cour, 3ème porte droite

Stage Yi King à Paris le 14 Juillet 2013 au cabinet Auraclaire...pour plus d'informations cliquez ici
 

auraclaire.fr © 2013 : NEPHTY'S, Médium de naissance à Paris, vous éclaire dans votre vie en vous décrivant ce que l'avenir vous réserve.

voyante-paris-1 voyance-paris-1 medium-paris-1 voyante-paris-1 voyance-paris-1 medium-paris-1 voyante-paris-1 voyance-paris-1 medium-paris-1 voyante-paris-1 voyance-paris-1 medium-paris-1

Marabout.com :: Le site des Editions Marabout : actualité, catalogue, nouveautés, meilleures ventes.

Recherche : Vite, un livre !

Vite, une recette !

?

Texte de remplacement

Le Blog Des Paresseuses

lundi 13 mai 2013

Le petit plaisir du lundi... Les doigts de pied en éventail

Avec un petit foulard quand même parce qu’il ne fait pas forcément méga chaud. A la pause déjeuner, le week-end, dans un parc, sur le balcon... Mmm, c’est si bon de ne rien faire (on est des Paresseuses oui ou...

Marabout - Wikipédia

Marabout

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Cette page d’homonymie répertorie les différents sujets et articles partageant un même nom.

Références [modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

Menu de navigation

Guérisseur - Wikipédia

Guérisseur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Un guérisseur au Bangladesh

Un guérisseur est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui guérit, ou prétend guérir, en-dehors de l'exercice légal ou scientifique de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l'aide de recettes personnelles.

Au Moyen Âge en Europe, il n'existait pas de frontière définie entre médecins, guérisseurs, sorcières. Puis, peu à peu, la médecine s'est éloignée à la fois des croyances spirituelles et du charlatanisme[réf. souhaitée].

Dans le monde occidental, les guérisseurs, héritiers de pratiques ancestrales des sociétés traditionnelles, peuvent être magnétiseur, radiesthésiste, rebouteux, exorciste… Dans les sociétés traditionnelles d'Asie, d'Afrique, d'Amérique, d'Océanie, considérés comme sorciers ou voyants, les guérisseurs sont généralement des chamans. Les guérisseurs des Philippines et du Brésil sont parfois appelés chirurgiens psychiques.

En Suisse, il en existe différentes catégories, les coupe-feu, les faiseurs de secrets, selon les problèmes de santé.

En France, les guérisseurs risquent d'être poursuivis par la justice pour exercice illégal de la médecine.

[modifier] Guérisseurs célèbres

[modifier] Bibliographie

  • Les Guérisseurs, M. Colinon, Grasset, Paris, 1957.
  • Miracles chez les guérisseurs, N. Bayon, Segep, Paris, 1953.
  • Les Charlatans de la médecine, CV d'Autrec, Table Ronde, Paris, 1967.
  • Le Chamanisme, Payot, Mircéa Éliade Paris, 1968.
  • Il nous guérit avec ses mains, JB Hutton, Fayard, Paris, 1973.
  • Les Guérisons miraculeuses modernes, H. Bon F. Leuret, PUF, Paris, 1950.
  • Le Problème des guérisseurs, A. Mellor, La Colombe, Paris, 1958.
  • Guérison Psi, Robert Laffont, A. Stelter, Paris, 1975.
  • Phénomènes physiques du mysticisme, H. Thurston, Gallimard, Paris, 1961.
  • Guérisseurs, rebouteux et faiseurs de secret en Suisse romande, M. Jenny, Favre, Lausanne, 2008.
  • Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France, 1785-1914, Nicole Edelman, Albin Michel, 1995.

[modifier] Voir aussi


Erreur de référence : Des balises <ref> existent, mais aucune balise <references/> n’a été trouvée.

Menu de navigation

Guérisseur - Wikipédia

Guérisseur

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Un guérisseur au Bangladesh

Un guérisseur est une personne, généralement dépourvue de diplôme médical, qui guérit, ou prétend guérir, en-dehors de l'exercice légal ou scientifique de la médecine, par des moyens empiriques ou magiques, en vertu de dons particuliers supposés ou à l'aide de recettes personnelles.

Au Moyen Âge en Europe, il n'existait pas de frontière définie entre médecins, guérisseurs, sorcières. Puis, peu à peu, la médecine s'est éloignée à la fois des croyances spirituelles et du charlatanisme[réf. souhaitée].

Dans le monde occidental, les guérisseurs, héritiers de pratiques ancestrales des sociétés traditionnelles, peuvent être magnétiseur, radiesthésiste, rebouteux, exorciste… Dans les sociétés traditionnelles d'Asie, d'Afrique, d'Amérique, d'Océanie, considérés comme sorciers ou voyants, les guérisseurs sont généralement des chamans. Les guérisseurs des Philippines et du Brésil sont parfois appelés chirurgiens psychiques.

En Suisse, il en existe différentes catégories, les coupe-feu, les faiseurs de secrets, selon les problèmes de santé.

En France, les guérisseurs risquent d'être poursuivis par la justice pour exercice illégal de la médecine.

[modifier] Guérisseurs célèbres

[modifier] Bibliographie

  • Les Guérisseurs, M. Colinon, Grasset, Paris, 1957.
  • Miracles chez les guérisseurs, N. Bayon, Segep, Paris, 1953.
  • Les Charlatans de la médecine, CV d'Autrec, Table Ronde, Paris, 1967.
  • Le Chamanisme, Payot, Mircéa Éliade Paris, 1968.
  • Il nous guérit avec ses mains, JB Hutton, Fayard, Paris, 1973.
  • Les Guérisons miraculeuses modernes, H. Bon F. Leuret, PUF, Paris, 1950.
  • Le Problème des guérisseurs, A. Mellor, La Colombe, Paris, 1958.
  • Guérison Psi, Robert Laffont, A. Stelter, Paris, 1975.
  • Phénomènes physiques du mysticisme, H. Thurston, Gallimard, Paris, 1961.
  • Guérisseurs, rebouteux et faiseurs de secret en Suisse romande, M. Jenny, Favre, Lausanne, 2008.
  • Voyantes, guérisseuses et visionnaires en France, 1785-1914, Nicole Edelman, Albin Michel, 1995.

[modifier] Voir aussi


Erreur de référence : Des balises <ref> existent, mais aucune balise <references/> n’a été trouvée.

Menu de navigation

Desenvoutement
Nombreuses sont les personnes ayant l'impression d'avoir été envoutées...
Mais lorsque l'on se penche sur la véritable cause de la situation de la personne, on s'apperçoit qu'elle n'a rien d'occulte.
Il convient d'explorer toutes les voies, avant d'en conclure à un envoutement.

Il existe de nombreux sorts à jetter vers quelqu'un.
La plupart du temps, il s'agit d'incantations visant à nuire à la personne indiquée.
Ces rituels sont pratiqués par des "sorcier(e)s" ou "Mages Noirs"
Il n'est pas si simple d'envouter une personne.
Ne croyez pas qu'il suffise de prononcer des paroles au cours d'un rituel Magique pour pouvoir jetter un sort...

La règle d'or en Magie est la suivante :
Il existe TOUJOURS un "choc en retour".
Tous les mages connaissent ce problème et l'ont souvent expérimenté douloureusement avant d'en prendre conscience.
Aussi, ce genre de pratique est réservées à des personnes "compétentes" dans ce domaine.

Notre Conseil :
Maintenant que vous savez qu'il n'est pas si facile d'envouter une personne, vous devez procéder à une étude CONCRETE de votre problème.
Si vous êtes persuadé qu'un sort vous a été jetté, pas de panique.
Selon votre confession religieuse, allez faire une prière dans un lieu de culte.
Ceci permettra à votre corps d'être débarrassé des scories et autres mauvaises pensées qui collent à votre âme.
Pour se débarrasser complètement d'un envoutement, il est conseillé de s'adresser au prêtre de sa paroisse (le diocèse peu dépêcher un exorciste sur la demande du prêtre).
'entrez pas dans le jeu de la panique.
Souvent, un sort ou un envoutement fonctionne car la personne visée n'est pas suffisament forte pour contrer cette technique magique.
Pour ce faire, il convient de pratiquer régulièrement une gymnastique spirituelle.
Désenvoutement - Envoutement

Desenvoutement, Magie blanche, Sorcellerie, Marabou, Desenvoutement gratuit, Desenvoutement simple

Vous voyez une version text de ce site.

Pour voir la vrai version complète, merci d'installer Adobe Flash Player et assurez-vous que JavaScript est activé sur votre navigateur.

Besoin d'aide ? vérifier la conditions requises.

Installer Flash Player

Magie noire : définition, origines et esprits de la magie noire
retour amoureux magie blanche sorcellerie

Test d’envoûtement immédiat


Magie blanche La magie blanche La magie noire magie rouge magie blanche rituel devenir sorcier blanc lexique de la magie blanche philtres de Magie blanche lunes pour la magie blanche envoutement de Magie blanche desenvoutement par la Magie blanche talisman La sorcellerie Témoignages sorcelerie Témoignages magie blanche partenaire de la Magie blanche contact pour rituel de Magie blanche evaluation de la Magie blanche don magie blanche Avis Magie Blanche Rituel desenvoutement Magie noir rituels de magie noire magie noire

Magie Noire

La

Définition de la magie noire :



La magie noire s'avère être la plus dangereuse de toutes les magies, c’est une magie cérémonielle, avec invocation des esprits et des démons, contrairement à la magie blanche, qui est une magie naturelle, avec invocation des forces de la nature.

Cette forme de magie a pour but de nuire à la personne sur laquelle on travaille : elle porte atteinte au corps et à la vie d'autrui, à ses biens, à ses cultures, à ses animaux ou à sa réputation sociale.

Les sortilèges (ou mauvais sorts) de cette magie sont souvent appelés des maléfices.





Les origines de la magie noire :


La magie noire existe depuis la nuit des temps, nous avons pu retrouver des traces de magie noire à l'époque de la Préhistoire où l'on a pu retrouver des bâtons possédant des inscriptions qui montraient le pouvoir des sorciers.
C’est surtout à  partir du moyen âge que l’église chrétienne, redoutant la concurrence dans le domaine du surnaturel, a relégué la magie dans les arcannes du mal, confondant dans sa condamnation la magie blanche et la magie noire.

Le mage, ou grand prêtre, passe alors du statut de chaman à celui de sorcier. Il est obligé d’œuvrer dans la clandestinité.

Exclu de la communauté chrétienne, le sorcier l’est ensuite de la société. Il s’éloigne de la ville pour être consulté en secret.

Aujourd’hui, les sorciers (ou sorcières) sont des personnes honnêtes qui œuvrent pour le bien des gens en suivant les préceptes d’une tradition très ancienne.

magie noire magienoire

Les 7 esprits démoniaques de la magie noire :


Belzébuth : prince des démons

Samaël : démon des airs

Python : démon des prophéties

Asmodée : démon exterminateur

Bélial : démon de la perfidie

Lucifer : démon de la lumière astrale

Satan : l’opposé de dieu.

Définition de la magie noire


Les origines de la magie noire


Les 7 esprits démoniaques de la magie noire


Les dangers de la magie noire


Différences et similitudes entre magie noire et magie blanche


Les lois de la magie noire



Dans l’esprit du public, il n’y a pas une seule forme de magie, mais bien deux : La magie blanche et la magie noire.


Il y a lieu de prendre la Magie noire, comme la Magie dans son ensemble, avec le plus grand sérieux.

De plus en plus d'adeptes s'initient à la magie noire sans la maîtriser, nous pouvons entendre dans les médias de plus en plus de faits se relatant à la pratique la magie noire.

magie noire

Copyright © 1995-2012 Magie blanche

Vaudou - Wikipédia

Vaudou

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher

Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est une religion originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.

À partir du XVIIe siècle, les noirs capturés, réduits en esclavage, originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Caraïbes et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Le vaudou s'est aussi répandu en Afrique du Nord où on le retrouve sous différentes formes, dont la plus connue est le Gnawa au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman. Le culte vaudou compte environ 50 millions de pratiquants dans le monde. On trouve en 2011 de nombreuses communautés « vaudouisantes » dans le monde entier, majoritairement sur le continent américain, et aux Antilles. Il existe en Europe des communautés plus discrètes mais néanmoins actives tel que le Hounfor bonzanfè, le Lakou sans Lune ou le Hounfor Konblanmen. Au début du XXIe siècle, le vaudou s'étend également au Canada où de nombreuses communautés ont vu le jour et tentent de mettre ce système de croyance au devant de la scène.

Il existe un musée du vaudou à Essen en Allemagne.

Zone d'origine du vaudou

Sommaire

[modifier] Origine

Le vaudou est né de la rencontre des cultes traditionnels des dieux yorubas et des divinités fon et ewe, lors de la création puis l'expansion du royaume Fon d'Abomey aux XVIIe et XVIIIe siècles.

Le vaudou est le fondement culturel des peuples qui sont issus par migrations successives de Tado au Togo, les Adja (dont les Fons, les Gouns, les Ewe... et dans une certaine mesure les Yoruba ...) peuples qui constituent un élément important des populations au sud des États du Golfe du Bénin (Bénin, Togo, Ghana, Nigéria...).

Vaudou (que l'on prononce vodoun) est l'adaptation par le Fon d'un mot Yoruba signifiant « dieu ». Le vaudou désigne donc l'ensemble des dieux ou des forces invisibles dont les hommes essaient de se concilier la puissance ou la bienveillance. Il est l'affirmation d'un monde surnaturel, mais aussi l'ensemble des procédures permettant d'entrer en relation avec celui-ci. Le vaudou correspond au culte yoruba des Orishas. De même que le vaudou est un culte à l'esprit du monde de l'invisible. À chaque ouverture, le prêtre vodoun demande l'aide de l'esprit de Papa Legba pour ouvrir les portes des deux mondes.

Le vaudou peut être décrit comme une culture, un héritage, une philosophie, un art, des danses, un langage, un art de la médecine, un style de musique, une justice, un pouvoir, une tradition orale et des rites.

Avec la traite négrière, la culture vaudou s'est étendue à l'Amérique et aux îles des Caraïbes, notamment Haïti. Elle se caractérise par les rites d'« incorporation » (possession volontaire et provisoire par les esprits), les sacrifices d'animaux, la croyance aux morts vivants (zombies) et en la possibilité de leur création artificielle, ainsi que la pratique de la sorcellerie sur des poupées à épingles (poupée vaudou).

La pratique de leur religion et culture était interdite par les colons, passible de mort ou d'emprisonnement, et se pratiquait par conséquent en secret. Le vaudou a cependant intégré les rites et conceptions catholiques, le rendant ainsi acceptable. Ainsi est né le « vaudou chrétien ».

Dans les années 1950, le Vatican a fait la paix avec le culte vaudou[1]. Les percussions et mélodies vaudou sont même intégrées dans les cérémonies et messes dans les églises catholiques[réf. nécessaire].

Le vaudou a perduré et ses pratiquants affichent sans craintes leur croyance.

[modifier] Le panthéon vaudou en Afrique

Autel vaudou et fétiches à Abomey au Bénin, mars 2008.

Le panthéon vaudou est avant tout constitué des forces de la nature, comme dans le chamanisme. Les vaudou (loa, lwa) et leurs relations renvoient aux puissances naturelles que sont la foudre, la mer, la maladie, etc.

Mais le culte vaudou s'intéresse aussi à d'autres entités surnaturelles, telles que les ancêtres divinisés et les monstres (et autres animaux).

[modifier] Les dieux (ou vaudousa)

Mawu (prononcer man-whou) est le Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu »). Mawu n'ayant pas de forme, il n'est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.

Mawu est incréé et créateur de tous les autres vaudous. Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon vaudou ; c'est un concept, une entité plutôt qu'une personne ; littéralement Mawu doit se traduire par « l'inaccessible ». Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.

Les chrétiens Ewés et Fons utilisent le même mot Mawu pour désigner le Dieu chrétien.

Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, des divinités inférieures, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres ; c'est pourquoi on qualifie le vaudou d'« animiste ».

Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (l'Ogoun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou syncrétiste haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer.

Dans le vaudou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture[2].

[modifier] Autres divinités

Mami Wata (aussi appelée Yemendja dans la tradition du vaudou brésilien), un culte spécial lui est même consacré. C'est la (déesse) mère des eaux, déesse crainte des pêcheurs, elle symbolise aussi bien la mer nourricière que l'océan destructeur. Mami Wata est avant tout une divinité éwé, dont le culte est très présent sur la côte atlantique du Togo (mais aussi au Nigéria, au Cameroun, au Congo-Brazzaville) où elle symbolise la puissance suprême. Mami Wata est souvent représentée en peinture où elle figure sous les traits d'une sirène ou d'une belle jeune femme brandissant des serpents.

Mami wata n'est pas une adaptation de l'anglais comme on le croit parfois. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, « Amuiê » veut dire serrer « Ata » veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter : «Mamui Ata» ce qui veut dire : « je serre les jambes » afin de garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on nomma la déesse « Amuia Ata » et avec les déformations phonétiques successives le nom « Mamui Ata » est devenu « Mami Wat ».

Dan : pour les Fon, Dan désigne le serpent, plus particulièrement le python, un animal sacré qu'on ne doit pas tuer. Dan a assisté à la création et soutient l'univers. Son culte est surtout répandu à Ouidah et dans sa région, où l'on trouve de nombreuses maisons aux serpents.

[modifier] Culte et pratiques vaudou en Afrique

Le vaudou vient d'Afrique de l'ouest mais on pratique aussi un vaudou partout où des esclaves africains ont été déportés, comme dans certaines îles des Caraïbes ou dans quelques pays d'Amérique comme le Brésil, États-Unis, Mexique etc.

Les vaudous pratiqués en dehors du continent africain sont souvent des variantes et des restes de la religion d'origine. En effet les esclaves interdits de pratiquer leurs langues et cultes n'ont réussi à conserver qu'une infime partie de leur patrimoine culturel.

À l'image des langues créoles parlées par les descendants d'esclaves à travers le monde les vaudous des « nouveaux mondes » sont des mélanges entre différentes religions d'origines africaines (vaudou ou pas) et celles des sociétés esclavagistes.

La brutalité subie par les esclaves pour créer un climat constant « d'état de choc » chez les captifs est sans doute à l'origine de cette utilisation souvent de « terreur » et de vengeance du vaudou que l'on retrouve chez les pratiquants descendants d'esclaves, qui utilisèrent cette religion en réponse à des actes d'une cruauté difficilement concevable, commis par leurs maitres européens.

Une stratégie de « terreur par le vaudou » utilisée contre les oppresseurs et transmise ensuite de génération en génération notamment chez les colons blancs, terreurs qui se sont finalement retrouvées dans les scénarios de films des studios hollywoodiens par exemple qui ont largement diffusé à grande échelle cette image négative et guerrière du vaudou.

[modifier] L'inspiration vaudou

La religion vaudou a longtemps été réprimée et diabolisée. Les clichés, lieux communs et fantasmes véhiculés par le passé sont encore perceptibles. Ainsi, lorsque l'on dit s'inspirer du vaudou, on retrouve souvent satanisme, cannibalisme, sorcellerie et envoûtements, destructions... L'objet représentant le mieux cette perception du vaudou est la poupée vaudou, instrument magique de torture.

La liste ci-dessous est à l'image populaire du vaudou : un mélange de préjugés et d'inspirations plus réalistes.

[modifier] Cinéma

Le vaudou a inspiré un grand nombre de films. Par exemple :

Voir aussi : une Liste de films de Zombies.

[modifier] Littérature

  • Henry S. Whitehead, Zombie, Les Lèvres, des nouvelles fantastiques de possession vaudou.
  • William B. Seabrook, L'Île magique (1929), livre qui transmet les fantasmes liés au vaudou.
  • Maryse Condé, Moi Tituba sorcière noire de Salem, Gallimard, 1982, raconte l'histoire d'une esclave noire des Antilles initiée à la magie, revendue et emmenée à Salem lors de la chasse aux sorcières.
  • Jean Métellus, dont la plupart des recueils de poèmes sont fortement teintés de vaudou, comme par exemple : Les Dieux pèlerins, Janus, 2004, Hommes de pleins vent, Nouvelles du Sud, 1981, réédition en 1992 et Voyance, Hatier, 1984 et réédition, Voyance et autres poèmes, Janus 2005
  • René Depestre, Hadriana dans tous mes rêves, Gallimard, 1988.
  • Patricia Geary, Drôles de jouets, Denoël, coll. Présences du fantastique.
  • Tim Powers, Sur des mers plus ignorées, 1987.
  • William Gibson, auteur de science-fiction/cyberpunk, incorpore des références aux lwas Vaudou-Ougou Feray, Legba- dans son roman Comte Zéro.
  • Dean Koontz, Le Rideau de ténèbres (policier épouvante vaudou)
  • Laurell K. Hamilton, Le cadavre rieur dans lequel la señora est une grande prêtresse vaudou.
  • Dany Laferrière, Pays sans Chapeau, Éditions Le Serpent à Plumes, 1997.
  • Laurence Lefebvre, Habanera, Éditions Ex Aequo 2009. Ce roman aborde différents aspects du culte vaudou dans l'océan Indien et notamment l'île de la Réunion, et contient une très belle description de cérémonie vaudou.
  • Kathy Reichs, Les os du diable, Éditions Robert Laffont 2009 (Devil Bones) aborde différents aspects des cultes dits occultes, le plus souvent par ignorance.
  • Ian Fleming, Vivre et Laisser Mourir, Éditions Bragelonne (1955 réédition 2007). Le roman original qui inspira le film du même nom.

[modifier] Musique

  • Deux titres du guitariste Jimi Hendrix publiés sur l'album Electric Ladyland sont inspirés par ce thème : Voodoo Chile, un long blues lent, et Voodoo Child (Slight Return), qui deviendra après sa mort le seul single no 1 de sa carrière.
  • Voodoo est le titre du second morceau de l'album The Mob Rules (1981) de Black Sabbath, second album du groupe avec le chanteur Ronnie James Dio
  • Le chanteur compositeur Moby étant grand fan de Jimi Hendrix reprit Voodoo Child comme pseudo.
  • La chanteuse béninoise Angélique Kidjo rend hommage aux esprits dans sa chanson Yemanja (album Ayé, reprise dans Black Ivory Soul).
  • Le groupe RAM reprend des images vaudou.
  • Le groupe Boukman Eksperyans est aussi très connu dans le domaine de la musique vaudou.
  • Lys Gauty chanta l'entraînant Hot Voodoo, pour le film Blonde Vénus (1933). Les paroles sont particulièrement fantaisistes.
  • Le groupe de musique nommé Godsmack interprète une chanson nommé Voodoo.
  • Le second album du chanteur-compositeur de nu-soul D'angelo s'appelle Voodoo, décrivant ainsi l'étrangeté et le mysticisme de cet album.
  • Le groupe Prodigy créa une chanson nommée Voodoo People, qui par la suite s'est faite remixer plusieurs fois.
  • Les Rolling Stones ont sorti un album intitulé Voodoo Lounge.
  • Le groupe Kenny Wayne Shepherd a écrit un morceau appelé Deja Voodoo.
  • Voodoo Ray de A Guy Called Gerald.
  • Body count (groupe) sur leur 1er album a écrit une chanson qui se nomme Voodoo.
  • La chanteuse canadienne Terez Montcalm a sorti en 2006 un album nommé Voodoo sur lequel elle interprète Voodoo Child (Slight Return).
  • Sur son deuxième album, Puta's Fever, la Mano Negra a composé un titre intitulé Voodoo
  • Le Guitariste des Red Hot Chili Peppers, John Frusciante a écrit une chanson intitulé Ten to butter blood Voodoo Dans son premier album solo Niandra LaDes And Usually Just A T-Shirt.
  • Voodoo est la première chanson de l'album homonyme de la chanteuse canadienne Alexz Johnson
  • Voodoo est une chanson de Adam Lambert sur l'album For Your Entertainment (chanson bonus).
  • Voodoo Nights est le dixième morceau de l'album Alchemy (1999) du shredder suédois Yngwie Malmsteen.

[modifier] Jeux vidéo

  • Gabriel Knight : The Sins of the Fathers est un jeu d’aventure se déroulant à La Nouvelle-Orléans dont le thème principal est le vaudou.
  • Dans Blood II: The Chosen la poupée vaudou est une arme. Elle blesse ou tue son utilisateur s’il ne vise pas correctement l’ennemi.
  • La série Monkey Island contient souvent des thèmes vaudou.
  • Shadowman est un jeu ou l’on incarne le légendaire guerrier vaudou gardien du masque des ombres capable de se déplacer du monde des vivants au monde des morts en quête des âmes noires.
  • Dans la série Warcraft, le vaudou est la religion maléfique des trolls, pour continuer à rester indépendant le prêtre des ombres doit rester sur la « ligne grise ».
  • Voodoo Vince
  • Dans Grand Theft Auto: Vice City, il y a dans le gang des Haïtiens de nombreuses références au vaudou: la voiture qu'ils conduisent s'appelle la Voodoo et leur chef, Tata Poulet (Auntie Poulet), qui possède des fabriques de drogue est décrite comme une sorcière vaudou. En guise de rituel d'envoûtement, elle donne des potions vaudous bourrées de drogues à Tommy Vercetti afin de se servir de lui et le forcer à coopérer dans sa guerre avec les Cubains.
  • La série des Crash Bandicoot comprend de nombreuses références à la culture vaudou.
  • Dans Saints Row 2, un des trois gangs ennemis se nomme Sons of Samedi, c'est un gang qui pratique le vaudou, tout au long du jeu on peut d'ailleurs voir des références lié à la culture vaudou, vers la fin du jeu on affronte le bras droit du gang, Monsieur Sunshine, il utilise une poupée vaudou comme arme pour nous faire voler dans les airs, la pièce où il se trouve est remplis d'objets lié à la culture vaudou et des Vévés sont dessinés au sol. Le chef du gang, qui se prénomme Le Général a un corbillard qui a été transformé en limousine et qui se prénomme Hounfor.
  • À partir de Clayfighter 63 1/3, on peut incarner « Houngan », un combattant chamane qui se sert d’un poulet plumé dans une main et d’un bâton magique de l’autre pour battre ses concurrents en pâte à modeler, il peut également voler et faire apparaitre des mains de zombies à l’autre bout de l’écran pour surprendre l’adversaire[3].
  • Dans Dead Island, le vaudou est un élément très important dans le scénario.
  • Dans diablo III on peut incarner un féticheur vaudou.
  • Le voleur d'esprit est un jeu Infogrames se déroulant dans un univers vaudou.
  • Dans Castlevania: Dawn of Sorrow, le premier boss, le Maître des Poupées, place des poupées vaudous dans une vierge de fer afin de blesser Soma. L'astuce consiste alors à détruire les poupées avant qu'il ne les place.
  • Dans World of Warcraft, le personnage du troll est adepte du vaudou

[modifier] Jeux de société

  • Vaudoo (2005), éditions Ludisphère, auteur : Rudolf Feller.

Jeu de société pour 6 joueurs, dont le matériel est notamment composé de 16 cartes Loa (Baron samedi, Legbah, Dumballah,...), de 6 plateaux joueurs représentant des sorciers, de poupées vaudou, de différents objets des rites vaudoo (patte de poulet, crâne de souris,...) et de pions zombies. Chaque joueur est à la tête d'une équipe de Zombies et avec l'aide des cartes Loa, doit éteindre les bougies de ses adversaires.

[modifier] Télévision

  • Mystère vaudou, épisode 15 de la deuxième saison de X-Files, met en scène les rites, mythes et pratiques du vaudou.
  • La Secte rouge, épisode 19 de la première saison de Bones, situe l'intrigue au cœur de La Nouvelle-Orléans après l'ouragan Katrina et met en scène deux factions vaudou opposées.
  • Noirs destins, épisode 9 de Crimes en série, présente une série de meurtres rituels s'inspirant des pratiques et de l'esthétique vaudou.
  • Starsky et Hutch, épisode 1 (en 2 parties) de la saison 3, Titre VF : Créatures de Rêves - Titre VO : Murder on Voodoo Island
  • Sydney Fox, l'aventurière dans l'épisode 9 " Ensorcellement " de la saison 2

[modifier] Notes et références

  1. ? Pie XII et Evangelii Praecones, Libération du vaudou dans la dynamique d'inculturation en Haïti, 1951, p. 397. ISBN 8876528245, ISBN 9788876528248
  2. ? Interview de Paul G. Aclinou
  3. ? Voir cette image du jeu sur inciclopedia.wikia.com.

[modifier] Annexes

Sur les autres projets Wikimedia :

[modifier] Bibliographie

  • Alfred Métraux, Le Vaudou haïtien, Gallimard, coll. « Bibliothèque des Sciences humaines », 1959 et coll. « Tel » (no 20), préface de Michel Leiris, 1977.
  • Maya Deren, Divine Horsemen: The Living Gods of Haiti, Thames & Hudson, 1953.
  • Pierre Fatumbi Verger, Dieux d'Afrique : Culte des Orishas et Vodouns à l’ancienne Côte des Esclaves en Afrique et à Bahia, , Revue Noire, 1954, rééd. 1995.
  • Manolesco, Jean, Vaudou et magie noire, Éditions du Jour, 1972.
  • Pierre Fatumbi Verger, Orisha, Métailié, 1982 : la référence sérieuse sur les cultes Yorouba et Fon en Afrique, Brésil et Haïti.
  • Zora Neale Hurston, Tell My Horse: Voodoo and Life in Haiti and Jamaica, Harper, 1991.
  • Karen McCarthy Brown, Mama Lola: A Voodoo Priestess in Brooklyn, University of California Press, 1991.
  • Dany Bébel-Gisler, Cultures et pouvoir dans la Caraïbe : Langue créole, vaudou, sectes religieuses en Guadeloupe et en Haïti, L'Harmattan, 2000.
  • Laënnec Hurbon, Dieu dans le vaudou haïtien, Maisonneuve et Larose, 2002.
  • Elizabeth A. McAlister, Rara: Vodou, Power, and Performance in Haiti and Its Diaspora, University of California Press, 2002.
  • Michel Le Bris (éd.), Vaudou, Hoëbeke, 2003.
  • Lydia Cabrera, La Forêt et les dieux : Religions afro-cubaines et médecine sacrée à Cuba, Jean-Michel Place, 2003.
  • Wade Davis, Vaudou!' (titre original : The Serpent and the Rainbow), Presses de la Cité, 1987.

[modifier] Articles connexes

[modifier] Liens externes

[modifier] Sur les cultes en Afrique

[modifier] Sur les cultes en Amérique

Menu de navigation

Astrologie - Wikipédia

Astrologie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Astronomie.
Universum - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, Coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998.
Une carte du Ciel préparée pour un thème astrologique

L'astrologie est un ensemble de traditions et de croyances[1] qui soutient que la position des planètes dans le système solaire apporte des informations permettant d'analyser ou de prédire des événements humains, collectifs ou individuels.

L'usage populaire du terme astrologie renvoie généralement à l'astrologie occidentale, à laquelle le présent article est consacré.

Ses versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque. Si elles sont généralement considérées comme des échos lointains et déformés de l'astrologie historique, elles en restent la manifestation et l'expression la plus répandue.

Les scientifiques considèrent l'astrologie comme une pseudo-science ou une superstition[2],[3],[4],[5], l'ensemble des recherches menées depuis la fin du XIXe siècle ayant abouti à la réfutation des prétentions de la discipline (voir ci-après).

Face à ces considérations, les défenseurs de l'astrologie tendent à en réduire le caractère déterministe. Selon certains astrologues, leur discipline n'a même pas pour but premier la prédiction de l'avenir[6], l'astrologie pouvant notamment être une voie du développement personnel[7].

Les croyances associées à l'astrologie restent populaires (voir ci-après). Un sondage mené en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne indique qu'une personne sur quatre pense que « la position des étoiles et des planètes peut affecter la vie d'une personne »[8].

Sommaire

Étymologie [modifier]

Le mot « astrologie » vient du grec ast??????a, de ?st???, astron, (« étoile ») et ????? (logos), dont la signification est liée à la notion de « discours » (????a est un suffixe désignant d'une manière générale une discipline ou une matière d'enseignement). Étymologiquement, l'astrologie est donc le « discours sur les astres » : elle s'intéresse principalement au soleil et aux planètes du système solaire et, dans une moindre mesure, aux étoiles (Spica, Antarès, Regulus, par exemple) et aux nébulosités (Andromède), appelés astres fixes ou étoiles fixes.

Définition [modifier]

Il existe un grand nombre de pratiques astrologiques différentes, mais certaines constantes se dégagent :

L'astrologie est l'étude des relations entre les affaires terrestres et les phénomènes célestes en général. Plus précisément elle repose sur quatre cycles principaux et leurs applications analogiques :

- le jour (astronomiquement la rotation de la Terre sur elle même)

- le mois (analogie astronomique: le cycle soli-lunaire)

- l'année (astronomiquement la rotation de la Terre autour du Soleil)

- la "grande année" (analogie astronomique: le cycle de la précession des équinoxes d'une durée d'environ 25800 ans)


A partir de ces cycles ont été mis au point diverses techniques dont les principales utilisent


- la position des planètes, des luminaires (Soleil et Lune), des comètes et des astéroïdes (depuis leur découverte au XIXe siècle)

  • sur (ou autour de) l'écliptique, un indicateur de leur trajectoire apparente dans le ciel, et/ou sur l'arrière-plan des étoiles et/ou des constellations, zodiacales et/ou autres.
  • par rapport aux autres (planètes, luminaires, etc.), en prêtant une attention particulière aux angles formés (les aspects : conjonction (0°) et opposition (180°), angles divers (carrés ((90°), trigones (120°), quintiles (72°, un cinquième de cercle) depuis Kepler, etc.)
  • dans le ciel local ( l'horizon, au zénith et au nadir) dont le découpage est utilisé de diverse manière et dont l'application la plus connue est l'ascendant ("système des maisons astrologiques").


- les cycles de ces corps célestes et de certains axes (axe des éclipses, axes des équinoxes et des solstices, essentiellement[9]) en tant

  • qu'ères dites astrologiques (s'étendant sur des millénaires)
  • que cycles régulateurs de la vie sur terre (cycles du Soleil, de la Lune mais aussi de Mars (presque deux ans), Jupiter (12 ans), Saturne(29 ans) et des autres planètes)
  • que systèmes doubles ou triples, à l'image du cycle soli-lunaire, marquant des périodes plus ou moins longues (cycle Jupiter-Saturne[10] dit de la Grande Conjonction[11] de 20 ans, traditionnellement associé au passage des décennies; cycle Uranus-Neptune: 170 ans; Neptune - Pluton: 495 ans)[12].

Astrologie et Astronomie [modifier]

On rencontre souvent l'affirmation selon laquelle les Anciens ne distinguaient pas l'astrologie de l'astronomie. Les astronomes grecs de l'Antiquité, même s'ils ne l'affirmaient pas explicitement, faisaient clairement la différence. Ptolémée traite d'astronomie et d'astrologie dans deux ouvrages distincts, respectivement l'Almageste et le Tetrabiblos.

L'astrologie s'est toujours nourrie des découvertes de l'astronomie. En effet, l'astrologie se fonde sur des calculs astronomiques pour établir les thèmes astraux, et souhaite utiliser les éphémérides les plus précises possible pour déterminer les positions des corps célestes. En outre, avant la diffusion à grande échelle de ces éphémérides (ou des logiciels qui les incluent), l'astrologue devait lui-même, et souvent à l'œil nu, déterminer les positions des astres. Il fallait donc nécessairement être aussi astronome avant de prétendre être astrologue.

Histoire de l'astrologie [modifier]

Origine historique [modifier]

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source.

Selon Geoffrey Cornelius et Paul Devereux, « plus d'un site archéologique antique présente des preuves irréfutables d'un alignement avec des phénomènes tels les levers de Soleil aux solstices et équinoxes, les couchers de Lune aux maxima et minima de déclinaison et, parfois, avec les étoiles ou les planètes. » [13]

Article détaillé : Archéoastronomie.
La Voie lactée. Au centre de l'image, le centre galactique.

Pour l'observateur contemporain comme pour son ancêtre paléolithique, le ciel nocturne est un motif d'émerveillement. La Voie lactée a été vue dans la plupart des cultures comme une sorte d'élément fluide primordial (Voir Interprétations mythologiques de la Voie lactée). Sur un plan astronomique, nous « venons » effectivement de ce grand ensemble -- c'est notre galaxie.

Ce n'est que bien plus tard dans l'histoire, avec Aristote, qu'allait être introduite la spéculation que la Voie lactée n'était qu'un phénomène atmosphérique infralunaire, croyance qui allait perdurer jusqu'au Moyen Âge.

Les astérismes sont reconnaissables par l'astronome moderne comme pour l'observateur paléolithique parce qu'ils présentent des régularités, que l'on nomme gestalts. La façon dont les observateurs perçoivent, de façon reproductible et prévisible, les constellations est un exemple paradigmatique dans la théorie de la perception gestaltiste.

Un ruban de pellicule de film déroulé
La constellation du Cygne, à la forme de croix caractéristique.
Cassiopée, aisément identifiable par sa forme en W.

Cependant, ce spectacle nocturne est remarquablement immuable. Si l'on excepte les occasionnelles météorites, seules les planètes (et bien entendu la Lune) se meuvent dans le ciel nocturne, sur ce qui semble être un chemin : l'écliptique. Ce sont ces processions, perçues comme irrégulières, et ces occasionnelles conjonctions qui sont les bases empiriques des théories astrologiques. Mercure et Vénus, qui sont plus proches du Soleil que la Terre l'est, semblent accompagner le Soleil, se trouvant tantôt « devant », tantôt « derrière » celui-ci (sur le chemin de l'écliptique), ce qui donnera lieu à des explications animistes.

La Lune, Mercure et Vénus presque en conjonction. Les planètes du système solaire et la Lune se déplacent sur ce qui semble être un chemin invisible, l'écliptique.

Selon certaines analyses, l'astrologie serait née du constat de relations entre des phénomènes terrestres et ces mouvements apparents (comme les saisons ou la conjonction entre la position de la Lune et du soleil et les marées) conduisant l'homme à créer un lien de cause à effet entre eux et parfois à diviniser les corps célestes. Dès lors, un travail d'observation (calcul des éphémérides, production de calendriers) aurait été mené de front avec un travail distinct d'interprétation d'abord à partir du soleil et de la lune seulement ("Luminaires") puis à partir de l'ensemble connu des corps célestes du système solaire.

L'idée d'une correspondance symbolique entre la configuration céleste et les affaires du monde a progressivement conduit à la construction d'un symbolisme astrologique.

Cette correspondance n'est d'ailleurs pas toujours analysée comme une influence des astres sur les affaires du monde (par laquelle l'humain ou les circonstances seraient déterminés par la position des astres, l'interprétation la plus populaire de l'astrologie), mais comme un miroir céleste des affaires du monde, qui ne l'influence pas mais le reflète, une lecture de la vie offerte aux hommes par les forces de la nature.

Les différents niveaux d'interprétation (conjectures physiques et conjectures humaines) cohabitent un certain temps, puis vont progressivement en se dissociant. Ce développement des pratiques donnera naissance à l'astronomie (qui s'en tient à l'observation, à la description et aux prédictions calendaires), laissant à l'astrologie les aspects ésotériques de conjectures sur les liens entre le ciel et la conduite des activités humaines.

Son support étant les astres, l'astrologie est l'une des pratiques divinatoires particulièrement répandues dans l'histoire des cultures. On peut ainsi citer l'existence spécifique d'astrologies maya, arabe, égyptienne, chinoise, indienne et bien sûr occidentale (dont il est principalement question dans cet article).

Antiquité orientale [modifier]

Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à 5000 ans, sous la forme de tablettes d'argile sur lesquelles ont été consignés tous les relevés des mouvements planétaires observés par des prêtres érudits de Mésopotamie[14]. Ces observations étaient faites dans un cadre religieux[15]. Le mouvement des astres étant perçu comme volonté divine, les prêtres ou astrologues servaient de traducteurs. Leurs connaissances étaient celles d'initiés, les enseignements des temples étant tenus secrets[16]. L'astrologie fut longtemps le privilège des seuls souverains. Cela peut être considéré comme l'origine de l'astronomie. La fonction de prêtre était liée à celle d'astrologue, car dans l'esprit des Babyloniens, des sacrifices ou des rites expiatoires pouvaient concilier les dieux[17]. Le fatalisme astral se développa tardivement, après la conquête de la Babylonie par le roi Perse Cyrus en 539 av. J-C. et la confrontation avec la doctrine de Zarathoustra[18].

La croyance en la prédétermination du caractère et de la destinée ouvrit la voie à l'astrologie individuelle. Les plus vieux horoscopes [19] connus proviennent de Babylone et datent de 410 av. J.-C[20]. L'historien W. E. Peuckert parle d'une première division du zodiaque en onze secteurs[21] opérée par les Sumériens qui serait devenue une division en douze secteurs du fait des Babyloniens. Selon Jean-Pierre Nicola [22], les premiers thèmes astraux individuels sont apparus lors du Ve siècle av. J.-C., avec une référence à douze signes. Ces douze signes sont énumérés dans un texte cunéiforme datant de 419 av. J.-C.; il s'agissait alors d'un zodiaque sidéral (correspondant aux constellations du zodiaque)[23].

Parallèlement à cette astrologie, des systèmes différents se forment en Chine, en Amérique précolombienne et sans doute dans d'autres civilisations. Mais l'astrologie chinoise et l'astrologie chaldéenne sont les seuls systèmes ayant perduré jusqu'à nos jours. Tous les systèmes d'astrologie actuellement connus dérivent d'un de ces deux systèmes (ou des deux, cas de l'astrologie tibétaine).

En Inde, les astrologues n'étaient pas d'anecdotiques prédicateurs. Ils avaient construit une « science des lumières célestes » et proposaient des remèdes pour les soucis du quotidien.

Antiquité gréco-romaine [modifier]

De Chaldée, l'astronomie-astrologie se répand en Grèce après les conquêtes d'Alexandre le Grand[24]. De là, elle se diffusera dans tout l'empire grec, en Inde, en Égypte puis jusqu'à la Rome antique tout en devenant plus structurée, moins religieuse et donc plus populaire. En Grèce, Hippocrate et Galien (à l'exemple, sans doute, des prêtres égyptiens) feront de l'astrologie l'un des fondements de la médecine, associée à la théorie des quatre éléments qui existait déjà auparavant[25]. Platon tient les astres pour « vivants divins et éternels », des « dieux visibles » (Timée, 39e-40d).

Dans son Histoire de l'astrologie[26], Wilhelm Knappich a écrit: « Sous l'influence des philosophes et des mathématiciens grecs, la divination babylonienne qui avait jusque-là un caractère général (N.B.: il veut dire collectif) devint l'astrologie individuelle hellénistique, création étrange se situant entre la religion astrale et la science, entre la spéculation métaphysique et l'expérience objective. Elle est parvenue jusqu'à nous avec ses contradictions et ses énigmes. »

La première synthèse magistrale de l'astrologie occidentale, le Tetrabiblos, fut écrite par l'alexandrin Ptolémée à l'époque de la domination romaine en 140 ap. J.C., posant les principes de ce qui va devenir l'astrologie moderne. Ce dernier a laïcisé l'astrologie héllénistique, ne faisant pas référence aux dieux grecs dans son exposé théorique, ce qui a permis sa large diffusion dans les mondes arabe et chrétien du Moyen Âge[27]. Compilateur plutôt que praticien, à la différence de Vettius Valens, Ptolémée a cherché à bâtir un modèle rationnel pour l'astrologie basé sur la doctrine aristotélicienne causaliste[28] et il a écarté les éléments qui le gênaient[29]. En particulier, les maisons astrologiques se voient attribuer une faible importance dans le Tetrabiblos[30] alors que Vettius Valens, qui est jugé plus représentatif des pratiques horoscopiques de cette époque, leur a accordé une grande place dans son œuvre[31].

Successeur d'Hipparque, qui a découvert la valeur de la précession des équinoxes[32], Ptolémée a remplacé le zodiaque sidéral, qui prenait pour point de repère une étoile fixe[33], par le zodiaque tropical commençant au point vernal. D'autres l'avaient précédé dans cette démarche, mais c'est l'autorité de Ptolémée qui fit vraiment école[34].

Astrologie arabe [modifier]

Zodiaque arabo-Musulman du XIIIe siècle - Les 12 Signes ainsi que les 7 planètes sont représentes par les caractéristiques classiques, assimilés à un dieu du Panthéon.

En l'an 529, l'empereur Justinien fit fermer les écoles de philosophie d'Athènes. Les érudits de l'époque, les maîtres du néo-platonisme, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides en Perse. L'astronomie, la médecine, la philosophie, etc. se développèrent intensément dans cette académie de Gundishapur où confluèrent des érudits de tous bords. Les conquêtes musulmanes s'emparèrent de Gundishapur qui avait une grande réputation. Cette école de Gundishapur eut une grande influence sur le développement de la civilisation arabo-musulmane. À la demande des califes, les auteurs de l'Antiquité, notamment Aristote furent traduits en arabe, souvent depuis le persan ou le syriaque. Vers 850, Alkindi (c'est-à-dire Ya' kûb ibn Isâk Sabbâh al Kindi), originaire de Bassorah, traduisit de nombreux textes en arabe, dont ceux d'Aristote, mais il écrivit aussi plus de 200 traités sur tous les sujets possibles, dont l'astronomie, qui à l'époque ne se distinguait pas de l'astrologie. Une de ses contributions la plus importante fut sa doctrine des conjonctions entre les planètes et leur influence sur les phénomènes naturels et sur les impulsions donnant naissance aux grands événements historiques. Son disciple, Albumasar (mort en 886) fut un astrologue de Bagdad qui propagea les idées d'Al-Kindi dans son « Liber magnarum coniunctionum » lequel eut une forte influence sur l'astrologie du Moyen Âge. Un autre astrologue important fut Thébit (mort en 901). Il était Sabéen, originaire d'Harran, où il recueillit les connaissances astrologiques mésopotamiennes qui vinrent enrichir les connaissances arabo-musulmanes. Il vécut à Bagdad et devint l'astrologue du calife d'Antioche. Il enseignait notamment que chaque planète possédait un daemon, c'est-à-dire un esprit ou une intelligence qui la guidait. L'astrologie arabe s'est tout spécialement développée grâce à l'afflux des érudits perses, syriens, juifs, etc. qui à partir de 850 affluèrent vers les nouveaux centres intellectuels créés par les califes de l'Islam. Le Juif Mashallah par exemple vécut à la cour d'Al Mansur. Il fut l'auteur d'une vingtaine de traités d'astrologie[35].

À la suite de l'occupation de l'Espagne par les Maures, l'astrologie revint en force dans la civilisation européenne au Moyen Âge[35].

Moyen Âge [modifier]

Le jugement dernier, peinture en style orthodoxe byzantin sur les murs du monastère Voronet construit en 1488 en Roumanie. On y voit, à gauche, le Paradis avec les Sants et l’Arbre de la Vie ; à droite les enfers avec des démons et le Feu qui descend dans les abysses, et, en haut, l’image contemplative du Christ tout puissant. À droite et à gauche du Christ, on voit les signes du zodiaque[36].

Pendant la période chrétienne, l’astrologie connaîtra une situation ambigüe. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle est pratiquée dans les cours royales, et continue à être étudiée par les érudits, même religieux (Albert le Grand, maître de Thomas d'Aquin, est l’auteur d’un traité d’astrologie). Charles V s’occupait d’astrologie et fonda à Paris un collège d’astrologues. Louis XI consultait les siens en toutes circonstances. Catherine de Médicis avait fait élever en son hôtel (Hôtel de Soissons) une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres. Elle rencontra Nostradamus et eût plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri. Louis XIII fut surnommé le juste, parce qu’il était né sous le signe de la Balance. L’astrologie est également en faveur sous les empereurs Charles IV du Saint-Empire, et Charles Quint avait prescrit l’enseignement de cette discipline, ce que préconisaient d’ailleurs beaucoup d’hommes éminents de l’époque. Elle fut à l’honneur à Rome sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X, et Paul III.

Renaissance [modifier]

À la Renaissance, la découverte de l’héliocentrisme du système solaire, qui pourtant a été imaginé et défendu par les astronomes / astrologues de l’époque, vient mettre à mal, selon certains, l'anthropocentrisme de l’astrologie : Pic de la Mirandole (puis Jérôme Savonarole reprenant les arguments de celui-ci) l’ont largement condamnée. Ce n’est pas le cas d’astronomes et astrologues comme Galilée et Kepler de même que Tycho Brahe, ou Cassini, le premier directeur de l’Observatoire de Paris.

Dans la préface de ses Tables Rudolphines, Kepler fait observer que l’astrologie, toute folle qu’elle est, est la fille d’une mère sage, et que la fille folle est indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère. Ce commentaire sera interprété par Voltaire, dans son Traité sur la tolérance (1767), de manière restrictive : « La superstition est à la religion ce que l’astrologie est à l’astronomie, la fille très folle d’une mère très sage ». La citation de Kepler a été souvent reprise erronément, et l'est encore aujourd'hui[37],[38] pour soutenir la thèse que les grands esprits de la Renaissance comme Galilée, Cassini ou Kepler n'étaient astrologues que par contrainte, pour avoir les moyens de s'adonner à la véritable science :

« Souvent les travaux astrologiques de Kepler et Tycho Brahe sont invoqués par les défenseurs de cette pseudo-science. Kepler est pourtant très clair sur sa valeur et justifie sans ambiguïté la pratique des prédictions en disant que la vénale astrologie permettrait à l'astronomie de vivre ».
Éric Lindemann (1999) L'astronomie Mécanique: une introduction par l'histoire de l'astronomie[39]

Elle ne visait pourtant que l'astrologie populaire, tant décriée pour ses excès et superstitions : « La philosophie, et par conséquent l'astrologie authentique, témoigne de l'œuvre de Dieu et est donc sacrée. Ce n'est en aucune manière une chose frivole. Pour ma part, je ne souhaite pas la déshonorer. »[40] Dans le titre d'un manifeste adressé aux intellectuels de son temps, Kepler leur demande d'écouter, dans cette controverse sur l'astrologie, une troisième voix, d'où son titre abrégé, Tertius Interviens (Warnung an etliche Gegner der astrologie das Kind nicht mit dem Bade auszuschütten - « avertissement aux adversaires de l'astrologie afin qu'ils ne jettent pas le bébé avec l'eau du bain »). La première (celle des médecins, philosophes et théologiens) ordonne d'abandonner l'astrologie, qui ne serait qu'une superstition -- la « fille folle de l'astronomie ». La seconde, celle des astrologues populaires, voudrait la conserver, avec toutes ses superstitions.

« J'ai souvent exprimé combien il était mal avisé de rejeter une chose complètement à cause de ses imperfections; par ce procédé, même la science médicale n'aurait été épargnée (...) Un nombre modeste de prédictions d'événements (de nature générales) effectuées au moyen de la prédiction des mouvements célestes sont bien fondées dans notre expérience[41].

Galilée, comme son confrère, ne doutait aucunement de la valeur de l'astrologie, bien au contraire : cela lui valut ses premiers ennuis avec l'Inquisition[42]. Depuis le Moyen Âge, et Thomas d'Aquin en particulier, il s'exerçait un lutte d'influence au sujet des événements célestes : Roger Bacon, « père de l'empirisme moderne », en aurait été une des premières victimes, puisqu'il aurait été emprisonné pour avoir osé affirmer que la naissance de Jésus-Christ était sous l'influence d'une Grande Conjonction (conjonction Jupiter-Saturne).

Le clergé surveillait ces astrologues qui, au cours de leurs prédictions, tendraient à franchir la limite qui sépare l'astrologie et la Théologie, et remplaceraient la Grâce de Dieu par le déterminisme des Astres. Galilée, dont on a conservé notamment le thème et celui d'une de ses filles, voyait les planètes comme d'importants facteurs causaux dans le développement de la personnalité, sans toutefois être aussi déterministe que ses accusateurs le prétendaient[42]. En effet, en 1604, un de ses domestiques, Signor Silverstro, l'aurait dénoncé aux autorités entre autres pour avoir professé une doctrine du fatalisme astral, pour (haver ragionato che le stelle, i pianeti at gl'influssi celestine necessitino. « avoir raisonné que les étoiles, les planètes et les influences célestes déterminaient (les événements) », accusation de la plus grande gravité pour l'Inquisition[42].

Loin de se rétracter lors de la publication du texte fondateur de l'astronomie moderne, le Sidereus Nuncius, où il décrit le comportement des corps gravitant autour de Jupiter, il récidive, en appelant, comme il le fera lors de sa confrontation avec Bellarmin, à l'observation plutôt qu'à la théorie[43], à la persuasion des non-scientifiques plutôt qu'aux argumentations avec les tenants des dogmes établis[44]

« Alors, qui ne sait pas que la clémence, la bonté du cœur, la douceur des mœurs, la splendeur de sang royal, la noblesse dans les fonctions publiques, une vaste étendue d'influence et de pouvoir sur les autres, qui ont tous fixé leur demeure commune et siègent en votre Altesse - qui, Dis-je, ne sait pas que ces qualités, en fonction de la providence de Dieu, de qui toutes les bonnes choses viennent, émanent de l'étoile la plus bénigne, de Jupiter? », une émanation relayée par l'ascendant de son Altesse :
« Jupiter, Jupiter, dis-je, au moment de la naissance de Votre Altesse avait déjà passé la lenteur des vapeurs ternes de l'horizon et occupait le Milieu du Ciel, à partir de quoi il éclairait l'angle de l'Est... » (angle de l'Est qui était régi par Jupiter puisque le monarque avait le Sagittaire à l'ascendant, comme le souligne Galilée[42].

Dès lors, il peut paraître étonnant que Galilée, tout comme Képler, aient entretenu des doutes sur la place véritable de l'astrologie au sein de la science. Tandis que Képler voyait dans la bonne astrologie une indication de tendances générales, et surtout une branche fondamentale de la philosophie[40], Galilée exprimait son étonnement devant le déterminisme astral absolu d'un Morin de Villefranche, mathématicien à Paris :

« Je suis étonné que Morin tienne en une estime extrêmement élevée l'astrologie judiciaire [l'astrologie prédictive] et sa conviction que ses conjectures (qui me semblent incertaines, sinon très incertaines) puissent établir la certitude de l'astrologie, et ce serait vraiment une chose merveilleuse si -- comme il le promet -- il pouvait, rusé comme il est, placer l'astrologie à la plus haute position des sciences de l'homme, et je vais attendre avec beaucoup de curiosité de voir cette innovation merveilleuse. »

En France, sous la pression des jésuites, Colbert la raye finalement des disciplines académiques et en interdit l’enseignement en faculté en 1666. Le poste d’astrologue royal est supprimé à cette époque. Un Essai de justification de l’astrologie judiciaire (BM. Angoulême MS 23) 1696 ne sera jamais publié[réf. nécessaire].

En Angleterre, elle ne sera rayée des disciplines académiques qu’un siècle plus tard. Isaac Newton l’étudie encore en université, « pour voir ce qu’il y a de vrai ». Pour des raisons religieuses, il s'opposait à l'astrologie judiciaire, mais ne contestait pas pour autant un lien astrologique entre les astres et les affaires humaines[45]. Dans sa Chronology of Ancient Kingdoms, Amended(Chronologie des anciens royaumes, amendée), il décrit comment l'astrologie serait née de sa mère, l'astronomie :

« After the study of astronomy was set on foot for use of navigation... and Nechepsos (sic) or Nicepsos (sic) King of Sais, by the assistance of Petosiris a Priest of Egypt, invented Astrology, grounding it upon the aspects of the Planets, and the qualities of the men and women to whom they were dedicated.... »[46]

De fait, les premières tables lunaires calculées ensuite d’après la théorie de Newton, furent d’abord destinées à servir aux observations des astrologues[réf. nécessaire].

Mosaïque du VIe siècle de la synagogue de Beit Alpha, Israël, représentant les signes du zodiaque.

Le Judaïsme pour sa part, en dépit de mises en garde dans le Talmud à propos du "Mazal" -terme qui désigne les constellations- fait largement appel, au Moyen Âge, à l'astrologie pour ses commentaires de la Bible, notamment chez Abraham Ibn Ezra, par ailleurs auteur de traités d'astrologie qui seront traduits en ancien français et en latin[47]. Mais l'influence de Maimonide marquera durablement le judaïsme moderne par son rejet de l'astrologie avec sa Lettre aux Juifs de Provence et son Épître au Yémen,où l'on dénonce l'incapacité des astrologues de Pharaon et de Nabuchodonosor II de prévoir leur future débâcle.

Glyphes astrologiques représentant le Soleil, la Lune, Pluton et les planètes (comprenant la Terre).

Des Lumières à l'époque moderne [modifier]

L'astrologie est considérée par les penseurs des Lumières comme l'exemple archétypal de la superstition, de la croyance dans des forces occultes et supérieures[48]. Pour eux, combattre l'astrologie semble relever d'un combat général ainsi que d'un engagement politique en faveur de la laïcité et du rationalisme, contre l'obscurantisme. Assez paradoxalement, leurs arguments critiques contre l'astrologie apparaissent moins logiques que rhétoriques (utilisation d'arguments principalement polémiques[49] ou d'autorité[50] plutôt qu'une démarche raisonnée).

En cette toute fin du XVIIIe siècle, époque du rationalisme triomphant, le divorce entre l'astronomie et l'astrologie est ainsi finalement prononcé. En France, l'astrologie se cantonna longtemps à des milieux ésotérico-clandestins (spirites, kabbalistes, théosophes...)[51]. Dans l'Empire britannique, son statut évolua avec le théosophe Alan Leo, qui en fit plus un outil d'analyse caractérologique que de prédiction, tout en soutenant que "Le caractère fait le destin"[52].

L'astrologie réapparaît dans le champ scientifique par la porte de la psychologie des profondeurs. Au cours de son exploration des symboles anciens, Carl Gustav Jung dit découvrir, contre toute attente, une relation tenace entre l'astrologie et la psychologie :

« Ce qui est surprenant, c'est qu'il y a vraiment une curieuse coïncidence entre les faits astrologiques et les faits psychologiques, de sorte que l'on peut isoler un moment dans le temps à partir des caractéristiques d'un individu, et aussi, l'on peut déduire des caractéristiques d'un moment dans le temps. »[53]

Au XXe siècle, l'astrologie réapparaît dans des almanachs, magazines, puis émissions radiophoniques. L'astrologie trouve aussi une place considérable dans le mouvement New Age. Ses nouvelles versions affirment intégrer les valeurs symboliques des planètes orbitant au-delà de Saturne et des astéroïdes ainsi que de nouvelles théories, comme l'astrologie statistique.

Pratiques actuelles [modifier]

Les signes du zodiaque, gravure sur bois du XVIe siècle

L'astrologie recouvre au début du XXIe siècle des pratiques et des approches très différentes, au point qu'il est plus juste de parler d'astrologies au pluriel.

Il existe de nombreuses écoles : astrologie psychologique, astrologie conditionaliste, astrologie karmique, astrologie humaniste, etc..

Ces pratiques astrologiques diffèrent à la fois par leurs symboliques, par les techniques utilisées, et selon les objets ou domaines auxquels elles sont appliquées, que ce soit par exemple en psychologie, ou comme technique de prévision, en politique, en bourse, en médecine ou encore à la marche du monde (Astrologie mondiale). La symbolique des astres et de leurs mouvements est très souple, pouvant changer suivant le contexte et l'école de l'astrologue. Chaque objet a des symboliques propres et parfois des techniques particulières.

Les astrologies les plus en vogue actuellement en occident sont l'astrologie occidentale, fondée sur le calendrier solaire, et l'astrologie chinoise, fondée sur le calendrier chinois. Cette dernière s'est répandue en Europe occidentale vers la fin des années 1970[réf. nécessaire].

Si sa pratique de base reste l'établissement d'une carte du ciel, l'astrologie occidentale est en constante évolution, ce qui induit un certain nombre de divergences entre astrologues. Ces divergences existaient dès l'époque traditionnelle, portant entre autres sur les différentes méthodes pour le calcul des positions des maisons, et renvoyant surtout à différentes écoles d'interprétation.

Article connexe : Horoscope.

Au XXe siècle, l’astrologie connaît un regain d’intérêt avec une approche nouvelle. Des ingénieurs, psychologues et statisticiens abordent cette discipline à l'aide d'une approche statistique.

Aujourd'hui, on peut diviser l'astrologie occidentale en trois branches :

  1. une astrologie individuelle, qui s'intéresse au thème de naissance d'un individu,
    • soit sous l'angle de sa psychologie pour lui faire prendre conscience de lui-même (astrologie fortement influencée par la psychologie et les approches psychanalysantes) ;
    • soit sous l'angle de son chemin de vie, pour lui indiquer les différentes phases de sa vie, moments de transformation, et périodes critiques ;
    • soit sous l'angle de ses relations avec les autres, en mettant en relation les thèmes de naissance de plusieurs personnes.
  2. l'astrologie des horoscopes, directement héritée du Moyen Âge, remise en vogue par les magazines commerciaux dans sa version populaire, qui prétend prédire pour chaque signe astral, les grandes tendances du moment. Cette astrologie devrait probablement plus être considérée sous l'angle du phénomène social, car elle est extrêmement populaire malgré son imprécision fondamentale. Pour cette raison, cette caricature de l'astrologie discrédite probablement l'astrologie « sérieuse ». Fondé (quand il est établi sérieusement) sur une version simplifiée des modèles astrologiques classiques, l'horoscope est généralement considéré par le public qui en est friand, comme une simple distraction sans implications.
  3. l'astrologie événementielle, qu'il s'agisse de prédire les grands évènements (Astrologie mondiale) ou l'évolution de la bourse. L'astrologie boursière a fait son apparition dans les années 1930, avec Gustave Lambert Brahy, son but étant de prévoir l'évolution des indices boursiers[54].
  4. l'astrologie en cartomancie, qui affine les prédictions des tirages de cartes grâce aux influences astrales représentées sur les lames d'oracles. Les planètes ou astres du système solaire deviennent ici support de voyance.

Ces pratiques sont aujourd'hui toutes sujettes à critiques et à controverses. Malgré l'apparence scientifique que pourraient donner l'usage affiché de calculs compliqués, la précision des dates de naissance (heure, géographie...) et le recours quasi-systématique à l'ordinateur, l'astrologie est considérée comme une pseudo-science (ou superstition) par la communauté scientifique.

Controverse [modifier]

Généralités [modifier]

L'astronome Copernic en conversation avec Dieu, Jan Matejko, 1872

L'astrologie est depuis longtemps un sujet de controverse et de critiques de type philosophique, théologique, scientifique ou encore épistémologique. Essentiellement développés autour de l'astrologie occidentale, les éléments des débats se sont peu à peu généralisés à l'ensemble des pratiques astrologiques. Parfois condamnée dans l'Antiquité, l'astrologie, au même titre que tous les arts divinatoires, est interdite par la Bible[55] ; elle est peu à peu rejetée par la science qui lui reproche son absence de base rationnelle. Augustin d'Hippone, dès le IVe siècle, (« De civitate Dei », VIII, xix) s'élève sur cette base contre la confusion faite entre l'astrologie et l'astronomie.

Ce débat sur les causes, bien que toujours présent, s'est aujourd'hui élargi à une critique objective de la réalité des effets décrits par les astrologues. Actuellement, l'astrologie n'est pas reconnue comme une science, celle-ci ne disposant pas de bases rationnelles ni de preuves expérimentales, et n'ayant pas non plus le caractère de réfutabilité nécessaire pour être acceptée comme théorie scientifique. Néanmoins, les défenseurs de l'astrologie affirment que leur expérience personnelle montre des effets indéniables.

L'astrologie n'ayant pas de cadre de référence rigoureux (méthodologie scientifique, recherche reconnue, publication scientifique vérifiée, etc.), elle a pu être utilisée par des charlatans ou des escrocs.

De ce constat s’est développé un certain nombre de procédés d'analyses et de protocoles d'études destinés à éclairer de façon objective les différents phénomènes.

Se référant au principe fondamental qu'il n'y a pas d'effet sans cause, la science relève deux objections majeures quant à la réalité des phénomènes mis en jeu : - l'absence d'effet : les prédictions astrologiques ne font pas mieux que le hasard. - l'absence de cause : il n'y a aucun mécanisme justifiant une quelconque influence astrale. La recherche systématique des effets a conduit aux travaux dans le domaine de l'astrologie statistique. Quant à l'absence de cause, rédhibitoire pour un scientifique, elle n'est généralement pas reçue comme un argument pertinent par le monde astrologique, dont la vision du monde se fonde sur l'analogie plus que sur les causes efficientes.

Une autre critique de l'astrologie tient dans les modifications que les astrologues eux même introduisirent dans leurs méthodes pour prendre en compte les planètes du système solaire au fur et à mesure de leurs découvertes. Par exemple Pluton n'est associée au signe du Scorpion que très récemment puisqu'elle n'a été découverte qu'en 1930. Paradoxalement Pluton n'est plus considérée comme une planète depuis 2006 et sa masse est inférieure à celle de la planète naine Éris

Problématique contemporaine [modifier]

L'image négative (charlatanerie) de l'astrologie impliquerait que le scientifique qui souhaiterait la défendre publiquement, ou en faire une promotion plus ou moins volontaire, coure le risque d'être discrédité par ses pairs (voir l'affaire Michel Maffesoli - Elizabeth Teissier[56]). Cette objection est partiellement valide, en tant qu'elle met en lumière la tension interne entre « science établie » et la liberté de recherche scientifique (domaines d'études). La critique de l'astrologie par les philosophes des Lumières reste à cet égard l'exemple historique le plus célèbre d'une « critique de principe ».

De nombreux protocoles d'expérimentation ont été proposés aux astrologues depuis les années 1970, et de nombreux chercheurs du début du siècle se sont attelés à une étude statistique de l'astrologie. Les expérimentations menées dans ce domaine sont cependant limitées par l'absence d'une définition précise de l'effet recherché, et les difficultés de sa caractérisation éventuelle.

La motivation de la lutte contre l'obscurantisme n'est pas en soi un argument contre l'astrologie. Elle peut néanmoins sous-tendre un discours réellement argumenté. La confusion entre les dimensions idéologiques et argumentatives génère un débat souvent stérile, difficilement analysable[57].

Objections to astrology : le manifeste de 1975 [modifier]

Un manifeste contre l'astrologie a été publié en 1975 par un certain nombre de sommités[58],[59]. Celles-ci présentent simultanément des faits critiques, et des affirmations polémiques, notamment lorsqu'elle décrivent l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens ». Cette dévalorisation est souvent la seule partie du manifeste retenue par les partisans de l'astrologie, qui le résument comme un simple « rejet sans examen » de leur pratique.

Les arguments[58]

« Autrefois, les gens croyaient aux prédictions et avis des astrologues, car l’astrologie était comprise dans leur vision magique du monde. Ils considéraient les objets célestes comme les lieux de résidence ou les augures des dieux et, donc, les associaient à des événements terrestres; »
  • Les corps célestes sont trop lointains pour exercer quelque influence gravitationnelle ou autre
« [...] ils n’avaient aucune idée des distances considérables entre la Terre, les planètes et les étoiles. Maintenant que ces distances peuvent être et ont été calculées, nous pouvons comprendre à quel point sont infimes les effets gravitationnels ou autres produits par des planètes si éloignées, sans parler des étoiles tellement plus lointaines. »
  • Notre destin nous appartient
« Pourquoi croit-on à l’astrologie ? En ces temps d’incertitude, beaucoup de gens désirent le réconfort que procurent les conseils au moment d'une prise de décision. Ils voudraient croire en une destinée établie par des forces célestes au-delà de leur contrôle. Cependant, nous devons tous affronter la réalité et devons comprendre que notre avenir dépend de nous, non pas des étoiles. »

La réplique de Paul Feyerabend [modifier]

Paul Feyerabend, un philosophe des sciences qui s'est particulièrement intéressé aux théories physiques, remarque dans ce manifeste un ton religieux, une ignorance et des méthodes autoritaires qu'il compare, mais de façon désavantageuse, avec le Malleus Maleficarum, le manuel de lutte contre la sorcellerie de l'Église catholique publié en 1484[60],[61]. Dans ce manuel, dit-il, l'explication de la sorcellerie est pluraliste, incluant même de possibles étiologies matérialistes (bien que l'explication démonologique ait prévalu habituellement). Feyerabend opine : « Les auteurs du Malleus Maleficarum connaissent le sujet, connaissent leurs opposants, ils donnent une description correcte des positions de leurs opposants, ils présentent une argumentation contre ces positions et utilisent les meilleures connaissances du temps dans leurs arguments ». Le manifeste des 186 scientifiques contre l'astrologie ne présente pas ces qualités, d'après Feyerabend, mais ressemble de façon littérale à la bulle du Pape Innocent VIII présentée en introduction du manuel de 1484.

Au Professeur Bok qui affirme « clairement et sans équivoque » que la science moderne n'apporte aucun soutien, plutôt un « soutien négatif », aux principes de l'astrologie, Feyerabend oppose des « concepts modernes de l'astronomie et de la physique de l'espace »[62] : les plasmas planétaires, baignant dans une atmosphère solaire qui s'étend bien au-delà de la terre, interagissent entre eux et avec le soleil de telle manière que l'activité solaire peut être prédite en regardant les positions des planètes. L'astronome Percy Seymour développera cette hypothèse plus avant dans les années 1990-2000[63],[64].

Feyerabend ajoute que la science est à même d'évaluer combien l'influence de l'activité solaire est précise, notamment dans son action sur le potentiel électrique des arbres ; qu'il est plausible que cette activité influe sur le comportement des molécules d'eau ; que la biologie présente des exemples de sensibilité extrêmement fine aux variations de l'environnement. Ces arguments n'ont pas pour but premier de prouver l'astrologie, mais de réfuter les prétentions des 186 scientifiques à une connaissance suffisante de la science pour conclure à l'implausibilité de l'astrologie.

Concernant l'argument des origines magiques de l'astrologie, Feyerabend réplique que cette méthode de réfutation est non seulement trop englobante, puisqu'elle mènerait à exclure bien plus que l'astrologie, mais qu'elle repose sur des postulats de l'anthropologie maintenant « antédiluviens ». Enfin, au sujet du déterminisme simpliste et rassurant de l'astrologie, Feyerabend renvoie les 186 scientifiques aux méthodes d'évaluation psychologiques (tests, questionnaires) couramment utilisées en clinique, qui elles aussi « jouent sur la tendance humaine a emprunter les chemins les plus faciles » et se substituent à une "pensée honnête" et soutenue »[65]. L'idée que les astres inclinent mais ne déterminent point – pour les 186 scientifiques, un rempart contre la réfutation – est rapprochée d'autres approches partiellement déterministes dont, notamment, la génétique, ce qui fait dire à Feyerabend que l'astrologie n'est pas la seule à proposer un déterminisme non univoque.

Argument de la difficulté épistémologique [modifier]

D'après les critiques [modifier]

L'impossibilité épistémologique de démontrer l'inexistence d'une chose illustre partiellement la difficulté intrinsèque du débat.

Il est en effet impossible de rejeter « a priori » la possible existence d'une influence des astres («absence de preuve n'est pas preuve de l'absence[66]»).

Cependant, avec la longue histoire des recherches sur l'astrologie (pratique souvent prédictive), on dispose d'une accumulation d'études réfutant un grand nombre des paradigmes populaires de l'astrologie (voir partie consacrée à l'étude des paradigmes de l'astrologie).

Dès lors, s'il existe une influence des astres, celle-ci semble ne pas être correctement prise en compte par les astrologies existantes.

En effet, au-delà de la recherche d'une théorie démontrant la possibilité d'un effet des astres, les travaux méthodiques cherchant à prouver l'existence de corrélations entre les évènements astrologiques et leurs supposés effets aboutissent à l'infirmation des paradigmes astrologiques. Or, pour pouvoir valider les hypothèses de l'astrologie, il est ab minima nécessaire d'observer un effet, avant même de chercher à en expliquer ses tenants.

L'argument de la difficulté épistémologique du dialogue apparaît en fait fallacieux. En effet, l'astrologie est une pratique qui ne fournit pas les outils de sa propre réfutabilité, et qui reste par le fait hors du champ d'analyse de l'épistémologie. L'attitude des astrologues est de fait l'exemple retenu par Popper d'un discours qui refuse sa propre réfutation (ou « falsification » selon une mauvaise traduction : on entend par là sa possibilité d'être contredite, réfutée), interdisant ainsi une critique objective de ses affirmations.

L'astrologie cherche parfois à produire l'illusion de sa réfutabilité.[non neutre] Certaines études menées par des astrologues retiennent des dispositifs expérimentaux qui tendent à produire des résultats systématiquement positifs[67].

Dans leur critique de l'astrologie, les astronomes Zarka et Biraud donnent à penser que les personnes qui cherchent à faire entrer l'astrologie dans le champ de la réfutabilité manquent de probité. Ils affirment qu'il n'y a:

qu'« une seule méthode de test (puisqu'il) n'est pas nécessaire que l'influence d'un phénomène sur un autre soit observée (mesurée) et expliquée : l'une des deux conditions suffit » ... on ne dispose pour démontrer une absence de relation que de la méthode statistique. ... il faut rappeler ici les conditions fondamentales devant être respectées pour garantir la validité scientifique de toute analyse de ce type :
(1) définir rigoureusement le protocole expérimental avant l'expérience et s'y tenir;
(2) vérifier le caractère significatif des résultats obtenus (tests de confiance, analyse des biais possibles, etc.);
(3) s'engager à publier tous les résultats obtenus, clairement et sous contrôle.
4.2 - Résultats positifs ...
Dans le cas des tests astrologiques, ... ce sont les conditions (1) et (3) des expériences qui ne sont pas correctes. ... Par exemple, dans les études des Gauquelin sur les corrélations entre métier et signe de naissance (Effet Mars), des corrélations significatives sont obtenues, mais pour combien d'essais ? Si on essaie au hasard 1000 corrélations, l'une d'elles sera sans doute significative à une chance sur mille ! De plus, de nombreux biais sont possibles, comme l'influence - consciente ou non - de l'astrologie dans l'orientation du choix du métier. Enfin, comme on a le choix entre de très nombreuses caractéristiques astrologiques à corréler au métier des gens, il est facile d'en trouver "qui marchent mieux". ... les Gauquelin ont publié non seulement les travaux de leur "Laboratoire d'Étude des Relations entre Rythmes Cosmiques et Psychophysiologiques" 1970, mais aussi des livres qui prennent la défense de l'astrologie [1955, 1966]. Quel astronome penserait à "défendre" l'astronomie ? ...
En conséquence, on ne peut avoir aucune confiance dans les quelques expériences qui sont toujours citées comme positives !

En ce qui concerne les efforts déployés (ou non) pour étudier la plausibilité scientifique de l'astrologie (« expliquer »), Zarka et Biraud jugent que

c'est fondamentalement aux astrologues de chercher la justification physique de leur pratique, et non aux scientifiques d'en démontrer pour eux l'inexistence (tâche logiquement impossible). Le problème est que les astrologues, mercantiles ou "sérieux", ne se préoccupent pas le moins du monde de cette question[68].

D'après les tenants d'une future science astrologique [modifier]

Selon Robert Hand, un des auteurs majeurs dans le champ de l'astrologie, une future science de l'astrologie devrait avant tout s'attaquer au paradigme « mécaniste-matérialiste » dominant et seulement en second lieu s'investir dans l'amélioration de la pratique astrologique actuelle. La science et l'art de l'astrologie devraient être distingués. Les difficultés qu'il y a à édifier une science de l'astrologie ne sont pas seulement attribuables au fait que « plusieurs idées astrologiques sont si mal formulées, si vaseuses[69] que personne ne pourrait dire ce qu'elles impliquent en termes de conséquences observables [et] que certaines "hypothèses" astrologiques sont trop floues pour être testées. » Pour Robert Hand, la formulation d'hypothèses non-mécanistes est essentielle pour appréhender scientifiquement l'astrologie[70].

Patrice Guinard, philosophe, seiziémiste et fondateur du Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA) constatait en 2010 que la doxa parmi les astrologues était que l'astrologie ne fonctionnait que dans le tête-à-tête entre l'astrologue et son client, que l'astrologie était devenue, dans bien des cas, ce que le discours orthodoxe en avait dit lorsqu'elle a été chassée des institutions : un « savoir-placebo » ne faisant pas usage de la notion de sympathie[71] comme principe explicatif, mais comme outil commode dans la relation de l'astrologue à son client[72].

Question de l'engouement du public [modifier]

L'ensemble de ces polémiques présente un « cas d'école » d'un intérêt indéniable pour la Sociologie des sciences et l'épistémologie.

L'engouement de vastes publics pour une pratique sans effets démontrés continue d'être mis en question, de façon souvent très rigoureuse et critique, par un grand nombre d'épistémologistes et de sociologues. Les représentants des sceptiques (sceptiques anglo-saxons ou français) expliquent l'intérêt pour les horoscopes par l'effet Barnum et ses corollaires. Ces analyses les amènent à considérer publiquement l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens »[73]. Ceci est la position généralement adoptée par le monde scientifique.

Le constat de l'engouement du public invite aussi à une double réflexion sur ses implications économiques (multiplication des applications de l'astrologie aux domaines les plus variés, astrologie boursière, astrologie hippique, etc.), mais aussi sur ses effets psychologiques (comportements induits par la croyance).

Nature du phénomène étudié par l'astrologie [modifier]

Confrontation aux connaissances physiques et astronomiques [modifier]

Si astrologie et astronomie ont en commun leurs racines historiques, les deux pratiques sont maintenant détachées et distinctes. L'astrologie ne peut être élevée au rang des sciences physiques en raison de la maigre reproductibilité de ses résultats et de l’absence de causalité établie. Certains invoquent un phénomène acausal (sans lien de cause à effet), la synchronicité jungiennne.

Influence des étoiles [modifier]

L'astrologie occidentale prétend que les influences sont le fait des planètes et non des étoiles (qui sont à des années-lumière de nous). L'argument raisonnable selon lequel les étoiles sont trop loin pour avoir une influence physique sur nous s'appliquerait à l'astrologie sidérale, mais pas à l'astrologie conventionnelle, dite « tropicale ».[citation nécessaire]

Pour cette dernière, les planètes seules ont une influence, les constellations servant de repère (comme les chiffres sur une horloge). En d'autres termes, l'astrologie tropicale ne s'intéresse qu'à des corps appartenant au système solaire, et à leurs déplacements par rapport au zodiaque tropical, qui est délimité par les axes des solstices et des équinoxes.


Astrologie tropicale [modifier]

Position de la bande zodiacale au fil de l'année : Les quatre sphères représentent les positions du Soleil au début de chaque saison. Le plan horizontal vert représente la terre ferme (l'horizon physique) pour une personne située sur le 50e parallèle. Noter la trajectoire de ces sphères et la durée de leur trajet au-dessus et en dessous de l'horizon, ainsi que les lieux de leurs couchers et levers. Les cercles verts et rouge représentent les tropiques et l'équateur, respectivement, projetés dans le ciel.

Cette animation, qui décrit les quatre cas de figure correspondant aux levers et couchers du soleil au début de chaque saison, s'applique également aux planètes du système solaire, puisqu'elles sont toutes plus ou moins sur l'écliptique (qui est représenté ici par le disque bleu). Se levant vers l'est et se couchant vers l'ouest[74], ces quatre sphères représentant le soleil décrivent le comportement des planètes sur le plan de l'écliptique, à la différence près que leurs levers et couchers peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée (exceptions faites de Mercure et Vénus, dont le passage à l'horizon est toujours juste « avant » ou juste « après » celui du soleil). Le cercle vert « en bas », au sud, correspond au tropique du Capricorne et au signe ainsi nommé; le cercle « en haut », au nord, correspond au tropique du Cancer et au signe qui porte ce nom. Ainsi, une planète en Capricorne est une planète qui, comme le soleil au début de l'hiver, séjourne longtemps chaque jour sous l'horizon, invisible, et s'élève peu dans le ciel (pour les latitudes Nord). Une planète en Balance, comme le soleil à l'automne, a un comportement "équilibré", en ce qu'elle passe autant de temps visible qu'elle en passe sous l'horizon.

Les douze divisions du zodiaque tropical sont fondées sur ces données de base. Les signes cardinaux sont définis par les axes des solstices et des équinoxes et correspondent aux premiers mois de chaque saison; les signes mutables sont ceux qui précèdent les signes cardinaux (ce sont les signes des mutations qui précèdent l'avènement d'une nouvelle saison) et les signes fixes sont les quatre secteurs de l'écliptique qui restent, qui ne se définissent pas par rapport à un seul axe, mais deux. Les signes fixes sont plus difficiles à circonscrire, selon les astrologues.

Ce système ne dépend pas de la position des constellations.

Influence des planètes [modifier]

L'argument d'une influence gravitationnelle a parfois été avancé pour justifier l'existence d'une action à distance[réf. nécessaire], et de ce fait, certains astrologues font des calculs astrologiques sur une base héliocentrique, ce qui pourrait sembler cohérent avec l'explication d'une influence gravitationnelle des configurations planétaires sur l'activité solaire.

À ce jour, aucun effet direct des planètes sur le corps humain n'a été rigoureusement observé. Par ailleurs, les forces d'attraction en jeu lors du simple phénomène d'attraction Terre-Lune sont, à l'échelle du corps humain, infiniment moins importantes que ceux qu'exercerait un immeuble ou une armoire.

Enfin, les recherches statistiques (voir Étude statistique de l'astrologie) qui auraient pu permettre de déceler une régularité des phénomènes astrologiques (influences) ne permettent pas de conclure à l'existence d'une telle régularité.

Problématique du rapport entre signes et constellations [modifier]

Les signes du Zodiaque, qui servent de cadre de référence et d'analyse, correspondent par analogie à des constellations situées sur l'écliptique.

Les calculs des astrologues[75] se rapportent à un zodiaque tropical, dont le point zéro est le point vernal. Ils ont constaté, depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. (voir Hipparque), un « déplacement » des constellations dans le ciel (de 1° tous les 72 ans). Cette dérive est liée au phénomène de précession des équinoxes, qui est dû à la nutation des pôles (le pôle nord céleste se déplace sur l'arrière-plan des constellations circumpolaires).
Le phénomène de la précession des équinoxes entraîne une divergence entre la position des astres dans le zodiaque tropical et leur position dans les constellations dont elles tirent leurs noms. Aujourd'hui le zodiaque tropical est décalé de près d'un signe par rapport au zodiaque des étoiles[76].

Les passages des planètes dans les limites des constellations ne correspondent donc pas à celui des planètes dans les signes. Ce fait conduit à un argument astronomique, souvent présenté par les détracteurs de l'astrologie : les rapports dans les horoscopes décrivent un état des lieux révolu depuis plusieurs centaines d'années. Cet argument a récemment mené à un regain de popularité, en Occident, des astrologies sidérales orientales (Jyotish, en particulier), qu'on suppose plus « concrètes » que celles conçues selon le cadre de référence « abstrait », mathématique (typique du rationalisme occidental, selon certains critiques) des axes des solstices et des équinoxes.

D'autre part, lors de sa course le long du zodiaque tout au long de l'année, le soleil traverse treize constellations, les douze du zodiaque plus Ophiuchus. Cette dernière ne fait pas partie des constellations prises en compte par l'astrologie. De plus les planètes – qui peuvent s'éloigner de l'écliptique de sept à huit degrés – traversent parfois d'autres constellations[77]: Orion, la Baleine, le Corbeau ou la Coupe, le Sextant...

Les partisans de l'astrologie réfutent ces arguments en considérant qu'ils résultent d'une confusion entre signes et constellations du zodiaque. Les « signes » sont des secteurs de l'écliptique réguliers de 30°, décomptés à partir du point vernal. Il ne s'agirait pas d'un système de repérage arbitraire, mais d'un découpage élémentaire de l'écliptique selon l'obliquité de la terre, découpage qui a d'ailleurs été utilisé par les astronomes jusqu'au XVIIIe siècle. Les signes n'auraient donc, dès l'origine, qu'un rapport lointain avec les constellations du même nom, dont les limites et positions sont irrégulières.

Articles détaillés : Zodiaque et Signe astrologique.

Problème des saisons [modifier]

Le symbolisme des signes astrologiques est lié à la saison prévalente dans l'hémisphère nord (le Bélier est le signe du printemps, le Capricorne est le signe de l'hiver, etc.), mais dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées, ce qui n'est pas sans poser un problème quant à la validité du modèle astrologique. Les partisans de l'astrologie sidérale trouvent là un argument pour défendre leur cause. Un partisan de l'astrologie tropicale, François Villée, résout ce problème en disant que chaque signe a un signe opposé qui lui est complémentaire dans sa façon principale d'aborder l'existence, d'où la nécessité de « travailler non pas par signe mais par axes de deux signes opposés et complémentaires »[78]

Confrontation avec un échantillon témoin [modifier]

Contrairement à des pratiquants d'autres disciplines ésotériques, certains astrologues annoncent qu'ils peuvent prévoir, notamment, des événements très précis et facilement vérifiables. En ce sens, des protocoles de tests permettant de les mettre à l'épreuve sont aisés à mettre en place[79]. Ces protocoles comparent les prévisions des astrologues sur des sujets précis à des prévisions aléatoires émises par des sceptiques ou des ordinateurs. Les prévisions des astrologues sont alors validées si elles sont de meilleure qualité que les prévisions aléatoires. On peut citer le test sur 22 prévisions de l'an 2000 entre Elisabeth Tessier qui écrit régulièrement qu'elle situe son niveau de réussite à 80 %, voire 90 %, un sceptique et un ordinateur. Résultat : Ordinateur 8 réussites, Elisabeth Tessier et Sceptique 7 réussites[80]. De nombreuses expériences de ce type ont eu lieu.

Le cercle zététique de l’université de Nice a créé le Défi zététique international. L’intérêt de ce dernier test est qu’en échange d’un test gratuit, l’astrologue reçoit 200 000 euros en cas de succès. Comme le risque financier est nul pour un gain potentiel énorme, on peut estimer que les astrologues ne se présentant pas à ces tests ne croient pas à leur don. Après quelques années de fonctionnement, très peu d’astrologues ont concouru, le test fut arrêté faute de combattants. Toutes disciplines confondues, il y a eu 250 tests et aucun réussi[81].

Un autre test réalisé sur 100 personnes qui jugeaient l'exactitude des prévisions que l'on faisait sur eux montrait que les astrologues avaient exactement le même taux de succès qu'un système aléatoire[82].

Approche statistique [modifier]

Effet Mars: Distribution de Mars dans le ciel de naissance d'athlètes, d'après Gauquelin.
Article détaillé : Astrologie statistique.

En 1993 paraît dans Les cahiers conditionnalistes une étude statistique non scientifique [83] qui vise à démontrer une corrélation entre les aspects Mercure-Saturne et les qualités de joueur d'échecs.

L'astrologie statistique est d'ailleurs une activité très marginale, dont les principes méthodologiques de base ne sont pas nécessairement (re-)connus des astrologues.

Question des succès prédictifs [modifier]

Les prédictions et les conjectures astrologiques sont soumises à la double question de la précision de l'information formulée et de la subjectivité de son destinataire. Il semble intéressant pour qui manipule les résultats d'une prédiction d'analyser le degré d'information qu'elle contient, c’est-à-dire à la fois son caractère informatif réel (voir effet Barnum) et la quantité d'éléments présentés.

Plusieurs éléments cités aux points précédents (confrontation à un échantillon témoin et approche statistique) apportent une explication objective à l'existence de nombreux succès prédictifs de la part des astrologues.

En effet, l'illusion statistique qui consiste à ne présenter que les « succès » (cas des fraudes caractérisées) soit à ne se souvenir que des prédictions efficientes (phénomène purement psychologique) explique de façon rigoureuse une partie réelle des succès présents dans l'imaginaire populaire.

Par ailleurs, certains succès prédictifs s'expliquent par la probabilité objective de l'occurrence d'un évènement.

Exemple fameux : prédire la mort d'un pape dans l'année, durant les dernières années de la vie de Jean-Paul II, était pour les astrologues un pari apparemment facile au vu de la très mauvaise santé du souverain pontife. Sa longévité a infirmé année après année ces prédictions, présentées comme solides. Il est à noter que l'année de sa mort, ces mêmes astrologues pouvaient comptabiliser cette prédiction comme un « succès ».

Les bilans prédictifs des astrologues (récapitulation des prédictions justes, au terme d'une série de séances ou d'une année) ne présentent généralement que les « succès » prédictifs, occultant les erreurs. Si l'on suppose la précision égale des prédictions, cette comparaison s'avèrerait pourtant intéressante. La constitution d'un grand nombre de ces bilans prédictifs par les zététiciens démontre, selon le modèle présenté plus haut, que les succès sont attribuables au hasard dans tous les cas étudiés.

Les résultats étant toujours présentés comme liés au « talent » et à l'expérience de l'astrologue (pour être recevable aux yeux de ses défenseurs, l'analyse doit être faite par un « praticien compétent »). Dès lors, il est impossible d'étudier les méthodes astrologiques actuelles selon les critères scientifiques de reproductibilité.

Cet aspect est vivement critiqué par les sceptiques, cet argument précis étant justement utilisé par les charlatans pour opérer une sélection a posteriori de leurs prédictions.

Il a été démontré par Henri Broch que la variabilité des résultats présentés par des sujets réputés doués correspond précisément aux résultats de prédictions « aléatoires ». Cette démonstration, très facilement reproductible, est consultable dans l'ouvrage Devenez sorcier, devenez savant.

Comportements induits par la croyance en l'astrologie [modifier]

Selon la revue Sciences et pseudo-sciences, la croyance en l'astrologie pourrait induire une modification significative des comportements de ses adeptes conformant leurs actions avec les « prédictions » de l'horoscope[84].

Autres fondements pour l'astrologie [modifier]

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source.

En parallèle à l'astrologie traditionnelle ou traditionaliste, il existe d'autres courants de pensée.

Celui des astro-psychologues, qui développent une astrologie basée sur les théories de la Psychologie et la Psychanalyse.

Ce courant rejette la démarche scientifique appliquée à l’astrologie, et en récuse le bien-fondé.

Carl Gustav Jung défend les concepts de symbolisme, de synchronicité et d’archétype, et craint que « l’influence niveleuse des grands nombres, de prouver quelque chose par la méthode statistique dans le domaine de l’astrologie ».

Dane Rudhyar, promoteur d’une astrologie humaniste, déclare que « l'astrologie n'a pas pour objet principal et immédiat de prédire des événements sous forme de probabilités statistiques, mais d'enseigner […] l'ordre et la « forme » qui font le sens de l'existence individuelle et des luttes jalonnant le chemin de la réalisation de soi ».

Le corpus astrologique devrait ainsi être considéré comme une "modélisation" empirique, établie génération après génération, de la relation de l'être humain avec l'Univers. L'astrologie placerait l'être humain au centre de son questionnement, et ainsi donc, quand elle se centre sur la Terre et non sur le Soleil, même à l'heure où l'on sait que la terre n'est pas le centre du système solaire, elle ne fait que poursuivre sa propre "logique" ou étayer la cohérence de son "logos".

C'est pourquoi, dans le cadre de ce courant de pensée, on peut affirmer que l'être humain sur la Terre reste le postulat de base de la "science" astrologique, qui reste fondamentalement géocentrique (et non héliocentrique). Du moins tant que l'être humain continuera à n'habiter que sur Terre. On peut alors résoudre le problème du décalage du référent de l'astrologie (le Zodiaque tropique) avec la réalité physique qui a fait dire aux astronomes que l'astrologie n'a rien de "scientifique"; car ces derniers ne se réfèreraient qu'à "leur" cohérence, et non à celle de l'astrologie qu'ils méconnaissent le plus souvent.

Pour certains astrologues, ce décalage ferait sens (sauf pour l'école sidéraliste, qui ne se fie qu'aux constellations), et serait même fondamental. Car c'est sur ce décalage, dû à la précession des équinoxes, que se fonde leur théorie des âges ou ères astrologiques, dont la fameuse Ère du Verseau à venir.

Astrologie et Chamanisme [modifier]

Selon Laurence Larzul, c'est dans une nouvelle mouvance d'esprit, née des Rencontres d'Eranos, (lieu de rencontre de Jung et d'autres personnes dont l'influence a été majeure sur la pensée scientifique du XXe siècle, avec notamment "le père" de l'histoire des religions : Mircea Eliade), ainsi que Wolfang Pauli, l'un des pères de la théorie quantique, que s'inscrirait l'astrologie contemporaine [85],[86].

En conformité avec son école, qui affirme tenir davantage à la connaissance de soi qu'à la prédiction, Laurence Larzul est en effet revenue à une considération plus "chamanique" du rôle de l'astrologue. Ceci jusqu'à voir en l'astrologie une forme de "chamanisme évolué", puisque cette connaissance serait fondée sur l'observation des corrélations entre la nature terrestre et les phénomènes cosmiques.

Se heurtant à la controverse, tant face à la science qu'à la religion, elle affirme que la résurgence de la conscience chamanique fait un pont permettant de sortir de l'impasse des sempiternelles querelles occidentales liées à son héritage judeo-chrétien, et permettrait de mieux comprendre le rôle de l'astrologue et de l'astrologie dans la société.

Selon ses dires, la libération de l'"ethnocentrisme" occidental qui aurait opposé science et religion dans un débat et un rapport de force où l'astrologie a trop longtemps joué le rôle de bouc émissaire permettrait de reconsidérer le rôle de l'astrologue.

Elle rappelle qu'à son origine, l'astrologue était "prêtre", faisant le pont entre le ciel et la terre, tout comme le chaman qui aurait pour charge traditionnelle de protéger son environnement des forces naturelles.

Cette nouvelle vision des choses, propre au XXIe siècle [réf. nécessaire], émergerait notamment du fait de l'ouverture à l'Est et de la chute du mur de Berlin [réf. nécessaire].

Notons que depuis 1999 le chamanisme est reconnu comme religion officielle en Bouriatie, où les chamanes officient à l'égal des lamas tibétains[87]. Ainsi, on parle à présent avec davantage de respect des "peuples premiers" perpétuant une tradition chamanique. Un article du monde diplomatique en fait état[88].

Ce renouveau chamanique favoriserait un "ressourcement" de la pensée européenne. À l'heure où la psychanalyse s'ouvrirait au chamanisme, l'astrologie régénèrerait ses sources, au-delà du bassin méditerranéen.


La résurgence de l'astrologie au XXe siècle doit sans aucun doute beaucoup à la laïcité, qui la protège des divers anathèmes jetés sur elle, tant par la religion que par la science [réf. nécessaire].

Toujours selon Laurence Larzul, la (frêle) conscience écologique qui émerge à notre époque inviterait à reconsidérer sous un autre angle ce que la science verrait depuis longtemps d'un œil sarcastique, à la suite des Lumières. Car ce que la science aurait longtemps considéré comme primitif et synonyme d'archaïque, au sens péjoratif des termes, apparaîtrait aujourd'hui sous un jour plus novateur comme source d'enseignement pour notre époque.

Elle affirme donc que les connexions de l'astrologie avec le chamanisme pourraient expliquer pourquoi elle a toujours conservé son "assise" populaire, en accord avec un supposé inconscient collectif qui reconnaitrait, intuitivement et maladroitement, la valeur et le bien fondé de sa pratique ancestrale, et ce malgré les oppositions.

Astrologie et société [modifier]

Astrologie et pouvoir politique [modifier]

Dans l'Antiquité romaine, alors même que l'astrologie est très populaire, les astrologues furent mis hors la loi par décret dès 130 avant J.-C. La « mode » astrologique continuant, l'empereur Tibère met en place une législation restrictive des pratiques divinatoires et impose des critères de qualité à la profession d'astrologue (sous la suggestion de son conseiller Thrasylle de Mendès, lui-même astrologue). Ces législations sont renouvelées un siècle plus tard par Hadrien, lui-même astrologue amateur.

On retrouve la même préoccupation mille ans plus tard, quand Alphonse X de Castille, auteur de traités astronomiques et astrologiques, édicte que « La divination du futur par les astres est autorisée pour les personnes correctement formées à l'astronomie ».

Jusqu'à la fin du XXe siècle, en France, le Code Pénal comportait dans sa partie règlementaire l'article R. 34-5°[89] sanctionnant « les gens qui font métier de deviner ou de pronostiquer ». Cet article a été supprimé par la réforme du code pénal, sous la présidence de François Mitterrand[90].

On peut néanmoins remarquer que la Loi sanctionne des pratiques et des faits, non des pensées: ces interdictions ne s'adressent donc pas à l'astrologie en tant que telle, mais aux troubles sociaux qu'entrainent les pratiques des charlatans qui s'appuient sur l'astrologie.

Astrologie et prédiction de l'avenir [modifier]

L'idée de base de l'astrologie est que deux personnes nées le même jour à la même heure au même endroit connaîtront des parcours de vie parallèles, « mais relativement à leur point de départ respectif »[91] (hérédité biologique, milieu d'origine, sexe[92], etc.). Pour le grand public, la distinction entre astrologue et voyant est souvent floue. Tous les astrologues ne prétendent pas dresser des prédictions formelles. La Fédération Des Astrologues Francophones (FDAF) demande à ses membres de signer un code de déontologie qui interdit les prédictions formelles. L'astrologue André Barbault a écrit qu'en astrologie individuelle, au vu de la multiplicité des plans sur lesquels peut s'exprimer une même tendance susceptible de « déplacement, de déviation, de refoulement ou de sublimation », « nous devons toujours placer le pronostic sur le plan intérieur, en termes de sentiments éprouvés »[93] et non en terme d'événements précis. Quant au point de vue du Christianisme sur l'astrologie, voilà une citation tirée d'un ouvrage paru aux Éditions du Lion de Juda[94]: « une prophétie n'est accordée par Dieu que pour le bien d'une communauté, et donc des hommes qui la composent. Jamais elle ne cultivera un intérêt égoïste. »[95].

Problématiques philosophiques [modifier]

Question du libre arbitre [modifier]

Articles connexes : Libre arbitre et Responsabilité.
Gravure de Ptolémée.

Dans le Tetrabiblos, Ptolémée répond déjà à la critique centrale de l'astrologie, son lien avec le déterminisme, en affirmant : « Les astres inclinent mais n'obligent pas. » De même, il souligne l'importance de la situation de naissance du sujet (hérédité génétique et sociale) dans les interprétations : « Le ciel ne donne pas à l'homme ses habitudes, son histoire, son bonheur, ses enfants, sa richesse, sa femme… mais il façonne sa condition. »

Le relais de cette critique est pris par les théologiens, pour lesquels la doctrine astrologique met en danger la notion de responsabilité individuelle de l'homme face à ses actes. On trouve trace de cette préoccupation dès l'interdiction biblique (Deutéronome 18:10-12) : « On ne trouvera chez toi personne qui fait le métier de devin et de mage », interdiction relayée par les moqueries des prophètes (par exemple, Isaïe 47:12-14). Au Ve siècle, le concile de Tolède déclare « si quelqu'un croit devoir ajouter foi à l'astrologie ou à la divination, qu'il soit anathème. » Au XIIe siècle, Thomas d'Aquin écrit dans sa Somme théologique : « Beaucoup d'hommes obéissent à leurs passions, auxquelles le sage résiste. C'est pourquoi, le plus souvent, ce qui est prédit d'après l'observation des astres au sujet des actions humaines se vérifie », les « actions humaines » en question concernant par exemple les labours ou la navigation, sur laquelle il mentionne l'influence de la Lune. Mais il indique aussi reprenant un argument d'Origène : « il faut bien se garder de croire que la liberté de l'homme soit soumise à l'influence des astres ; car alors, il n'y aurait plus de libre arbitre, sans lequel les hommes ne feraient aucun acte de vertu, digne de récompenses, ni aucune mauvaise action qui méritât d'être punie. » Il s'oppose donc au déterminisme astral intégral, qui conduirait à la négation du libre arbitre et à l'idée d'une production planétaire (et donc hérétique) du divin (cf. Dante).

Pour le théologien, ce n'est pas l'idée que les astres puissent avoir une influence sur le comportement humain qui est en soi condamnable. Ce qui est « une abomination devant l'Eternel » (Dt 18:12) c'est d'accorder une importance absolue à cette éventuelle influence au point de suggérer que le destin « est écrit », et donc que les hommes ne sont pas libres.

« Loin de nous laisser impressionner par le déterminisme et par la fatalité que propagent les astrologues (même sans le vouloir), libérons-nous, et diminuons les astres. Qu'ils nous éclairent et nous aident, mais sans toucher notre pleine responsabilité et liberté. »

— Thomas d'Aquin, Lettre à Réginald de Piperno

Notes et références [modifier]

  1. ? Selon l'ouvrage publié sous la direction d'Edgar Morin La croyance astrologique moderne, diagnostic sociologique, il s'agit même d'une croyance clignotante en ce sens que le grand public se réserve le droit de ne pas y croire toujours.
  2. ? (en) Activities With Astrology, Astronomical society of the Pacific
  3. ? (en) Objections to Astrology: A Statement by 186 Leading Scientists, The Humanist, September/October 1975
  4. ? (en) Robert Hand, « The History of Astrology — Another View ». Consulté le 2007-06-19
  5. ? Eysenck, H.J., Nias, D.K.B., Astrology: Science or Superstition? (Penguin Books, 1982)
  6. ? Roger Benoît-Jourlin, Le cercle astrologique: Défense et illustration de l'astrologie, ed. Dervy, 1997, ISBN 978-2-85076-908-5, p. 371
  7. ? Nitya Varnes, Tous nés sous une bonne étoile, ed. XO/Plon, 2011, ISBN 978-2-84563-497-8, ou encore Dane Rudhyar, L'astrologie de la Personnalité, ed. Librairie de Médicis, 1984, ISBN 2-85327-006-8, p. 396.
  8. ? Gallup. (2005) « Paranormal Beliefs Come (Super)Naturally to Some - More people believe in haunted houses than other mystical ideas ». 1er novembre 2005. Lien.
  9. ? Le deuxième foyer de l'orbite lunaire, nommé Lune noire ou Lilith, est considéré comme fondamental par certains astrologues.
  10. ? Étudié tout particulièrement par Kepler.
  11. ? http://en.wikipedia.org/wiki/Great_conjunction
  12. ? Jenkins, Palden. Astrological Cycles in History - History and the cycles of Uranus, Neptune and Pluto
  13. ? Geoffrey Cornelius et Paul Devereux, Le langage des étoiles, trad., Gründ, 2004, p. 240-242.
  14. ? Jean-Marie Durand, Les cieux, premier livre de lecture... in Les Dossiers d'Archéologie, Astrologie en Mésopotamie, n°191, mars 1994
  15. ? Jacques Halbronn, Serge Hutin, Histoire de l'astrologie, ed. Artefact, 1986, ISBN 978-2-85199-389-2, pages 172-173
  16. ? Marie Delclos, Astrologie: racines secrètes et sacrées, ed. Dervy, 1994, ISBN 978-2-85076-629-9, p. 100
  17. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, p. 47
  18. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, p. 50
  19. ? Il ne s'agit pas à proprement parler d'horoscopes (du grec "horoskopos": qui regarde l'heure) car il n'y est pas encore question du degré du zodiaque qui se lève à l'horizon (physique)
  20. ? Michaël Richard, Doctorant à l'Université de Paris I, Les Dossiers d'Archéologie n°191 - mars 1994
  21. ? dans son livre L'astrologie, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1980
  22. ? Source: Pour une astrologie moderne, Éditions du Seuil, 1977, ISBN 978-2-02-004663-3, page 30.
  23. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, ISBN 978-2-86594-022-6, 1986, p. 49
  24. ? : L'astronomie : Evolution Des Idees Et Des Methodes Par Guillaume Bigourdon
  25. ? Histoire du développement de la biologie par H. C. D. de Wit, A. Baudière
  26. ? Ed. Vernal/Philippe Lebaud, ISBN 978-2-86594-022-6, 1986, p. 22
  27. ? Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, ISBN 978-2-268-02731-9, 1997, p. 224-225
  28. ? Aristote n'a pas été initié aux mysticismes de l'Asie rapporte Marie Delclos dans son livre Astrologie: racines secrètes et sacrées (page 98), ce qui fait dire à cette dernière (page 100) que ces racines sacrées transmises d'initiés en initiés furent perdues avec l'ère chrétienne
  29. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, ISBN 978-2-86594-022-6, 1986, p. 96
  30. ? James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, ISBN 978-86-6904-638-6, 1996, p. 44 et 48
  31. ? James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, ISBN 978-86-6904-638-6, 1996, p. 53
  32. ? Le phénomène lui-même de précession des équinoxes était déjà connu des Babyloniens avance Wilhelm Knappich page 49 de son Histoire de l'astrologie
  33. ? Le zodiaque était notamment structuré autour des quatre étoiles dites royales de l'Antiquité: Antarès, Aldébaran, Régulus, Fomalhaut.
  34. ? Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, ISBN 978-2-268-02731-9, 1997, p. 65
  35. ? a et b W.E. Peuckert, L'astrologie, son histoire, ses doctrine, Petite Bibliothèque Payot, n°378, Paris, 1980, isbn : 2-228-33780-3
  36. ? (fr) Images de plus grande résolution du zodiaque du monastère Voronet
  37. ? Éric Lindemann L'astronomie Mécanique: une introduction par l'histoire de l'astronomie De Boeck Université, 1999 - 232 pages
  38. ? « L’astrologie ne lui servait alors qu’à financer sa recherche en astronomie, si l’on en croit cet extrait » : Simaan, Arkan (2009)Ces astronomes-astrologues du passé Association française pour l'information scientifique.
  39. ? op. cit.
  40. ? a et b Kepler, Johannes. « Philosophy, and therefore genuine astrology, is a testimony of God’s works and is therefore holy. It is by no means a frivolous thing. And I, for my part, do not wish to dishonor it. » cité dans F Hammer, « Die Astrologie des Johannes Kepler », Sudhoffs Arch. 55 (1971), 113-13
  41. ? "I have often expressed what an ill-considered thing it is to reject something completely because of its imperfections; for by this process even the science of medicine would not be spared. (...) Some few noteworthy predictions of future events (of a general nature) by prediction of celestial motion are well-founded in our experience. » Kepler, Johannes. (1610) Tertius Interviens. Extraits traduits dans Kepler's Astrology (Excerpts selected and translated) Dr Kenneth G. Negus En ligne
  42. ? a, b, c et d « The year 1604 saw Galileo's first and little-known summons by the Inquisition ... and that he was propounding a doctrine of astral determinism to his wealthy clients. No-one could escape the influence of the stars, he was alleged to be telling them, and it was therefore as well to know one's own future from a chart-reading. Galileo was accused of undue fatalism in his forecasts. For example, Silvestro testified that one reading was for "a man who would live, he said, for another twenty years, and he maintained that his prediction was certain and would inevitably come to pass". Signor Silvestro testified that he never saw Galileo go to mass or confession, but instead "he would go to that Venetian whore of his, Marina". However, Silvestro denied that he had heard any heresy or unbelief from Galileo. This provoked the following recorded exchange: Q: You said before that in the nativities that this Galileo makes, he calls his predictions certain; this is heresy. How then can you say that he is a believer in matters of faith? A: I know that he said that and that he calls his predictions from the nativities certain, but I am not aware that this has been declared heresy.»
  43. ? Giorgio de Santillana, dans son grand ouvrage, le Crime de Gallilée, explique que ce n'est pas tant son système qui posait le problème, mais son insistance à promouvoir ses observations, sans égards suffisants (en termes stratégiques) aux lenteurs institutionnelles de l'Église, qui aurait pu aussi bien reconnaître ses arguments, mais un siècle plus tard : « Galileo's crime lay in having perceived that change in the "new things" of science could not be so slow as expected. Catholicity did not have world enough and time to make up its mind at leisure. ... He saw "prematurely" .... what ordinary minds like the Vatican astronomers could realize and communicate only a century too late. » p. 233-234.
  44. ? Feyerabend commente : « The first telescopic observations of the sky are indistinct, indeterminate, contradictory and in conflict with what everyone can see with his unaided eyes. And, the only theory that could have helped to separate telescopic illusions from veridical phenomena was refuted by simple tests. (....) Galileo prevails because of his style and his clever techniques of persuasion, because he writes in Italian rather than in Latin, and because he appeals to people who are temperamentally opposed to the old ideas and the standards of learning connected with them. »Against Method: Outline of an Anarchistic Theory of Knowledge (1975), ISBN 978-0-391-00381-1, ISBN 978-0-86091-222-4, ISBN 978-0-86091-481-5, ISBN 978-0-86091-646-8, ISBN 978-0-86091-934-6, ISBN 978-0-902308-91-6 (Première édition dans M. Radner & S. Winokur, éds., Analyses of Theories and Methods of Physics and Psychology, Minneapolis: University of Minnesota Press, 1970.)
  45. ? (en)[PDF]Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?
  46. ? Chronology of Ancient Kingdoms, Amended (1728). Cité dans Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?
  47. ? Voir Jacques Halbronn, Abraham Ibn Ezra, La Sapience des Signes, préface de Georges Vajda, Paris, Ed. Retz, 1977
  48. ? Pierre Bayle, Pensées sur la comète, paru en 1683,
  49. ? « La superstition est à la Religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle d'une mère très sage. » (Voltaire).
  50. ? « aujourd'hui, le nom d'astrologue est devenu si ridicule qu'à peine le bas peuple ajoute-t-il quelque foi aux prédictions des almanachs » L'encyclopédie de Diderot, article sur l'astrologie - Cité par « Que sais-je » sur l'Astrologie.
  51. ? Jean-Pierre Nicola, Pour une astrologie moderne, ed. Seuil, 1977, ISBN 978-2-02-004663-3, p. 36
  52. ? « Character is destiny », cité notamment par Geoffrey Cornelius, Maggie Hyde et Chris Webster dans Astrology for beginners, ed. Icon Books Ltd, 1995, ISBN 978-1-874166-26-9, p. 49
  53. ? Carl G. Jung (1929) « The puzzling thing is that there is really a curious coincidence between astrological and psychological facts, so that one can isolate time from the characteristics of an individual, and also, one can deduce characteristics from a certain time »
  54. ? Gustave-Lambert Brahy, L'Astro-dynamique, son rôle possible dans l'étude de la conjoncture économique et financière, éditions de l'Institut Central Belge de Recherches Astro-dynamiques, Bruxelles, 1932, Fluctuations boursières et influences cosmiques, Exposé d'un système de gestion scientifique des valeurs mobilières avec indications générales jusqu'en 1940, Éditions de l'Institut de recherches astro-dynamiques, Bruxelles, s. d. (1933?) et La Clef de la prévision des événements et des fluctuations économiques et boursières, Éditions Traditionnelles, nouv. éd., Paris, 1987; voir plus récemment, par exemple, les ouvrages de Jean-François Richard : La Bourse serait-elle aussi gouvernée par les astres ?, Éditions Arnaud Franel, 1998 et Bourse, ce qu'anticipent les astres jusqu'en 2010, Éditions du Rocher, février 2005
  55. ? DT 18. 10-12, on en trouve un lointain écho dans GA 5. 19-21 et Ap 21. 8.
  56. ? (fr) Baudelot et Establet
  57. ? Revue encyclopédique Remise, article Astrologie, 2005
  58. ? a et b « Objections to astrology » in The Humanist 35.5, 1975. Déclaration de 186 personnalités scientifiques de renom (dont 18 Prix Nobel). Voir Les sceptiques du Québec.
  59. ? (en) Jerome, Lawrence E.; Bok, Bart Jan, Objections to astrology, Buffalo, N.Y, Prometheus Books, 1975 (ISBN 978-0-87975-059-6) (LCCN 75029798), p. 62  Lors de la republication, le nombre de scientifiques s'élevait à 192.
  60. ? Feyerabend, Paul. (1977). The Strange Case of Astrology republié dans Philosophy of science and the occult. Patrick Grim, ed.
  61. ? Carl Sagan, pourtant membre du mouvement sceptique contemporain, refusa de signer ce manifeste en raison de son ton autoritaire.
  62. ? Ce sont les termes du Pr Bok.
  63. ? The Magus of Magnetism. An Interview With Dr Percy Seymour. par Bronwyn Elko An Astronomer's Magnetic Theory of Astrology: How Planetary Motion Orchestrates Solar Activity and Geomagnetism.
  64. ? (en) Written in the stars. Consulté le 2011-02-25
  65. ? Feyerabend reprend ici aussi les termes du manifeste.
  66. ? « L'absence de preuve n'est pas preuve de l'absence : l'absence de relation entre deux phénomènes reste impossible à prouver (les progrès de la science peuvent fournir demain l'explication [à l'astrologie] qui manque aujourd'hui). » Daniel Kunth, Philippe Zarka, in Que sais-je - L'Astrologie (2005), p.86
  67. ? (fr) « Critique des astronomes Zarka et Biraud » (ArchiveWikiwixQue faire ?). Consulté le 20130318
  68. ? Elisabeth Teissier cite l'exemple de l'électricité, dont le mode de fonctionnement n'a été compris qu'après le début de son utilisation: puisque "cela marche", le comment prend le pas sur le pourquoi.
  69. ? En anglais : « mushy ».
  70. ? Hand, Robert, "Astrology as a Revolutionary Science", The Future of Astrology. A. T. Mann, éd., 2004, Cosimo.
  71. ? ou de correspondance : principe selon lequel des liens uniraient les choses qui se ressemblent.
  72. ? Astrology : Placebo knowledge ? Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA)
  73. ? (fr)[PDF]cfr Déclaration de 186 personnalités scientifiques de renom (dont 18 Prix Nobel)]
  74. ? Comme le montre très clairement Maurice Nouvel pages 51 et 52 de son livre "La vraie domification en astrologie" (ed. Pardes, 1991), le Soleil ne se lève exactement à l'Est et ne se couche exactement à l'Ouest qu'aux deux équinoxes pour un lieu situé à une latitude moyenne ; le reste de l'année, le Soleil se lève au Nord-Est ou au Sud-Est et se couche à un endroit qui forme avec ce point de lever une parallèle par rapport à la direction Est-Ouest.
  75. ? Les astrologues occidentaux surtout. Les astrologues indiens, par exemple, préfèrent fréquemment se baser sur les constellations. Voir section sur l'astrologie indienne. Section en construction. Voir également Jyotish
  76. ? ce que l'on peut facilement constater en comparant les dates du passage du Soleil dans les signes et dans les constellations, voir les articles Signe astrologique et Zodiaque.
  77. ? ou « rebroussent chemin » par rapport à l'ordre zodiacal : ainsi, à 320° de l'écliptique, les planètes en déclinaison nord font une petite incursion dans la constellation du verseau avant de replonger dans la constellation du capricorne.
  78. ? François Villée, Précession des équinoxes et pratique de l'astrologie, Éditions traditionnelles, 1987, p. 7
  79. ? (fr) Cercle Zetetique : Match Teissier - CZLR
  80. ? (fr) Résultats du Match Teissier/CZLR sur l'année 2000
  81. ? (fr) Cercle Zetetique : Defi : historique et bilan provisoire
  82. ?a> (fr) Astrologie : science, art ou imposture ? par Stanislas Antczak
  83. ? cfr. article « preuves statistiques » sur le site www.astrologue.org
  84. ? Jean-Paul Krivine - Une influence de l'horoscope sur la santé des Blancs et des Chinois en Californie - Afis - Association française pour l'information scientifique
  85. ? ABC de l'Astrologie Karmique - Laurence Larzul - Ed Grancher 1998 et 2009
  86. ? Comprendre la Lune Noire - Laurence Larzul - Ed. Grancher 2002
  87. ? Chamans au grand jour en Bouriatie - Interdit du temps de l'URSS, le chamanisme est classé religion officielle Par Jean-Pierre Thibaudat
  88. ? La leçon des peuples premiers, www.monde-diplomatique.fr
  89. ? tableau des correspondances entre l'ancien et le nouveau code pénal
  90. ? Lui-même amateur connu de consultations astrologiques.
  91. ? Jean Mavéric, La lumière astrale: Traité synthétique d'astrologie judiciaire, ed. Belisane, Nice, 1979, ISBN 2-902296-22-3, p. 3
  92. ? Une astrologue réputée telle qu'Arielle Aumont affirme que pour un individu de sexe féminin, le signe lunaire joue un rôle plus caractéristique que le signe solaire des horoscopes des journaux et magazines, lequel reflète une vision "masculinisante" de l'astrologie...
  93. ? André Barbault, De la psychanalyse à l'astrologie, ed. Seuil, 1961, ISBN 2-02-002682-1, p. 190
  94. ? Ces questions que l'on nous pose: L'Astrologie, Séminaire Médical et Théologique N°1 par Philippe Madre, diacre et docteur en médecine, et Fernand Sanchez, également médecin, 1992, ISBN 2-905480-08-4
  95. ? op. cité, page 50.

Voir aussi [modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie [modifier]

Généralités [modifier]

  • Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, préface d'André Barbault, éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986, (ISBN 978-2-86594-022-6)
  • Il y a eu plusieurs éditions de L'Astrologie dans la collection « Que sais-je ? » des Presses Universitaires de France (PUF)
    • version 1951 (multiples rééditions actualisées jusque dans les années 1980, épuisée), par Paul Couderc, avec une approche scientifique attaquant l’astrologie (en relation avec l’Union rationaliste)
    • version 1989 (retirée de la vente), par Suzel Fuzeau Braesch, pro-astrologie
    • version 2005, par Daniel Kunth et Philippe Zarka, texte qui rappelle quelques définitions et évidences et montrent ainsi que l'astrologie se place en dehors du domaine scientifique, par le défaut de sa méthode
  • Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, Le retour des astrologues, Les Cahiers de l'Obs, 1971 (enquête sociologique)
  • Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, La croyance astrologique moderne, diagnostic sociologique, Nouvelle édition revue par Claude Fischler, éditions L'Age d'Homme, 1982
  • (en) Nicholas Campion, A History of Western Astrology Vol. 1, The Ancient World, Continuum, 2009. ISBN 978-1-84725-214-2 (first published as The Dawn of Astrology: a Cultural History of Western Astrology Volume 1, Continuum,2008).
  • (en) Nicholas Campion, A History of Western Astrology Vol. 2, The Medieval and Modern Worlds, Continuum 2009. ISBN 978-1-84725-224-1.

Astrologie non occidentale [modifier]

  • (en) Roger Beck, A Brief History of Ancient Astrology, Blackwell (2007)
  • Jean Bottero, « L'astrologie mésopotamienne : l'astrologie dans son plus vieil état », in Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres. Les astres et les mythes, Montpellier, 1996, t. I, p. 159-182.
  • Jacques Halbronn, Le monde juif et l'astrologie, histoire d'un vieux couple, Milan, Archè, 1985, 433 p.
  • Marguerite Rutten, La science des Chaldéens, Que Sais-Je?, Presses Universitaires de France, 1962

Astrologie grecque [modifier]

Astrologie à Rome [modifier]

  • Béatrice Bakhouche, L’astrologie à Rome. Louvain : Peeters, 2002, 241 p. (ISBN 978-2-87723-632-4).
  • Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome I : Les astres et les mythes. la description du ciel. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 320 p. (ISBN 978-2-905397-96-6).
  • Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome II : Les correspondances entre le ciel, la Terre et l’homme. Les « survivances » de l’astrologie antique. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 296 p. (ISBN 978-2-84269-024-3).
  • Béatrice Bakhouche, Les textes latins d’astronomie : un maillon dans la chaîne du savoir. Louvain : Peeters, 1996, 347 pages, (ISBN 978-2-87723-292-0).

Astrologie occidentale [modifier]

  • Speculum astrologiae. Quod attinet ad judiciariam rationem nativitatum atque annuarum revolutionum: cum nonnullis approbatis Astrologorum sententiis. Rerum catalogum sequens pagina indicabit. [Avec :] - Compendium de stellarum fixarum observationibus. Opus mathematicae studioso utilissimum.- Tabulae resolutae astronomicae de supputandis siderum motibus, secundum observationes Nicolae Copernici, Prutenicarumque Tabularum. Lyon, Phillipe Tinghi (imp. par Pierre Roussin), 1573. Ce « Miroir de l'astrologie » de Francesco Giuntini est, selon Caillet, « un des plus célèbres et le principal monument de l'Astrologie ancienne ». Ce traité très complet, outre une défense de l'astrologie, donne les nativités de très nombreux personnages célèbres et des tables astronomiques selon Copernic.
  • Richard Pellard, Manuel d'astrologie universelle, Éditions Dervy 1991. Une approche « rationnelle » et conditionaliste de l'astrologie contemporaine.
  • Jacques Vanaise, L'Homme-Univers, éditions Le Cri, Bruxelles, 1993
  • Jacques Vanaise, La Légende des Signes (Le zodiaque : un échiquier de vie), éditions Le Cri, Bruxelles, 2005
  • Charles Vouga, Une astrologie pour l'Ere du Verseau, Édition du Rocher
  • Charles Vouga, Astrologie expérimentale, Édition du Rocher. Une approche « non causale » des « phénomènes astrologiques ».

Analyse critique [modifier]

  • (en) Bart J. Bok, A critical look at astrology, The Humanist, septembre-octobre 1975 (le "manifeste des 186")
  • Marcel Boll, L'Occultisme devant la science, coll. Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1944
  • Henri Broch, Au cœur de l'extra-ordinaire, Éditions Book-e-book.
    Ouvrage consacré aux pseudo-sciences et croyances erronées, avec un long chapitre consacré à l'astrologie, ses principes, ses failles de raisonnement et ses aberrations.
  • S. Bret-Morel, Le déclassement de Pluton, à moyen terme un enjeu majeur pour l'astrologie ? / Les Cahiers du RAMS - Numéro 15 - juillet 2007 suite, suite et fin, 2007.
    Dossier critique sur les questions gênantes que devraient poser prochainement les nouvelles planètes naines à l'astrologie : technique, méthodologie, génération d'un symbolisme astrologique.
  • S. Carlson, A double-blind test of astrology, Nature, 318, p. 419-425, 1985.
  • Hugues de Chanay, « Impatience dans l’azur : les pages d’horoscopes d’Elisabeth Teissier », in Ch. Boix (2007, éd.) Manipulation, argumentation, persuasion, Paris : l’Harmattan, p.295-342.
  • R. Culver & P. Ianna, Astrology: true or false ?, Prometheus books, New York, 1988.
  • Suzel Fuzeau Braesch, La Preuve par deux, Robert Laffont, 1992. C'est un livre « pro astrologie »
  • Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, Ed. Seghers, 1993
  • Jacques Halbronn Article 'Astrologie", Encyclopaedia Universalis, 1994
  • Jean-Paul Krivine, Mars ne s’intéresse pas aux sportifs…, De nouvelles planètes dans la mare des astrologues
  • Frédéric Lequevre, Astrologie : art, Science ou Imposture ?, coll. Zététique, Horizon Chimérique, Bordeaux (1991) (ISBN 978-2-907202-25-1)
  • D. Lesueur, « L'Astrologie en questions », Ciel et Espace, n° 254, janvier, p. 32
  • Galipernic Newstein (de : Galilée, Copernic, Newton, Einstein) « L'astrologie ou comment avoir toujours raison », Ciel et Espace, n° 254, janvier 1991, p. 36
  • Jean-Claude Pecker, 5 réponses à un amateur d'astrologie, « L'astrologie et la science », La Recherche, n° 140, janvier 1983, p. 118 (voir aussi le numéro 142, p. 371-372 ; Astrologie: le débat continue, réponses à G. Preschoux et M. Gauquelin.
  • Michel de Pracontal, L'Imposture scientifique en dix leçons, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », 2001, 335 p. (ISBN 2707132934) (OCLC 46676918) 
  • L'article astrologie de la Revue encyclopédique remise édité par le collectif remise. Document de synthèse présentant un historique détaillé et particulièrement bien sourcé sur la controverse (présentation accessible du discours sceptique).
  • Michel Rouzé, La Néo-astrologie au banc d'épreuve, cahier AFIS N° 125, septembre, p. 1, 1982, « L'astrologie mesurée par le physicien », Science et Vie, n° 825, juin, p. 62, 1986
  • Évry Schatzman, « La croyance en l'astrologie et l'honneur de la presse », Le Monde, 4-5 janvier 1987, p. 30.
  • Arkan Simaan, Ces astronomes-astrologues du passé, article paru dans Science et pseudo-sciences, revue de l’Association française pour l'information scientifique.

Articles connexes [modifier]

L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits, Jean de La Fontaine : Livre II, Fable 13

Liens externes [modifier]

Sites critiques [modifier]

Sites pro-astrologie [modifier]

Menu de navigation

Astrologie - Wikipédia

Astrologie

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Aller à : Navigation, rechercher
Page d'aide sur l'homonymie Ne doit pas être confondu avec Astronomie.
Universum - C. Flammarion, gravure sur bois, Paris 1888, Coloris : Heikenwaelder Hugo, Wien 1998.
Une carte du Ciel préparée pour un thème astrologique

L'astrologie est un ensemble de traditions et de croyances[1] qui soutient que la position des planètes dans le système solaire apporte des informations permettant d'analyser ou de prédire des événements humains, collectifs ou individuels.

L'usage populaire du terme astrologie renvoie généralement à l'astrologie occidentale, à laquelle le présent article est consacré.

Ses versions populaires sont les horoscopes des revues ou les affinités des signes du zodiaque. Si elles sont généralement considérées comme des échos lointains et déformés de l'astrologie historique, elles en restent la manifestation et l'expression la plus répandue.

Les scientifiques considèrent l'astrologie comme une pseudo-science ou une superstition[2],[3],[4],[5], l'ensemble des recherches menées depuis la fin du XIXe siècle ayant abouti à la réfutation des prétentions de la discipline (voir ci-après).

Face à ces considérations, les défenseurs de l'astrologie tendent à en réduire le caractère déterministe. Selon certains astrologues, leur discipline n'a même pas pour but premier la prédiction de l'avenir[6], l'astrologie pouvant notamment être une voie du développement personnel[7].

Les croyances associées à l'astrologie restent populaires (voir ci-après). Un sondage mené en Amérique du Nord et en Grande-Bretagne indique qu'une personne sur quatre pense que « la position des étoiles et des planètes peut affecter la vie d'une personne »[8].

Sommaire

Étymologie [modifier]

Le mot « astrologie » vient du grec ast??????a, de ?st???, astron, (« étoile ») et ????? (logos), dont la signification est liée à la notion de « discours » (????a est un suffixe désignant d'une manière générale une discipline ou une matière d'enseignement). Étymologiquement, l'astrologie est donc le « discours sur les astres » : elle s'intéresse principalement au soleil et aux planètes du système solaire et, dans une moindre mesure, aux étoiles (Spica, Antarès, Regulus, par exemple) et aux nébulosités (Andromède), appelés astres fixes ou étoiles fixes.

Définition [modifier]

Il existe un grand nombre de pratiques astrologiques différentes, mais certaines constantes se dégagent :

L'astrologie est l'étude des relations entre les affaires terrestres et les phénomènes célestes en général. Plus précisément elle repose sur quatre cycles principaux et leurs applications analogiques :

- le jour (astronomiquement la rotation de la Terre sur elle même)

- le mois (analogie astronomique: le cycle soli-lunaire)

- l'année (astronomiquement la rotation de la Terre autour du Soleil)

- la "grande année" (analogie astronomique: le cycle de la précession des équinoxes d'une durée d'environ 25800 ans)


A partir de ces cycles ont été mis au point diverses techniques dont les principales utilisent


- la position des planètes, des luminaires (Soleil et Lune), des comètes et des astéroïdes (depuis leur découverte au XIXe siècle)

  • sur (ou autour de) l'écliptique, un indicateur de leur trajectoire apparente dans le ciel, et/ou sur l'arrière-plan des étoiles et/ou des constellations, zodiacales et/ou autres.
  • par rapport aux autres (planètes, luminaires, etc.), en prêtant une attention particulière aux angles formés (les aspects : conjonction (0°) et opposition (180°), angles divers (carrés ((90°), trigones (120°), quintiles (72°, un cinquième de cercle) depuis Kepler, etc.)
  • dans le ciel local ( l'horizon, au zénith et au nadir) dont le découpage est utilisé de diverse manière et dont l'application la plus connue est l'ascendant ("système des maisons astrologiques").


- les cycles de ces corps célestes et de certains axes (axe des éclipses, axes des équinoxes et des solstices, essentiellement[9]) en tant

  • qu'ères dites astrologiques (s'étendant sur des millénaires)
  • que cycles régulateurs de la vie sur terre (cycles du Soleil, de la Lune mais aussi de Mars (presque deux ans), Jupiter (12 ans), Saturne(29 ans) et des autres planètes)
  • que systèmes doubles ou triples, à l'image du cycle soli-lunaire, marquant des périodes plus ou moins longues (cycle Jupiter-Saturne[10] dit de la Grande Conjonction[11] de 20 ans, traditionnellement associé au passage des décennies; cycle Uranus-Neptune: 170 ans; Neptune - Pluton: 495 ans)[12].

Astrologie et Astronomie [modifier]

On rencontre souvent l'affirmation selon laquelle les Anciens ne distinguaient pas l'astrologie de l'astronomie. Les astronomes grecs de l'Antiquité, même s'ils ne l'affirmaient pas explicitement, faisaient clairement la différence. Ptolémée traite d'astronomie et d'astrologie dans deux ouvrages distincts, respectivement l'Almageste et le Tetrabiblos.

L'astrologie s'est toujours nourrie des découvertes de l'astronomie. En effet, l'astrologie se fonde sur des calculs astronomiques pour établir les thèmes astraux, et souhaite utiliser les éphémérides les plus précises possible pour déterminer les positions des corps célestes. En outre, avant la diffusion à grande échelle de ces éphémérides (ou des logiciels qui les incluent), l'astrologue devait lui-même, et souvent à l'œil nu, déterminer les positions des astres. Il fallait donc nécessairement être aussi astronome avant de prétendre être astrologue.

Histoire de l'astrologie [modifier]

Origine historique [modifier]

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source.

Selon Geoffrey Cornelius et Paul Devereux, « plus d'un site archéologique antique présente des preuves irréfutables d'un alignement avec des phénomènes tels les levers de Soleil aux solstices et équinoxes, les couchers de Lune aux maxima et minima de déclinaison et, parfois, avec les étoiles ou les planètes. » [13]

Article détaillé : Archéoastronomie.
La Voie lactée. Au centre de l'image, le centre galactique.

Pour l'observateur contemporain comme pour son ancêtre paléolithique, le ciel nocturne est un motif d'émerveillement. La Voie lactée a été vue dans la plupart des cultures comme une sorte d'élément fluide primordial (Voir Interprétations mythologiques de la Voie lactée). Sur un plan astronomique, nous « venons » effectivement de ce grand ensemble -- c'est notre galaxie.

Ce n'est que bien plus tard dans l'histoire, avec Aristote, qu'allait être introduite la spéculation que la Voie lactée n'était qu'un phénomène atmosphérique infralunaire, croyance qui allait perdurer jusqu'au Moyen Âge.

Les astérismes sont reconnaissables par l'astronome moderne comme pour l'observateur paléolithique parce qu'ils présentent des régularités, que l'on nomme gestalts. La façon dont les observateurs perçoivent, de façon reproductible et prévisible, les constellations est un exemple paradigmatique dans la théorie de la perception gestaltiste.

Un ruban de pellicule de film déroulé
La constellation du Cygne, à la forme de croix caractéristique.
Cassiopée, aisément identifiable par sa forme en W.

Cependant, ce spectacle nocturne est remarquablement immuable. Si l'on excepte les occasionnelles météorites, seules les planètes (et bien entendu la Lune) se meuvent dans le ciel nocturne, sur ce qui semble être un chemin : l'écliptique. Ce sont ces processions, perçues comme irrégulières, et ces occasionnelles conjonctions qui sont les bases empiriques des théories astrologiques. Mercure et Vénus, qui sont plus proches du Soleil que la Terre l'est, semblent accompagner le Soleil, se trouvant tantôt « devant », tantôt « derrière » celui-ci (sur le chemin de l'écliptique), ce qui donnera lieu à des explications animistes.

La Lune, Mercure et Vénus presque en conjonction. Les planètes du système solaire et la Lune se déplacent sur ce qui semble être un chemin invisible, l'écliptique.

Selon certaines analyses, l'astrologie serait née du constat de relations entre des phénomènes terrestres et ces mouvements apparents (comme les saisons ou la conjonction entre la position de la Lune et du soleil et les marées) conduisant l'homme à créer un lien de cause à effet entre eux et parfois à diviniser les corps célestes. Dès lors, un travail d'observation (calcul des éphémérides, production de calendriers) aurait été mené de front avec un travail distinct d'interprétation d'abord à partir du soleil et de la lune seulement ("Luminaires") puis à partir de l'ensemble connu des corps célestes du système solaire.

L'idée d'une correspondance symbolique entre la configuration céleste et les affaires du monde a progressivement conduit à la construction d'un symbolisme astrologique.

Cette correspondance n'est d'ailleurs pas toujours analysée comme une influence des astres sur les affaires du monde (par laquelle l'humain ou les circonstances seraient déterminés par la position des astres, l'interprétation la plus populaire de l'astrologie), mais comme un miroir céleste des affaires du monde, qui ne l'influence pas mais le reflète, une lecture de la vie offerte aux hommes par les forces de la nature.

Les différents niveaux d'interprétation (conjectures physiques et conjectures humaines) cohabitent un certain temps, puis vont progressivement en se dissociant. Ce développement des pratiques donnera naissance à l'astronomie (qui s'en tient à l'observation, à la description et aux prédictions calendaires), laissant à l'astrologie les aspects ésotériques de conjectures sur les liens entre le ciel et la conduite des activités humaines.

Son support étant les astres, l'astrologie est l'une des pratiques divinatoires particulièrement répandues dans l'histoire des cultures. On peut ainsi citer l'existence spécifique d'astrologies maya, arabe, égyptienne, chinoise, indienne et bien sûr occidentale (dont il est principalement question dans cet article).

Antiquité orientale [modifier]

Les premiers écrits connus concernant les astres remontent à 5000 ans, sous la forme de tablettes d'argile sur lesquelles ont été consignés tous les relevés des mouvements planétaires observés par des prêtres érudits de Mésopotamie[14]. Ces observations étaient faites dans un cadre religieux[15]. Le mouvement des astres étant perçu comme volonté divine, les prêtres ou astrologues servaient de traducteurs. Leurs connaissances étaient celles d'initiés, les enseignements des temples étant tenus secrets[16]. L'astrologie fut longtemps le privilège des seuls souverains. Cela peut être considéré comme l'origine de l'astronomie. La fonction de prêtre était liée à celle d'astrologue, car dans l'esprit des Babyloniens, des sacrifices ou des rites expiatoires pouvaient concilier les dieux[17]. Le fatalisme astral se développa tardivement, après la conquête de la Babylonie par le roi Perse Cyrus en 539 av. J-C. et la confrontation avec la doctrine de Zarathoustra[18].

La croyance en la prédétermination du caractère et de la destinée ouvrit la voie à l'astrologie individuelle. Les plus vieux horoscopes [19] connus proviennent de Babylone et datent de 410 av. J.-C[20]. L'historien W. E. Peuckert parle d'une première division du zodiaque en onze secteurs[21] opérée par les Sumériens qui serait devenue une division en douze secteurs du fait des Babyloniens. Selon Jean-Pierre Nicola [22], les premiers thèmes astraux individuels sont apparus lors du Ve siècle av. J.-C., avec une référence à douze signes. Ces douze signes sont énumérés dans un texte cunéiforme datant de 419 av. J.-C.; il s'agissait alors d'un zodiaque sidéral (correspondant aux constellations du zodiaque)[23].

Parallèlement à cette astrologie, des systèmes différents se forment en Chine, en Amérique précolombienne et sans doute dans d'autres civilisations. Mais l'astrologie chinoise et l'astrologie chaldéenne sont les seuls systèmes ayant perduré jusqu'à nos jours. Tous les systèmes d'astrologie actuellement connus dérivent d'un de ces deux systèmes (ou des deux, cas de l'astrologie tibétaine).

En Inde, les astrologues n'étaient pas d'anecdotiques prédicateurs. Ils avaient construit une « science des lumières célestes » et proposaient des remèdes pour les soucis du quotidien.

Antiquité gréco-romaine [modifier]

De Chaldée, l'astronomie-astrologie se répand en Grèce après les conquêtes d'Alexandre le Grand[24]. De là, elle se diffusera dans tout l'empire grec, en Inde, en Égypte puis jusqu'à la Rome antique tout en devenant plus structurée, moins religieuse et donc plus populaire. En Grèce, Hippocrate et Galien (à l'exemple, sans doute, des prêtres égyptiens) feront de l'astrologie l'un des fondements de la médecine, associée à la théorie des quatre éléments qui existait déjà auparavant[25]. Platon tient les astres pour « vivants divins et éternels », des « dieux visibles » (Timée, 39e-40d).

Dans son Histoire de l'astrologie[26], Wilhelm Knappich a écrit: « Sous l'influence des philosophes et des mathématiciens grecs, la divination babylonienne qui avait jusque-là un caractère général (N.B.: il veut dire collectif) devint l'astrologie individuelle hellénistique, création étrange se situant entre la religion astrale et la science, entre la spéculation métaphysique et l'expérience objective. Elle est parvenue jusqu'à nous avec ses contradictions et ses énigmes. »

La première synthèse magistrale de l'astrologie occidentale, le Tetrabiblos, fut écrite par l'alexandrin Ptolémée à l'époque de la domination romaine en 140 ap. J.C., posant les principes de ce qui va devenir l'astrologie moderne. Ce dernier a laïcisé l'astrologie héllénistique, ne faisant pas référence aux dieux grecs dans son exposé théorique, ce qui a permis sa large diffusion dans les mondes arabe et chrétien du Moyen Âge[27]. Compilateur plutôt que praticien, à la différence de Vettius Valens, Ptolémée a cherché à bâtir un modèle rationnel pour l'astrologie basé sur la doctrine aristotélicienne causaliste[28] et il a écarté les éléments qui le gênaient[29]. En particulier, les maisons astrologiques se voient attribuer une faible importance dans le Tetrabiblos[30] alors que Vettius Valens, qui est jugé plus représentatif des pratiques horoscopiques de cette époque, leur a accordé une grande place dans son œuvre[31].

Successeur d'Hipparque, qui a découvert la valeur de la précession des équinoxes[32], Ptolémée a remplacé le zodiaque sidéral, qui prenait pour point de repère une étoile fixe[33], par le zodiaque tropical commençant au point vernal. D'autres l'avaient précédé dans cette démarche, mais c'est l'autorité de Ptolémée qui fit vraiment école[34].

Astrologie arabe [modifier]

Zodiaque arabo-Musulman du XIIIe siècle - Les 12 Signes ainsi que les 7 planètes sont représentes par les caractéristiques classiques, assimilés à un dieu du Panthéon.

En l'an 529, l'empereur Justinien fit fermer les écoles de philosophie d'Athènes. Les érudits de l'époque, les maîtres du néo-platonisme, se réfugièrent à Gundishapur chez les Sassanides en Perse. L'astronomie, la médecine, la philosophie, etc. se développèrent intensément dans cette académie de Gundishapur où confluèrent des érudits de tous bords. Les conquêtes musulmanes s'emparèrent de Gundishapur qui avait une grande réputation. Cette école de Gundishapur eut une grande influence sur le développement de la civilisation arabo-musulmane. À la demande des califes, les auteurs de l'Antiquité, notamment Aristote furent traduits en arabe, souvent depuis le persan ou le syriaque. Vers 850, Alkindi (c'est-à-dire Ya' kûb ibn Isâk Sabbâh al Kindi), originaire de Bassorah, traduisit de nombreux textes en arabe, dont ceux d'Aristote, mais il écrivit aussi plus de 200 traités sur tous les sujets possibles, dont l'astronomie, qui à l'époque ne se distinguait pas de l'astrologie. Une de ses contributions la plus importante fut sa doctrine des conjonctions entre les planètes et leur influence sur les phénomènes naturels et sur les impulsions donnant naissance aux grands événements historiques. Son disciple, Albumasar (mort en 886) fut un astrologue de Bagdad qui propagea les idées d'Al-Kindi dans son « Liber magnarum coniunctionum » lequel eut une forte influence sur l'astrologie du Moyen Âge. Un autre astrologue important fut Thébit (mort en 901). Il était Sabéen, originaire d'Harran, où il recueillit les connaissances astrologiques mésopotamiennes qui vinrent enrichir les connaissances arabo-musulmanes. Il vécut à Bagdad et devint l'astrologue du calife d'Antioche. Il enseignait notamment que chaque planète possédait un daemon, c'est-à-dire un esprit ou une intelligence qui la guidait. L'astrologie arabe s'est tout spécialement développée grâce à l'afflux des érudits perses, syriens, juifs, etc. qui à partir de 850 affluèrent vers les nouveaux centres intellectuels créés par les califes de l'Islam. Le Juif Mashallah par exemple vécut à la cour d'Al Mansur. Il fut l'auteur d'une vingtaine de traités d'astrologie[35].

À la suite de l'occupation de l'Espagne par les Maures, l'astrologie revint en force dans la civilisation européenne au Moyen Âge[35].

Moyen Âge [modifier]

Le jugement dernier, peinture en style orthodoxe byzantin sur les murs du monastère Voronet construit en 1488 en Roumanie. On y voit, à gauche, le Paradis avec les Sants et l’Arbre de la Vie ; à droite les enfers avec des démons et le Feu qui descend dans les abysses, et, en haut, l’image contemplative du Christ tout puissant. À droite et à gauche du Christ, on voit les signes du zodiaque[36].

Pendant la période chrétienne, l’astrologie connaîtra une situation ambigüe. Mise au ban de la société par l’Église, comme toutes les pratiques divinatoires, lors du concile de Tolède de l’an 447, elle est pratiquée dans les cours royales, et continue à être étudiée par les érudits, même religieux (Albert le Grand, maître de Thomas d'Aquin, est l’auteur d’un traité d’astrologie). Charles V s’occupait d’astrologie et fonda à Paris un collège d’astrologues. Louis XI consultait les siens en toutes circonstances. Catherine de Médicis avait fait élever en son hôtel (Hôtel de Soissons) une colonne qui aurait pu servir à consulter les astres. Elle rencontra Nostradamus et eût plusieurs astrologues personnels, dont le nommé Côme Ruggieri. Louis XIII fut surnommé le juste, parce qu’il était né sous le signe de la Balance. L’astrologie est également en faveur sous les empereurs Charles IV du Saint-Empire, et Charles Quint avait prescrit l’enseignement de cette discipline, ce que préconisaient d’ailleurs beaucoup d’hommes éminents de l’époque. Elle fut à l’honneur à Rome sous les papes Sixte IV, Jules II, Léon X, et Paul III.

Renaissance [modifier]

À la Renaissance, la découverte de l’héliocentrisme du système solaire, qui pourtant a été imaginé et défendu par les astronomes / astrologues de l’époque, vient mettre à mal, selon certains, l'anthropocentrisme de l’astrologie : Pic de la Mirandole (puis Jérôme Savonarole reprenant les arguments de celui-ci) l’ont largement condamnée. Ce n’est pas le cas d’astronomes et astrologues comme Galilée et Kepler de même que Tycho Brahe, ou Cassini, le premier directeur de l’Observatoire de Paris.

Dans la préface de ses Tables Rudolphines, Kepler fait observer que l’astrologie, toute folle qu’elle est, est la fille d’une mère sage, et que la fille folle est indispensable pour soutenir et faire vivre sa mère. Ce commentaire sera interprété par Voltaire, dans son Traité sur la tolérance (1767), de manière restrictive : « La superstition est à la religion ce que l’astrologie est à l’astronomie, la fille très folle d’une mère très sage ». La citation de Kepler a été souvent reprise erronément, et l'est encore aujourd'hui[37],[38] pour soutenir la thèse que les grands esprits de la Renaissance comme Galilée, Cassini ou Kepler n'étaient astrologues que par contrainte, pour avoir les moyens de s'adonner à la véritable science :

« Souvent les travaux astrologiques de Kepler et Tycho Brahe sont invoqués par les défenseurs de cette pseudo-science. Kepler est pourtant très clair sur sa valeur et justifie sans ambiguïté la pratique des prédictions en disant que la vénale astrologie permettrait à l'astronomie de vivre ».
Éric Lindemann (1999) L'astronomie Mécanique: une introduction par l'histoire de l'astronomie[39]

Elle ne visait pourtant que l'astrologie populaire, tant décriée pour ses excès et superstitions : « La philosophie, et par conséquent l'astrologie authentique, témoigne de l'œuvre de Dieu et est donc sacrée. Ce n'est en aucune manière une chose frivole. Pour ma part, je ne souhaite pas la déshonorer. »[40] Dans le titre d'un manifeste adressé aux intellectuels de son temps, Kepler leur demande d'écouter, dans cette controverse sur l'astrologie, une troisième voix, d'où son titre abrégé, Tertius Interviens (Warnung an etliche Gegner der astrologie das Kind nicht mit dem Bade auszuschütten - « avertissement aux adversaires de l'astrologie afin qu'ils ne jettent pas le bébé avec l'eau du bain »). La première (celle des médecins, philosophes et théologiens) ordonne d'abandonner l'astrologie, qui ne serait qu'une superstition -- la « fille folle de l'astronomie ». La seconde, celle des astrologues populaires, voudrait la conserver, avec toutes ses superstitions.

« J'ai souvent exprimé combien il était mal avisé de rejeter une chose complètement à cause de ses imperfections; par ce procédé, même la science médicale n'aurait été épargnée (...) Un nombre modeste de prédictions d'événements (de nature générales) effectuées au moyen de la prédiction des mouvements célestes sont bien fondées dans notre expérience[41].

Galilée, comme son confrère, ne doutait aucunement de la valeur de l'astrologie, bien au contraire : cela lui valut ses premiers ennuis avec l'Inquisition[42]. Depuis le Moyen Âge, et Thomas d'Aquin en particulier, il s'exerçait un lutte d'influence au sujet des événements célestes : Roger Bacon, « père de l'empirisme moderne », en aurait été une des premières victimes, puisqu'il aurait été emprisonné pour avoir osé affirmer que la naissance de Jésus-Christ était sous l'influence d'une Grande Conjonction (conjonction Jupiter-Saturne).

Le clergé surveillait ces astrologues qui, au cours de leurs prédictions, tendraient à franchir la limite qui sépare l'astrologie et la Théologie, et remplaceraient la Grâce de Dieu par le déterminisme des Astres. Galilée, dont on a conservé notamment le thème et celui d'une de ses filles, voyait les planètes comme d'importants facteurs causaux dans le développement de la personnalité, sans toutefois être aussi déterministe que ses accusateurs le prétendaient[42]. En effet, en 1604, un de ses domestiques, Signor Silverstro, l'aurait dénoncé aux autorités entre autres pour avoir professé une doctrine du fatalisme astral, pour (haver ragionato che le stelle, i pianeti at gl'influssi celestine necessitino. « avoir raisonné que les étoiles, les planètes et les influences célestes déterminaient (les événements) », accusation de la plus grande gravité pour l'Inquisition[42].

Loin de se rétracter lors de la publication du texte fondateur de l'astronomie moderne, le Sidereus Nuncius, où il décrit le comportement des corps gravitant autour de Jupiter, il récidive, en appelant, comme il le fera lors de sa confrontation avec Bellarmin, à l'observation plutôt qu'à la théorie[43], à la persuasion des non-scientifiques plutôt qu'aux argumentations avec les tenants des dogmes établis[44]

« Alors, qui ne sait pas que la clémence, la bonté du cœur, la douceur des mœurs, la splendeur de sang royal, la noblesse dans les fonctions publiques, une vaste étendue d'influence et de pouvoir sur les autres, qui ont tous fixé leur demeure commune et siègent en votre Altesse - qui, Dis-je, ne sait pas que ces qualités, en fonction de la providence de Dieu, de qui toutes les bonnes choses viennent, émanent de l'étoile la plus bénigne, de Jupiter? », une émanation relayée par l'ascendant de son Altesse :
« Jupiter, Jupiter, dis-je, au moment de la naissance de Votre Altesse avait déjà passé la lenteur des vapeurs ternes de l'horizon et occupait le Milieu du Ciel, à partir de quoi il éclairait l'angle de l'Est... » (angle de l'Est qui était régi par Jupiter puisque le monarque avait le Sagittaire à l'ascendant, comme le souligne Galilée[42].

Dès lors, il peut paraître étonnant que Galilée, tout comme Képler, aient entretenu des doutes sur la place véritable de l'astrologie au sein de la science. Tandis que Képler voyait dans la bonne astrologie une indication de tendances générales, et surtout une branche fondamentale de la philosophie[40], Galilée exprimait son étonnement devant le déterminisme astral absolu d'un Morin de Villefranche, mathématicien à Paris :

« Je suis étonné que Morin tienne en une estime extrêmement élevée l'astrologie judiciaire [l'astrologie prédictive] et sa conviction que ses conjectures (qui me semblent incertaines, sinon très incertaines) puissent établir la certitude de l'astrologie, et ce serait vraiment une chose merveilleuse si -- comme il le promet -- il pouvait, rusé comme il est, placer l'astrologie à la plus haute position des sciences de l'homme, et je vais attendre avec beaucoup de curiosité de voir cette innovation merveilleuse. »

En France, sous la pression des jésuites, Colbert la raye finalement des disciplines académiques et en interdit l’enseignement en faculté en 1666. Le poste d’astrologue royal est supprimé à cette époque. Un Essai de justification de l’astrologie judiciaire (BM. Angoulême MS 23) 1696 ne sera jamais publié[réf. nécessaire].

En Angleterre, elle ne sera rayée des disciplines académiques qu’un siècle plus tard. Isaac Newton l’étudie encore en université, « pour voir ce qu’il y a de vrai ». Pour des raisons religieuses, il s'opposait à l'astrologie judiciaire, mais ne contestait pas pour autant un lien astrologique entre les astres et les affaires humaines[45]. Dans sa Chronology of Ancient Kingdoms, Amended(Chronologie des anciens royaumes, amendée), il décrit comment l'astrologie serait née de sa mère, l'astronomie :

« After the study of astronomy was set on foot for use of navigation... and Nechepsos (sic) or Nicepsos (sic) King of Sais, by the assistance of Petosiris a Priest of Egypt, invented Astrology, grounding it upon the aspects of the Planets, and the qualities of the men and women to whom they were dedicated.... »[46]

De fait, les premières tables lunaires calculées ensuite d’après la théorie de Newton, furent d’abord destinées à servir aux observations des astrologues[réf. nécessaire].

Mosaïque du VIe siècle de la synagogue de Beit Alpha, Israël, représentant les signes du zodiaque.

Le Judaïsme pour sa part, en dépit de mises en garde dans le Talmud à propos du "Mazal" -terme qui désigne les constellations- fait largement appel, au Moyen Âge, à l'astrologie pour ses commentaires de la Bible, notamment chez Abraham Ibn Ezra, par ailleurs auteur de traités d'astrologie qui seront traduits en ancien français et en latin[47]. Mais l'influence de Maimonide marquera durablement le judaïsme moderne par son rejet de l'astrologie avec sa Lettre aux Juifs de Provence et son Épître au Yémen,où l'on dénonce l'incapacité des astrologues de Pharaon et de Nabuchodonosor II de prévoir leur future débâcle.

Glyphes astrologiques représentant le Soleil, la Lune, Pluton et les planètes (comprenant la Terre).

Des Lumières à l'époque moderne [modifier]

L'astrologie est considérée par les penseurs des Lumières comme l'exemple archétypal de la superstition, de la croyance dans des forces occultes et supérieures[48]. Pour eux, combattre l'astrologie semble relever d'un combat général ainsi que d'un engagement politique en faveur de la laïcité et du rationalisme, contre l'obscurantisme. Assez paradoxalement, leurs arguments critiques contre l'astrologie apparaissent moins logiques que rhétoriques (utilisation d'arguments principalement polémiques[49] ou d'autorité[50] plutôt qu'une démarche raisonnée).

En cette toute fin du XVIIIe siècle, époque du rationalisme triomphant, le divorce entre l'astronomie et l'astrologie est ainsi finalement prononcé. En France, l'astrologie se cantonna longtemps à des milieux ésotérico-clandestins (spirites, kabbalistes, théosophes...)[51]. Dans l'Empire britannique, son statut évolua avec le théosophe Alan Leo, qui en fit plus un outil d'analyse caractérologique que de prédiction, tout en soutenant que "Le caractère fait le destin"[52].

L'astrologie réapparaît dans le champ scientifique par la porte de la psychologie des profondeurs. Au cours de son exploration des symboles anciens, Carl Gustav Jung dit découvrir, contre toute attente, une relation tenace entre l'astrologie et la psychologie :

« Ce qui est surprenant, c'est qu'il y a vraiment une curieuse coïncidence entre les faits astrologiques et les faits psychologiques, de sorte que l'on peut isoler un moment dans le temps à partir des caractéristiques d'un individu, et aussi, l'on peut déduire des caractéristiques d'un moment dans le temps. »[53]

Au XXe siècle, l'astrologie réapparaît dans des almanachs, magazines, puis émissions radiophoniques. L'astrologie trouve aussi une place considérable dans le mouvement New Age. Ses nouvelles versions affirment intégrer les valeurs symboliques des planètes orbitant au-delà de Saturne et des astéroïdes ainsi que de nouvelles théories, comme l'astrologie statistique.

Pratiques actuelles [modifier]

Les signes du zodiaque, gravure sur bois du XVIe siècle

L'astrologie recouvre au début du XXIe siècle des pratiques et des approches très différentes, au point qu'il est plus juste de parler d'astrologies au pluriel.

Il existe de nombreuses écoles : astrologie psychologique, astrologie conditionaliste, astrologie karmique, astrologie humaniste, etc..

Ces pratiques astrologiques diffèrent à la fois par leurs symboliques, par les techniques utilisées, et selon les objets ou domaines auxquels elles sont appliquées, que ce soit par exemple en psychologie, ou comme technique de prévision, en politique, en bourse, en médecine ou encore à la marche du monde (Astrologie mondiale). La symbolique des astres et de leurs mouvements est très souple, pouvant changer suivant le contexte et l'école de l'astrologue. Chaque objet a des symboliques propres et parfois des techniques particulières.

Les astrologies les plus en vogue actuellement en occident sont l'astrologie occidentale, fondée sur le calendrier solaire, et l'astrologie chinoise, fondée sur le calendrier chinois. Cette dernière s'est répandue en Europe occidentale vers la fin des années 1970[réf. nécessaire].

Si sa pratique de base reste l'établissement d'une carte du ciel, l'astrologie occidentale est en constante évolution, ce qui induit un certain nombre de divergences entre astrologues. Ces divergences existaient dès l'époque traditionnelle, portant entre autres sur les différentes méthodes pour le calcul des positions des maisons, et renvoyant surtout à différentes écoles d'interprétation.

Article connexe : Horoscope.

Au XXe siècle, l’astrologie connaît un regain d’intérêt avec une approche nouvelle. Des ingénieurs, psychologues et statisticiens abordent cette discipline à l'aide d'une approche statistique.

Aujourd'hui, on peut diviser l'astrologie occidentale en trois branches :

  1. une astrologie individuelle, qui s'intéresse au thème de naissance d'un individu,
    • soit sous l'angle de sa psychologie pour lui faire prendre conscience de lui-même (astrologie fortement influencée par la psychologie et les approches psychanalysantes) ;
    • soit sous l'angle de son chemin de vie, pour lui indiquer les différentes phases de sa vie, moments de transformation, et périodes critiques ;
    • soit sous l'angle de ses relations avec les autres, en mettant en relation les thèmes de naissance de plusieurs personnes.
  2. l'astrologie des horoscopes, directement héritée du Moyen Âge, remise en vogue par les magazines commerciaux dans sa version populaire, qui prétend prédire pour chaque signe astral, les grandes tendances du moment. Cette astrologie devrait probablement plus être considérée sous l'angle du phénomène social, car elle est extrêmement populaire malgré son imprécision fondamentale. Pour cette raison, cette caricature de l'astrologie discrédite probablement l'astrologie « sérieuse ». Fondé (quand il est établi sérieusement) sur une version simplifiée des modèles astrologiques classiques, l'horoscope est généralement considéré par le public qui en est friand, comme une simple distraction sans implications.
  3. l'astrologie événementielle, qu'il s'agisse de prédire les grands évènements (Astrologie mondiale) ou l'évolution de la bourse. L'astrologie boursière a fait son apparition dans les années 1930, avec Gustave Lambert Brahy, son but étant de prévoir l'évolution des indices boursiers[54].
  4. l'astrologie en cartomancie, qui affine les prédictions des tirages de cartes grâce aux influences astrales représentées sur les lames d'oracles. Les planètes ou astres du système solaire deviennent ici support de voyance.

Ces pratiques sont aujourd'hui toutes sujettes à critiques et à controverses. Malgré l'apparence scientifique que pourraient donner l'usage affiché de calculs compliqués, la précision des dates de naissance (heure, géographie...) et le recours quasi-systématique à l'ordinateur, l'astrologie est considérée comme une pseudo-science (ou superstition) par la communauté scientifique.

Controverse [modifier]

Généralités [modifier]

L'astronome Copernic en conversation avec Dieu, Jan Matejko, 1872

L'astrologie est depuis longtemps un sujet de controverse et de critiques de type philosophique, théologique, scientifique ou encore épistémologique. Essentiellement développés autour de l'astrologie occidentale, les éléments des débats se sont peu à peu généralisés à l'ensemble des pratiques astrologiques. Parfois condamnée dans l'Antiquité, l'astrologie, au même titre que tous les arts divinatoires, est interdite par la Bible[55] ; elle est peu à peu rejetée par la science qui lui reproche son absence de base rationnelle. Augustin d'Hippone, dès le IVe siècle, (« De civitate Dei », VIII, xix) s'élève sur cette base contre la confusion faite entre l'astrologie et l'astronomie.

Ce débat sur les causes, bien que toujours présent, s'est aujourd'hui élargi à une critique objective de la réalité des effets décrits par les astrologues. Actuellement, l'astrologie n'est pas reconnue comme une science, celle-ci ne disposant pas de bases rationnelles ni de preuves expérimentales, et n'ayant pas non plus le caractère de réfutabilité nécessaire pour être acceptée comme théorie scientifique. Néanmoins, les défenseurs de l'astrologie affirment que leur expérience personnelle montre des effets indéniables.

L'astrologie n'ayant pas de cadre de référence rigoureux (méthodologie scientifique, recherche reconnue, publication scientifique vérifiée, etc.), elle a pu être utilisée par des charlatans ou des escrocs.

De ce constat s’est développé un certain nombre de procédés d'analyses et de protocoles d'études destinés à éclairer de façon objective les différents phénomènes.

Se référant au principe fondamental qu'il n'y a pas d'effet sans cause, la science relève deux objections majeures quant à la réalité des phénomènes mis en jeu : - l'absence d'effet : les prédictions astrologiques ne font pas mieux que le hasard. - l'absence de cause : il n'y a aucun mécanisme justifiant une quelconque influence astrale. La recherche systématique des effets a conduit aux travaux dans le domaine de l'astrologie statistique. Quant à l'absence de cause, rédhibitoire pour un scientifique, elle n'est généralement pas reçue comme un argument pertinent par le monde astrologique, dont la vision du monde se fonde sur l'analogie plus que sur les causes efficientes.

Une autre critique de l'astrologie tient dans les modifications que les astrologues eux même introduisirent dans leurs méthodes pour prendre en compte les planètes du système solaire au fur et à mesure de leurs découvertes. Par exemple Pluton n'est associée au signe du Scorpion que très récemment puisqu'elle n'a été découverte qu'en 1930. Paradoxalement Pluton n'est plus considérée comme une planète depuis 2006 et sa masse est inférieure à celle de la planète naine Éris

Problématique contemporaine [modifier]

L'image négative (charlatanerie) de l'astrologie impliquerait que le scientifique qui souhaiterait la défendre publiquement, ou en faire une promotion plus ou moins volontaire, coure le risque d'être discrédité par ses pairs (voir l'affaire Michel Maffesoli - Elizabeth Teissier[56]). Cette objection est partiellement valide, en tant qu'elle met en lumière la tension interne entre « science établie » et la liberté de recherche scientifique (domaines d'études). La critique de l'astrologie par les philosophes des Lumières reste à cet égard l'exemple historique le plus célèbre d'une « critique de principe ».

De nombreux protocoles d'expérimentation ont été proposés aux astrologues depuis les années 1970, et de nombreux chercheurs du début du siècle se sont attelés à une étude statistique de l'astrologie. Les expérimentations menées dans ce domaine sont cependant limitées par l'absence d'une définition précise de l'effet recherché, et les difficultés de sa caractérisation éventuelle.

La motivation de la lutte contre l'obscurantisme n'est pas en soi un argument contre l'astrologie. Elle peut néanmoins sous-tendre un discours réellement argumenté. La confusion entre les dimensions idéologiques et argumentatives génère un débat souvent stérile, difficilement analysable[57].

Objections to astrology : le manifeste de 1975 [modifier]

Un manifeste contre l'astrologie a été publié en 1975 par un certain nombre de sommités[58],[59]. Celles-ci présentent simultanément des faits critiques, et des affirmations polémiques, notamment lorsqu'elle décrivent l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens ». Cette dévalorisation est souvent la seule partie du manifeste retenue par les partisans de l'astrologie, qui le résument comme un simple « rejet sans examen » de leur pratique.

Les arguments[58]

« Autrefois, les gens croyaient aux prédictions et avis des astrologues, car l’astrologie était comprise dans leur vision magique du monde. Ils considéraient les objets célestes comme les lieux de résidence ou les augures des dieux et, donc, les associaient à des événements terrestres; »
  • Les corps célestes sont trop lointains pour exercer quelque influence gravitationnelle ou autre
« [...] ils n’avaient aucune idée des distances considérables entre la Terre, les planètes et les étoiles. Maintenant que ces distances peuvent être et ont été calculées, nous pouvons comprendre à quel point sont infimes les effets gravitationnels ou autres produits par des planètes si éloignées, sans parler des étoiles tellement plus lointaines. »
  • Notre destin nous appartient
« Pourquoi croit-on à l’astrologie ? En ces temps d’incertitude, beaucoup de gens désirent le réconfort que procurent les conseils au moment d'une prise de décision. Ils voudraient croire en une destinée établie par des forces célestes au-delà de leur contrôle. Cependant, nous devons tous affronter la réalité et devons comprendre que notre avenir dépend de nous, non pas des étoiles. »

La réplique de Paul Feyerabend [modifier]

Paul Feyerabend, un philosophe des sciences qui s'est particulièrement intéressé aux théories physiques, remarque dans ce manifeste un ton religieux, une ignorance et des méthodes autoritaires qu'il compare, mais de façon désavantageuse, avec le Malleus Maleficarum, le manuel de lutte contre la sorcellerie de l'Église catholique publié en 1484[60],[61]. Dans ce manuel, dit-il, l'explication de la sorcellerie est pluraliste, incluant même de possibles étiologies matérialistes (bien que l'explication démonologique ait prévalu habituellement). Feyerabend opine : « Les auteurs du Malleus Maleficarum connaissent le sujet, connaissent leurs opposants, ils donnent une description correcte des positions de leurs opposants, ils présentent une argumentation contre ces positions et utilisent les meilleures connaissances du temps dans leurs arguments ». Le manifeste des 186 scientifiques contre l'astrologie ne présente pas ces qualités, d'après Feyerabend, mais ressemble de façon littérale à la bulle du Pape Innocent VIII présentée en introduction du manuel de 1484.

Au Professeur Bok qui affirme « clairement et sans équivoque » que la science moderne n'apporte aucun soutien, plutôt un « soutien négatif », aux principes de l'astrologie, Feyerabend oppose des « concepts modernes de l'astronomie et de la physique de l'espace »[62] : les plasmas planétaires, baignant dans une atmosphère solaire qui s'étend bien au-delà de la terre, interagissent entre eux et avec le soleil de telle manière que l'activité solaire peut être prédite en regardant les positions des planètes. L'astronome Percy Seymour développera cette hypothèse plus avant dans les années 1990-2000[63],[64].

Feyerabend ajoute que la science est à même d'évaluer combien l'influence de l'activité solaire est précise, notamment dans son action sur le potentiel électrique des arbres ; qu'il est plausible que cette activité influe sur le comportement des molécules d'eau ; que la biologie présente des exemples de sensibilité extrêmement fine aux variations de l'environnement. Ces arguments n'ont pas pour but premier de prouver l'astrologie, mais de réfuter les prétentions des 186 scientifiques à une connaissance suffisante de la science pour conclure à l'implausibilité de l'astrologie.

Concernant l'argument des origines magiques de l'astrologie, Feyerabend réplique que cette méthode de réfutation est non seulement trop englobante, puisqu'elle mènerait à exclure bien plus que l'astrologie, mais qu'elle repose sur des postulats de l'anthropologie maintenant « antédiluviens ». Enfin, au sujet du déterminisme simpliste et rassurant de l'astrologie, Feyerabend renvoie les 186 scientifiques aux méthodes d'évaluation psychologiques (tests, questionnaires) couramment utilisées en clinique, qui elles aussi « jouent sur la tendance humaine a emprunter les chemins les plus faciles » et se substituent à une "pensée honnête" et soutenue »[65]. L'idée que les astres inclinent mais ne déterminent point – pour les 186 scientifiques, un rempart contre la réfutation – est rapprochée d'autres approches partiellement déterministes dont, notamment, la génétique, ce qui fait dire à Feyerabend que l'astrologie n'est pas la seule à proposer un déterminisme non univoque.

Argument de la difficulté épistémologique [modifier]

D'après les critiques [modifier]

L'impossibilité épistémologique de démontrer l'inexistence d'une chose illustre partiellement la difficulté intrinsèque du débat.

Il est en effet impossible de rejeter « a priori » la possible existence d'une influence des astres («absence de preuve n'est pas preuve de l'absence[66]»).

Cependant, avec la longue histoire des recherches sur l'astrologie (pratique souvent prédictive), on dispose d'une accumulation d'études réfutant un grand nombre des paradigmes populaires de l'astrologie (voir partie consacrée à l'étude des paradigmes de l'astrologie).

Dès lors, s'il existe une influence des astres, celle-ci semble ne pas être correctement prise en compte par les astrologies existantes.

En effet, au-delà de la recherche d'une théorie démontrant la possibilité d'un effet des astres, les travaux méthodiques cherchant à prouver l'existence de corrélations entre les évènements astrologiques et leurs supposés effets aboutissent à l'infirmation des paradigmes astrologiques. Or, pour pouvoir valider les hypothèses de l'astrologie, il est ab minima nécessaire d'observer un effet, avant même de chercher à en expliquer ses tenants.

L'argument de la difficulté épistémologique du dialogue apparaît en fait fallacieux. En effet, l'astrologie est une pratique qui ne fournit pas les outils de sa propre réfutabilité, et qui reste par le fait hors du champ d'analyse de l'épistémologie. L'attitude des astrologues est de fait l'exemple retenu par Popper d'un discours qui refuse sa propre réfutation (ou « falsification » selon une mauvaise traduction : on entend par là sa possibilité d'être contredite, réfutée), interdisant ainsi une critique objective de ses affirmations.

L'astrologie cherche parfois à produire l'illusion de sa réfutabilité.[non neutre] Certaines études menées par des astrologues retiennent des dispositifs expérimentaux qui tendent à produire des résultats systématiquement positifs[67].

Dans leur critique de l'astrologie, les astronomes Zarka et Biraud donnent à penser que les personnes qui cherchent à faire entrer l'astrologie dans le champ de la réfutabilité manquent de probité. Ils affirment qu'il n'y a:

qu'« une seule méthode de test (puisqu'il) n'est pas nécessaire que l'influence d'un phénomène sur un autre soit observée (mesurée) et expliquée : l'une des deux conditions suffit » ... on ne dispose pour démontrer une absence de relation que de la méthode statistique. ... il faut rappeler ici les conditions fondamentales devant être respectées pour garantir la validité scientifique de toute analyse de ce type :
(1) définir rigoureusement le protocole expérimental avant l'expérience et s'y tenir;
(2) vérifier le caractère significatif des résultats obtenus (tests de confiance, analyse des biais possibles, etc.);
(3) s'engager à publier tous les résultats obtenus, clairement et sous contrôle.
4.2 - Résultats positifs ...
Dans le cas des tests astrologiques, ... ce sont les conditions (1) et (3) des expériences qui ne sont pas correctes. ... Par exemple, dans les études des Gauquelin sur les corrélations entre métier et signe de naissance (Effet Mars), des corrélations significatives sont obtenues, mais pour combien d'essais ? Si on essaie au hasard 1000 corrélations, l'une d'elles sera sans doute significative à une chance sur mille ! De plus, de nombreux biais sont possibles, comme l'influence - consciente ou non - de l'astrologie dans l'orientation du choix du métier. Enfin, comme on a le choix entre de très nombreuses caractéristiques astrologiques à corréler au métier des gens, il est facile d'en trouver "qui marchent mieux". ... les Gauquelin ont publié non seulement les travaux de leur "Laboratoire d'Étude des Relations entre Rythmes Cosmiques et Psychophysiologiques" 1970, mais aussi des livres qui prennent la défense de l'astrologie [1955, 1966]. Quel astronome penserait à "défendre" l'astronomie ? ...
En conséquence, on ne peut avoir aucune confiance dans les quelques expériences qui sont toujours citées comme positives !

En ce qui concerne les efforts déployés (ou non) pour étudier la plausibilité scientifique de l'astrologie (« expliquer »), Zarka et Biraud jugent que

c'est fondamentalement aux astrologues de chercher la justification physique de leur pratique, et non aux scientifiques d'en démontrer pour eux l'inexistence (tâche logiquement impossible). Le problème est que les astrologues, mercantiles ou "sérieux", ne se préoccupent pas le moins du monde de cette question[68].

D'après les tenants d'une future science astrologique [modifier]

Selon Robert Hand, un des auteurs majeurs dans le champ de l'astrologie, une future science de l'astrologie devrait avant tout s'attaquer au paradigme « mécaniste-matérialiste » dominant et seulement en second lieu s'investir dans l'amélioration de la pratique astrologique actuelle. La science et l'art de l'astrologie devraient être distingués. Les difficultés qu'il y a à édifier une science de l'astrologie ne sont pas seulement attribuables au fait que « plusieurs idées astrologiques sont si mal formulées, si vaseuses[69] que personne ne pourrait dire ce qu'elles impliquent en termes de conséquences observables [et] que certaines "hypothèses" astrologiques sont trop floues pour être testées. » Pour Robert Hand, la formulation d'hypothèses non-mécanistes est essentielle pour appréhender scientifiquement l'astrologie[70].

Patrice Guinard, philosophe, seiziémiste et fondateur du Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA) constatait en 2010 que la doxa parmi les astrologues était que l'astrologie ne fonctionnait que dans le tête-à-tête entre l'astrologue et son client, que l'astrologie était devenue, dans bien des cas, ce que le discours orthodoxe en avait dit lorsqu'elle a été chassée des institutions : un « savoir-placebo » ne faisant pas usage de la notion de sympathie[71] comme principe explicatif, mais comme outil commode dans la relation de l'astrologue à son client[72].

Question de l'engouement du public [modifier]

L'ensemble de ces polémiques présente un « cas d'école » d'un intérêt indéniable pour la Sociologie des sciences et l'épistémologie.

L'engouement de vastes publics pour une pratique sans effets démontrés continue d'être mis en question, de façon souvent très rigoureuse et critique, par un grand nombre d'épistémologistes et de sociologues. Les représentants des sceptiques (sceptiques anglo-saxons ou français) expliquent l'intérêt pour les horoscopes par l'effet Barnum et ses corollaires. Ces analyses les amènent à considérer publiquement l'astrologie comme une « superstition reposant sur la crédulité des gens »[73]. Ceci est la position généralement adoptée par le monde scientifique.

Le constat de l'engouement du public invite aussi à une double réflexion sur ses implications économiques (multiplication des applications de l'astrologie aux domaines les plus variés, astrologie boursière, astrologie hippique, etc.), mais aussi sur ses effets psychologiques (comportements induits par la croyance).

Nature du phénomène étudié par l'astrologie [modifier]

Confrontation aux connaissances physiques et astronomiques [modifier]

Si astrologie et astronomie ont en commun leurs racines historiques, les deux pratiques sont maintenant détachées et distinctes. L'astrologie ne peut être élevée au rang des sciences physiques en raison de la maigre reproductibilité de ses résultats et de l’absence de causalité établie. Certains invoquent un phénomène acausal (sans lien de cause à effet), la synchronicité jungiennne.

Influence des étoiles [modifier]

L'astrologie occidentale prétend que les influences sont le fait des planètes et non des étoiles (qui sont à des années-lumière de nous). L'argument raisonnable selon lequel les étoiles sont trop loin pour avoir une influence physique sur nous s'appliquerait à l'astrologie sidérale, mais pas à l'astrologie conventionnelle, dite « tropicale ».[citation nécessaire]

Pour cette dernière, les planètes seules ont une influence, les constellations servant de repère (comme les chiffres sur une horloge). En d'autres termes, l'astrologie tropicale ne s'intéresse qu'à des corps appartenant au système solaire, et à leurs déplacements par rapport au zodiaque tropical, qui est délimité par les axes des solstices et des équinoxes.


Astrologie tropicale [modifier]

Position de la bande zodiacale au fil de l'année : Les quatre sphères représentent les positions du Soleil au début de chaque saison. Le plan horizontal vert représente la terre ferme (l'horizon physique) pour une personne située sur le 50e parallèle. Noter la trajectoire de ces sphères et la durée de leur trajet au-dessus et en dessous de l'horizon, ainsi que les lieux de leurs couchers et levers. Les cercles verts et rouge représentent les tropiques et l'équateur, respectivement, projetés dans le ciel.

Cette animation, qui décrit les quatre cas de figure correspondant aux levers et couchers du soleil au début de chaque saison, s'applique également aux planètes du système solaire, puisqu'elles sont toutes plus ou moins sur l'écliptique (qui est représenté ici par le disque bleu). Se levant vers l'est et se couchant vers l'ouest[74], ces quatre sphères représentant le soleil décrivent le comportement des planètes sur le plan de l'écliptique, à la différence près que leurs levers et couchers peuvent survenir à n'importe quel moment de la journée (exceptions faites de Mercure et Vénus, dont le passage à l'horizon est toujours juste « avant » ou juste « après » celui du soleil). Le cercle vert « en bas », au sud, correspond au tropique du Capricorne et au signe ainsi nommé; le cercle « en haut », au nord, correspond au tropique du Cancer et au signe qui porte ce nom. Ainsi, une planète en Capricorne est une planète qui, comme le soleil au début de l'hiver, séjourne longtemps chaque jour sous l'horizon, invisible, et s'élève peu dans le ciel (pour les latitudes Nord). Une planète en Balance, comme le soleil à l'automne, a un comportement "équilibré", en ce qu'elle passe autant de temps visible qu'elle en passe sous l'horizon.

Les douze divisions du zodiaque tropical sont fondées sur ces données de base. Les signes cardinaux sont définis par les axes des solstices et des équinoxes et correspondent aux premiers mois de chaque saison; les signes mutables sont ceux qui précèdent les signes cardinaux (ce sont les signes des mutations qui précèdent l'avènement d'une nouvelle saison) et les signes fixes sont les quatre secteurs de l'écliptique qui restent, qui ne se définissent pas par rapport à un seul axe, mais deux. Les signes fixes sont plus difficiles à circonscrire, selon les astrologues.

Ce système ne dépend pas de la position des constellations.

Influence des planètes [modifier]

L'argument d'une influence gravitationnelle a parfois été avancé pour justifier l'existence d'une action à distance[réf. nécessaire], et de ce fait, certains astrologues font des calculs astrologiques sur une base héliocentrique, ce qui pourrait sembler cohérent avec l'explication d'une influence gravitationnelle des configurations planétaires sur l'activité solaire.

À ce jour, aucun effet direct des planètes sur le corps humain n'a été rigoureusement observé. Par ailleurs, les forces d'attraction en jeu lors du simple phénomène d'attraction Terre-Lune sont, à l'échelle du corps humain, infiniment moins importantes que ceux qu'exercerait un immeuble ou une armoire.

Enfin, les recherches statistiques (voir Étude statistique de l'astrologie) qui auraient pu permettre de déceler une régularité des phénomènes astrologiques (influences) ne permettent pas de conclure à l'existence d'une telle régularité.

Problématique du rapport entre signes et constellations [modifier]

Les signes du Zodiaque, qui servent de cadre de référence et d'analyse, correspondent par analogie à des constellations situées sur l'écliptique.

Les calculs des astrologues[75] se rapportent à un zodiaque tropical, dont le point zéro est le point vernal. Ils ont constaté, depuis au moins le IIe siècle av. J.-C. (voir Hipparque), un « déplacement » des constellations dans le ciel (de 1° tous les 72 ans). Cette dérive est liée au phénomène de précession des équinoxes, qui est dû à la nutation des pôles (le pôle nord céleste se déplace sur l'arrière-plan des constellations circumpolaires).
Le phénomène de la précession des équinoxes entraîne une divergence entre la position des astres dans le zodiaque tropical et leur position dans les constellations dont elles tirent leurs noms. Aujourd'hui le zodiaque tropical est décalé de près d'un signe par rapport au zodiaque des étoiles[76].

Les passages des planètes dans les limites des constellations ne correspondent donc pas à celui des planètes dans les signes. Ce fait conduit à un argument astronomique, souvent présenté par les détracteurs de l'astrologie : les rapports dans les horoscopes décrivent un état des lieux révolu depuis plusieurs centaines d'années. Cet argument a récemment mené à un regain de popularité, en Occident, des astrologies sidérales orientales (Jyotish, en particulier), qu'on suppose plus « concrètes » que celles conçues selon le cadre de référence « abstrait », mathématique (typique du rationalisme occidental, selon certains critiques) des axes des solstices et des équinoxes.

D'autre part, lors de sa course le long du zodiaque tout au long de l'année, le soleil traverse treize constellations, les douze du zodiaque plus Ophiuchus. Cette dernière ne fait pas partie des constellations prises en compte par l'astrologie. De plus les planètes – qui peuvent s'éloigner de l'écliptique de sept à huit degrés – traversent parfois d'autres constellations[77]: Orion, la Baleine, le Corbeau ou la Coupe, le Sextant...

Les partisans de l'astrologie réfutent ces arguments en considérant qu'ils résultent d'une confusion entre signes et constellations du zodiaque. Les « signes » sont des secteurs de l'écliptique réguliers de 30°, décomptés à partir du point vernal. Il ne s'agirait pas d'un système de repérage arbitraire, mais d'un découpage élémentaire de l'écliptique selon l'obliquité de la terre, découpage qui a d'ailleurs été utilisé par les astronomes jusqu'au XVIIIe siècle. Les signes n'auraient donc, dès l'origine, qu'un rapport lointain avec les constellations du même nom, dont les limites et positions sont irrégulières.

Articles détaillés : Zodiaque et Signe astrologique.

Problème des saisons [modifier]

Le symbolisme des signes astrologiques est lié à la saison prévalente dans l'hémisphère nord (le Bélier est le signe du printemps, le Capricorne est le signe de l'hiver, etc.), mais dans l'hémisphère sud, les saisons sont inversées, ce qui n'est pas sans poser un problème quant à la validité du modèle astrologique. Les partisans de l'astrologie sidérale trouvent là un argument pour défendre leur cause. Un partisan de l'astrologie tropicale, François Villée, résout ce problème en disant que chaque signe a un signe opposé qui lui est complémentaire dans sa façon principale d'aborder l'existence, d'où la nécessité de « travailler non pas par signe mais par axes de deux signes opposés et complémentaires »[78]

Confrontation avec un échantillon témoin [modifier]

Contrairement à des pratiquants d'autres disciplines ésotériques, certains astrologues annoncent qu'ils peuvent prévoir, notamment, des événements très précis et facilement vérifiables. En ce sens, des protocoles de tests permettant de les mettre à l'épreuve sont aisés à mettre en place[79]. Ces protocoles comparent les prévisions des astrologues sur des sujets précis à des prévisions aléatoires émises par des sceptiques ou des ordinateurs. Les prévisions des astrologues sont alors validées si elles sont de meilleure qualité que les prévisions aléatoires. On peut citer le test sur 22 prévisions de l'an 2000 entre Elisabeth Tessier qui écrit régulièrement qu'elle situe son niveau de réussite à 80 %, voire 90 %, un sceptique et un ordinateur. Résultat : Ordinateur 8 réussites, Elisabeth Tessier et Sceptique 7 réussites[80]. De nombreuses expériences de ce type ont eu lieu.

Le cercle zététique de l’université de Nice a créé le Défi zététique international. L’intérêt de ce dernier test est qu’en échange d’un test gratuit, l’astrologue reçoit 200 000 euros en cas de succès. Comme le risque financier est nul pour un gain potentiel énorme, on peut estimer que les astrologues ne se présentant pas à ces tests ne croient pas à leur don. Après quelques années de fonctionnement, très peu d’astrologues ont concouru, le test fut arrêté faute de combattants. Toutes disciplines confondues, il y a eu 250 tests et aucun réussi[81].

Un autre test réalisé sur 100 personnes qui jugeaient l'exactitude des prévisions que l'on faisait sur eux montrait que les astrologues avaient exactement le même taux de succès qu'un système aléatoire[82].

Approche statistique [modifier]

Effet Mars: Distribution de Mars dans le ciel de naissance d'athlètes, d'après Gauquelin.
Article détaillé : Astrologie statistique.

En 1993 paraît dans Les cahiers conditionnalistes une étude statistique non scientifique [83] qui vise à démontrer une corrélation entre les aspects Mercure-Saturne et les qualités de joueur d'échecs.

L'astrologie statistique est d'ailleurs une activité très marginale, dont les principes méthodologiques de base ne sont pas nécessairement (re-)connus des astrologues.

Question des succès prédictifs [modifier]

Les prédictions et les conjectures astrologiques sont soumises à la double question de la précision de l'information formulée et de la subjectivité de son destinataire. Il semble intéressant pour qui manipule les résultats d'une prédiction d'analyser le degré d'information qu'elle contient, c’est-à-dire à la fois son caractère informatif réel (voir effet Barnum) et la quantité d'éléments présentés.

Plusieurs éléments cités aux points précédents (confrontation à un échantillon témoin et approche statistique) apportent une explication objective à l'existence de nombreux succès prédictifs de la part des astrologues.

En effet, l'illusion statistique qui consiste à ne présenter que les « succès » (cas des fraudes caractérisées) soit à ne se souvenir que des prédictions efficientes (phénomène purement psychologique) explique de façon rigoureuse une partie réelle des succès présents dans l'imaginaire populaire.

Par ailleurs, certains succès prédictifs s'expliquent par la probabilité objective de l'occurrence d'un évènement.

Exemple fameux : prédire la mort d'un pape dans l'année, durant les dernières années de la vie de Jean-Paul II, était pour les astrologues un pari apparemment facile au vu de la très mauvaise santé du souverain pontife. Sa longévité a infirmé année après année ces prédictions, présentées comme solides. Il est à noter que l'année de sa mort, ces mêmes astrologues pouvaient comptabiliser cette prédiction comme un « succès ».

Les bilans prédictifs des astrologues (récapitulation des prédictions justes, au terme d'une série de séances ou d'une année) ne présentent généralement que les « succès » prédictifs, occultant les erreurs. Si l'on suppose la précision égale des prédictions, cette comparaison s'avèrerait pourtant intéressante. La constitution d'un grand nombre de ces bilans prédictifs par les zététiciens démontre, selon le modèle présenté plus haut, que les succès sont attribuables au hasard dans tous les cas étudiés.

Les résultats étant toujours présentés comme liés au « talent » et à l'expérience de l'astrologue (pour être recevable aux yeux de ses défenseurs, l'analyse doit être faite par un « praticien compétent »). Dès lors, il est impossible d'étudier les méthodes astrologiques actuelles selon les critères scientifiques de reproductibilité.

Cet aspect est vivement critiqué par les sceptiques, cet argument précis étant justement utilisé par les charlatans pour opérer une sélection a posteriori de leurs prédictions.

Il a été démontré par Henri Broch que la variabilité des résultats présentés par des sujets réputés doués correspond précisément aux résultats de prédictions « aléatoires ». Cette démonstration, très facilement reproductible, est consultable dans l'ouvrage Devenez sorcier, devenez savant.

Comportements induits par la croyance en l'astrologie [modifier]

Selon la revue Sciences et pseudo-sciences, la croyance en l'astrologie pourrait induire une modification significative des comportements de ses adeptes conformant leurs actions avec les « prédictions » de l'horoscope[84].

Autres fondements pour l'astrologie [modifier]

Cette section ne cite pas suffisamment ses sources. Pour l'améliorer, ajouter en note des références vérifiables ou les modèles {{refnec}} ou {{refsou}} sur les passages nécessitant une source.

En parallèle à l'astrologie traditionnelle ou traditionaliste, il existe d'autres courants de pensée.

Celui des astro-psychologues, qui développent une astrologie basée sur les théories de la Psychologie et la Psychanalyse.

Ce courant rejette la démarche scientifique appliquée à l’astrologie, et en récuse le bien-fondé.

Carl Gustav Jung défend les concepts de symbolisme, de synchronicité et d’archétype, et craint que « l’influence niveleuse des grands nombres, de prouver quelque chose par la méthode statistique dans le domaine de l’astrologie ».

Dane Rudhyar, promoteur d’une astrologie humaniste, déclare que « l'astrologie n'a pas pour objet principal et immédiat de prédire des événements sous forme de probabilités statistiques, mais d'enseigner […] l'ordre et la « forme » qui font le sens de l'existence individuelle et des luttes jalonnant le chemin de la réalisation de soi ».

Le corpus astrologique devrait ainsi être considéré comme une "modélisation" empirique, établie génération après génération, de la relation de l'être humain avec l'Univers. L'astrologie placerait l'être humain au centre de son questionnement, et ainsi donc, quand elle se centre sur la Terre et non sur le Soleil, même à l'heure où l'on sait que la terre n'est pas le centre du système solaire, elle ne fait que poursuivre sa propre "logique" ou étayer la cohérence de son "logos".

C'est pourquoi, dans le cadre de ce courant de pensée, on peut affirmer que l'être humain sur la Terre reste le postulat de base de la "science" astrologique, qui reste fondamentalement géocentrique (et non héliocentrique). Du moins tant que l'être humain continuera à n'habiter que sur Terre. On peut alors résoudre le problème du décalage du référent de l'astrologie (le Zodiaque tropique) avec la réalité physique qui a fait dire aux astronomes que l'astrologie n'a rien de "scientifique"; car ces derniers ne se réfèreraient qu'à "leur" cohérence, et non à celle de l'astrologie qu'ils méconnaissent le plus souvent.

Pour certains astrologues, ce décalage ferait sens (sauf pour l'école sidéraliste, qui ne se fie qu'aux constellations), et serait même fondamental. Car c'est sur ce décalage, dû à la précession des équinoxes, que se fonde leur théorie des âges ou ères astrologiques, dont la fameuse Ère du Verseau à venir.

Astrologie et Chamanisme [modifier]

Selon Laurence Larzul, c'est dans une nouvelle mouvance d'esprit, née des Rencontres d'Eranos, (lieu de rencontre de Jung et d'autres personnes dont l'influence a été majeure sur la pensée scientifique du XXe siècle, avec notamment "le père" de l'histoire des religions : Mircea Eliade), ainsi que Wolfang Pauli, l'un des pères de la théorie quantique, que s'inscrirait l'astrologie contemporaine [85],[86].

En conformité avec son école, qui affirme tenir davantage à la connaissance de soi qu'à la prédiction, Laurence Larzul est en effet revenue à une considération plus "chamanique" du rôle de l'astrologue. Ceci jusqu'à voir en l'astrologie une forme de "chamanisme évolué", puisque cette connaissance serait fondée sur l'observation des corrélations entre la nature terrestre et les phénomènes cosmiques.

Se heurtant à la controverse, tant face à la science qu'à la religion, elle affirme que la résurgence de la conscience chamanique fait un pont permettant de sortir de l'impasse des sempiternelles querelles occidentales liées à son héritage judeo-chrétien, et permettrait de mieux comprendre le rôle de l'astrologue et de l'astrologie dans la société.

Selon ses dires, la libération de l'"ethnocentrisme" occidental qui aurait opposé science et religion dans un débat et un rapport de force où l'astrologie a trop longtemps joué le rôle de bouc émissaire permettrait de reconsidérer le rôle de l'astrologue.

Elle rappelle qu'à son origine, l'astrologue était "prêtre", faisant le pont entre le ciel et la terre, tout comme le chaman qui aurait pour charge traditionnelle de protéger son environnement des forces naturelles.

Cette nouvelle vision des choses, propre au XXIe siècle [réf. nécessaire], émergerait notamment du fait de l'ouverture à l'Est et de la chute du mur de Berlin [réf. nécessaire].

Notons que depuis 1999 le chamanisme est reconnu comme religion officielle en Bouriatie, où les chamanes officient à l'égal des lamas tibétains[87]. Ainsi, on parle à présent avec davantage de respect des "peuples premiers" perpétuant une tradition chamanique. Un article du monde diplomatique en fait état[88].

Ce renouveau chamanique favoriserait un "ressourcement" de la pensée européenne. À l'heure où la psychanalyse s'ouvrirait au chamanisme, l'astrologie régénèrerait ses sources, au-delà du bassin méditerranéen.


La résurgence de l'astrologie au XXe siècle doit sans aucun doute beaucoup à la laïcité, qui la protège des divers anathèmes jetés sur elle, tant par la religion que par la science [réf. nécessaire].

Toujours selon Laurence Larzul, la (frêle) conscience écologique qui émerge à notre époque inviterait à reconsidérer sous un autre angle ce que la science verrait depuis longtemps d'un œil sarcastique, à la suite des Lumières. Car ce que la science aurait longtemps considéré comme primitif et synonyme d'archaïque, au sens péjoratif des termes, apparaîtrait aujourd'hui sous un jour plus novateur comme source d'enseignement pour notre époque.

Elle affirme donc que les connexions de l'astrologie avec le chamanisme pourraient expliquer pourquoi elle a toujours conservé son "assise" populaire, en accord avec un supposé inconscient collectif qui reconnaitrait, intuitivement et maladroitement, la valeur et le bien fondé de sa pratique ancestrale, et ce malgré les oppositions.

Astrologie et société [modifier]

Astrologie et pouvoir politique [modifier]

Dans l'Antiquité romaine, alors même que l'astrologie est très populaire, les astrologues furent mis hors la loi par décret dès 130 avant J.-C. La « mode » astrologique continuant, l'empereur Tibère met en place une législation restrictive des pratiques divinatoires et impose des critères de qualité à la profession d'astrologue (sous la suggestion de son conseiller Thrasylle de Mendès, lui-même astrologue). Ces législations sont renouvelées un siècle plus tard par Hadrien, lui-même astrologue amateur.

On retrouve la même préoccupation mille ans plus tard, quand Alphonse X de Castille, auteur de traités astronomiques et astrologiques, édicte que « La divination du futur par les astres est autorisée pour les personnes correctement formées à l'astronomie ».

Jusqu'à la fin du XXe siècle, en France, le Code Pénal comportait dans sa partie règlementaire l'article R. 34-5°[89] sanctionnant « les gens qui font métier de deviner ou de pronostiquer ». Cet article a été supprimé par la réforme du code pénal, sous la présidence de François Mitterrand[90].

On peut néanmoins remarquer que la Loi sanctionne des pratiques et des faits, non des pensées: ces interdictions ne s'adressent donc pas à l'astrologie en tant que telle, mais aux troubles sociaux qu'entrainent les pratiques des charlatans qui s'appuient sur l'astrologie.

Astrologie et prédiction de l'avenir [modifier]

L'idée de base de l'astrologie est que deux personnes nées le même jour à la même heure au même endroit connaîtront des parcours de vie parallèles, « mais relativement à leur point de départ respectif »[91] (hérédité biologique, milieu d'origine, sexe[92], etc.). Pour le grand public, la distinction entre astrologue et voyant est souvent floue. Tous les astrologues ne prétendent pas dresser des prédictions formelles. La Fédération Des Astrologues Francophones (FDAF) demande à ses membres de signer un code de déontologie qui interdit les prédictions formelles. L'astrologue André Barbault a écrit qu'en astrologie individuelle, au vu de la multiplicité des plans sur lesquels peut s'exprimer une même tendance susceptible de « déplacement, de déviation, de refoulement ou de sublimation », « nous devons toujours placer le pronostic sur le plan intérieur, en termes de sentiments éprouvés »[93] et non en terme d'événements précis. Quant au point de vue du Christianisme sur l'astrologie, voilà une citation tirée d'un ouvrage paru aux Éditions du Lion de Juda[94]: « une prophétie n'est accordée par Dieu que pour le bien d'une communauté, et donc des hommes qui la composent. Jamais elle ne cultivera un intérêt égoïste. »[95].

Problématiques philosophiques [modifier]

Question du libre arbitre [modifier]

Articles connexes : Libre arbitre et Responsabilité.
Gravure de Ptolémée.

Dans le Tetrabiblos, Ptolémée répond déjà à la critique centrale de l'astrologie, son lien avec le déterminisme, en affirmant : « Les astres inclinent mais n'obligent pas. » De même, il souligne l'importance de la situation de naissance du sujet (hérédité génétique et sociale) dans les interprétations : « Le ciel ne donne pas à l'homme ses habitudes, son histoire, son bonheur, ses enfants, sa richesse, sa femme… mais il façonne sa condition. »

Le relais de cette critique est pris par les théologiens, pour lesquels la doctrine astrologique met en danger la notion de responsabilité individuelle de l'homme face à ses actes. On trouve trace de cette préoccupation dès l'interdiction biblique (Deutéronome 18:10-12) : « On ne trouvera chez toi personne qui fait le métier de devin et de mage », interdiction relayée par les moqueries des prophètes (par exemple, Isaïe 47:12-14). Au Ve siècle, le concile de Tolède déclare « si quelqu'un croit devoir ajouter foi à l'astrologie ou à la divination, qu'il soit anathème. » Au XIIe siècle, Thomas d'Aquin écrit dans sa Somme théologique : « Beaucoup d'hommes obéissent à leurs passions, auxquelles le sage résiste. C'est pourquoi, le plus souvent, ce qui est prédit d'après l'observation des astres au sujet des actions humaines se vérifie », les « actions humaines » en question concernant par exemple les labours ou la navigation, sur laquelle il mentionne l'influence de la Lune. Mais il indique aussi reprenant un argument d'Origène : « il faut bien se garder de croire que la liberté de l'homme soit soumise à l'influence des astres ; car alors, il n'y aurait plus de libre arbitre, sans lequel les hommes ne feraient aucun acte de vertu, digne de récompenses, ni aucune mauvaise action qui méritât d'être punie. » Il s'oppose donc au déterminisme astral intégral, qui conduirait à la négation du libre arbitre et à l'idée d'une production planétaire (et donc hérétique) du divin (cf. Dante).

Pour le théologien, ce n'est pas l'idée que les astres puissent avoir une influence sur le comportement humain qui est en soi condamnable. Ce qui est « une abomination devant l'Eternel » (Dt 18:12) c'est d'accorder une importance absolue à cette éventuelle influence au point de suggérer que le destin « est écrit », et donc que les hommes ne sont pas libres.

« Loin de nous laisser impressionner par le déterminisme et par la fatalité que propagent les astrologues (même sans le vouloir), libérons-nous, et diminuons les astres. Qu'ils nous éclairent et nous aident, mais sans toucher notre pleine responsabilité et liberté. »

— Thomas d'Aquin, Lettre à Réginald de Piperno

Notes et références [modifier]

  1. ? Selon l'ouvrage publié sous la direction d'Edgar Morin La croyance astrologique moderne, diagnostic sociologique, il s'agit même d'une croyance clignotante en ce sens que le grand public se réserve le droit de ne pas y croire toujours.
  2. ? (en) Activities With Astrology, Astronomical society of the Pacific
  3. ? (en) Objections to Astrology: A Statement by 186 Leading Scientists, The Humanist, September/October 1975
  4. ? (en) Robert Hand, « The History of Astrology — Another View ». Consulté le 2007-06-19
  5. ? Eysenck, H.J., Nias, D.K.B., Astrology: Science or Superstition? (Penguin Books, 1982)
  6. ? Roger Benoît-Jourlin, Le cercle astrologique: Défense et illustration de l'astrologie, ed. Dervy, 1997, ISBN 978-2-85076-908-5, p. 371
  7. ? Nitya Varnes, Tous nés sous une bonne étoile, ed. XO/Plon, 2011, ISBN 978-2-84563-497-8, ou encore Dane Rudhyar, L'astrologie de la Personnalité, ed. Librairie de Médicis, 1984, ISBN 2-85327-006-8, p. 396.
  8. ? Gallup. (2005) « Paranormal Beliefs Come (Super)Naturally to Some - More people believe in haunted houses than other mystical ideas ». 1er novembre 2005. Lien.
  9. ? Le deuxième foyer de l'orbite lunaire, nommé Lune noire ou Lilith, est considéré comme fondamental par certains astrologues.
  10. ? Étudié tout particulièrement par Kepler.
  11. ? http://en.wikipedia.org/wiki/Great_conjunction
  12. ? Jenkins, Palden. Astrological Cycles in History - History and the cycles of Uranus, Neptune and Pluto
  13. ? Geoffrey Cornelius et Paul Devereux, Le langage des étoiles, trad., Gründ, 2004, p. 240-242.
  14. ? Jean-Marie Durand, Les cieux, premier livre de lecture... in Les Dossiers d'Archéologie, Astrologie en Mésopotamie, n°191, mars 1994
  15. ? Jacques Halbronn, Serge Hutin, Histoire de l'astrologie, ed. Artefact, 1986, ISBN 978-2-85199-389-2, pages 172-173
  16. ? Marie Delclos, Astrologie: racines secrètes et sacrées, ed. Dervy, 1994, ISBN 978-2-85076-629-9, p. 100
  17. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, p. 47
  18. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, 1986, p. 50
  19. ? Il ne s'agit pas à proprement parler d'horoscopes (du grec "horoskopos": qui regarde l'heure) car il n'y est pas encore question du degré du zodiaque qui se lève à l'horizon (physique)
  20. ? Michaël Richard, Doctorant à l'Université de Paris I, Les Dossiers d'Archéologie n°191 - mars 1994
  21. ? dans son livre L'astrologie, Petite Bibliothèque Payot, Paris, 1980
  22. ? Source: Pour une astrologie moderne, Éditions du Seuil, 1977, ISBN 978-2-02-004663-3, page 30.
  23. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, ISBN 978-2-86594-022-6, 1986, p. 49
  24. ? : L'astronomie : Evolution Des Idees Et Des Methodes Par Guillaume Bigourdon
  25. ? Histoire du développement de la biologie par H. C. D. de Wit, A. Baudière
  26. ? Ed. Vernal/Philippe Lebaud, ISBN 978-2-86594-022-6, 1986, p. 22
  27. ? Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, ISBN 978-2-268-02731-9, 1997, p. 224-225
  28. ? Aristote n'a pas été initié aux mysticismes de l'Asie rapporte Marie Delclos dans son livre Astrologie: racines secrètes et sacrées (page 98), ce qui fait dire à cette dernière (page 100) que ces racines sacrées transmises d'initiés en initiés furent perdues avec l'ère chrétienne
  29. ? Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, ed. Vernal/Philippe Lebaud, ISBN 978-2-86594-022-6, 1986, p. 96
  30. ? James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, ISBN 978-86-6904-638-6, 1996, p. 44 et 48
  31. ? James Herschel Holden, A history of horoscopic astrology, American Federation of Astrologers, ISBN 978-86-6904-638-6, 1996, p. 53
  32. ? Le phénomène lui-même de précession des équinoxes était déjà connu des Babyloniens avance Wilhelm Knappich page 49 de son Histoire de l'astrologie
  33. ? Le zodiaque était notamment structuré autour des quatre étoiles dites royales de l'Antiquité: Antarès, Aldébaran, Régulus, Fomalhaut.
  34. ? Denis Labouré, Les origines de l'astrologie, éd. du Rocher, ISBN 978-2-268-02731-9, 1997, p. 65
  35. ? a et b W.E. Peuckert, L'astrologie, son histoire, ses doctrine, Petite Bibliothèque Payot, n°378, Paris, 1980, isbn : 2-228-33780-3
  36. ? (fr) Images de plus grande résolution du zodiaque du monastère Voronet
  37. ? Éric Lindemann L'astronomie Mécanique: une introduction par l'histoire de l'astronomie De Boeck Université, 1999 - 232 pages
  38. ? « L’astrologie ne lui servait alors qu’à financer sa recherche en astronomie, si l’on en croit cet extrait » : Simaan, Arkan (2009)Ces astronomes-astrologues du passé Association française pour l'information scientifique.
  39. ? op. cit.
  40. ? a et b Kepler, Johannes. « Philosophy, and therefore genuine astrology, is a testimony of God’s works and is therefore holy. It is by no means a frivolous thing. And I, for my part, do not wish to dishonor it. » cité dans F Hammer, « Die Astrologie des Johannes Kepler », Sudhoffs Arch. 55 (1971), 113-13
  41. ? "I have often expressed what an ill-considered thing it is to reject something completely because of its imperfections; for by this process even the science of medicine would not be spared. (...) Some few noteworthy predictions of future events (of a general nature) by prediction of celestial motion are well-founded in our experience. » Kepler, Johannes. (1610) Tertius Interviens. Extraits traduits dans Kepler's Astrology (Excerpts selected and translated) Dr Kenneth G. Negus En ligne
  42. ? a, b, c et d « The year 1604 saw Galileo's first and little-known summons by the Inquisition ... and that he was propounding a doctrine of astral determinism to his wealthy clients. No-one could escape the influence of the stars, he was alleged to be telling them, and it was therefore as well to know one's own future from a chart-reading. Galileo was accused of undue fatalism in his forecasts. For example, Silvestro testified that one reading was for "a man who would live, he said, for another twenty years, and he maintained that his prediction was certain and would inevitably come to pass". Signor Silvestro testified that he never saw Galileo go to mass or confession, but instead "he would go to that Venetian whore of his, Marina". However, Silvestro denied that he had heard any heresy or unbelief from Galileo. This provoked the following recorded exchange: Q: You said before that in the nativities that this Galileo makes, he calls his predictions certain; this is heresy. How then can you say that he is a believer in matters of faith? A: I know that he said that and that he calls his predictions from the nativities certain, but I am not aware that this has been declared heresy.»
  43. ? Giorgio de Santillana, dans son grand ouvrage, le Crime de Gallilée, explique que ce n'est pas tant son système qui posait le problème, mais son insistance à promouvoir ses observations, sans égards suffisants (en termes stratégiques) aux lenteurs institutionnelles de l'Église, qui aurait pu aussi bien reconnaître ses arguments, mais un siècle plus tard : « Galileo's crime lay in having perceived that change in the "new things" of science could not be so slow as expected. Catholicity did not have world enough and time to make up its mind at leisure. ... He saw "prematurely" .... what ordinary minds like the Vatican astronomers could realize and communicate only a century too late. » p. 233-234.
  44. ? Feyerabend commente : « The first telescopic observations of the sky are indistinct, indeterminate, contradictory and in conflict with what everyone can see with his unaided eyes. And, the only theory that could have helped to separate telescopic illusions from veridical phenomena was refuted by simple tests. (....) Galileo prevails because of his style and his clever techniques of persuasion, because he writes in Italian rather than in Latin, and because he appeals to people who are temperamentally opposed to the old ideas and the standards of learning connected with them. »Against Method: Outline of an Anarchistic Theory of Knowledge (1975), ISBN 978-0-391-00381-1, ISBN 978-0-86091-222-4, ISBN 978-0-86091-481-5, ISBN 978-0-86091-646-8, ISBN 978-0-86091-934-6, ISBN 978-0-902308-91-6 (Première édition dans M. Radner & S. Winokur, éds., Analyses of Theories and Methods of Physics and Psychology, Minneapolis: University of Minnesota Press, 1970.)
  45. ? (en)[PDF]Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?
  46. ? Chronology of Ancient Kingdoms, Amended (1728). Cité dans Frazier, James. Contested Iconography: Was Isaac Newton an astrologer, a rational mechanistic scientist, or neither?
  47. ? Voir Jacques Halbronn, Abraham Ibn Ezra, La Sapience des Signes, préface de Georges Vajda, Paris, Ed. Retz, 1977
  48. ? Pierre Bayle, Pensées sur la comète, paru en 1683,
  49. ? « La superstition est à la Religion ce que l'astrologie est à l'astronomie, la fille très folle d'une mère très sage. » (Voltaire).
  50. ? « aujourd'hui, le nom d'astrologue est devenu si ridicule qu'à peine le bas peuple ajoute-t-il quelque foi aux prédictions des almanachs » L'encyclopédie de Diderot, article sur l'astrologie - Cité par « Que sais-je » sur l'Astrologie.
  51. ? Jean-Pierre Nicola, Pour une astrologie moderne, ed. Seuil, 1977, ISBN 978-2-02-004663-3, p. 36
  52. ? « Character is destiny », cité notamment par Geoffrey Cornelius, Maggie Hyde et Chris Webster dans Astrology for beginners, ed. Icon Books Ltd, 1995, ISBN 978-1-874166-26-9, p. 49
  53. ? Carl G. Jung (1929) « The puzzling thing is that there is really a curious coincidence between astrological and psychological facts, so that one can isolate time from the characteristics of an individual, and also, one can deduce characteristics from a certain time »
  54. ? Gustave-Lambert Brahy, L'Astro-dynamique, son rôle possible dans l'étude de la conjoncture économique et financière, éditions de l'Institut Central Belge de Recherches Astro-dynamiques, Bruxelles, 1932, Fluctuations boursières et influences cosmiques, Exposé d'un système de gestion scientifique des valeurs mobilières avec indications générales jusqu'en 1940, Éditions de l'Institut de recherches astro-dynamiques, Bruxelles, s. d. (1933?) et La Clef de la prévision des événements et des fluctuations économiques et boursières, Éditions Traditionnelles, nouv. éd., Paris, 1987; voir plus récemment, par exemple, les ouvrages de Jean-François Richard : La Bourse serait-elle aussi gouvernée par les astres ?, Éditions Arnaud Franel, 1998 et Bourse, ce qu'anticipent les astres jusqu'en 2010, Éditions du Rocher, février 2005
  55. ? DT 18. 10-12, on en trouve un lointain écho dans GA 5. 19-21 et Ap 21. 8.
  56. ? (fr) Baudelot et Establet
  57. ? Revue encyclopédique Remise, article Astrologie, 2005
  58. ? a et b « Objections to astrology » in The Humanist 35.5, 1975. Déclaration de 186 personnalités scientifiques de renom (dont 18 Prix Nobel). Voir Les sceptiques du Québec.
  59. ? (en) Jerome, Lawrence E.; Bok, Bart Jan, Objections to astrology, Buffalo, N.Y, Prometheus Books, 1975 (ISBN 978-0-87975-059-6) (LCCN 75029798), p. 62  Lors de la republication, le nombre de scientifiques s'élevait à 192.
  60. ? Feyerabend, Paul. (1977). The Strange Case of Astrology republié dans Philosophy of science and the occult. Patrick Grim, ed.
  61. ? Carl Sagan, pourtant membre du mouvement sceptique contemporain, refusa de signer ce manifeste en raison de son ton autoritaire.
  62. ? Ce sont les termes du Pr Bok.
  63. ? The Magus of Magnetism. An Interview With Dr Percy Seymour. par Bronwyn Elko An Astronomer's Magnetic Theory of Astrology: How Planetary Motion Orchestrates Solar Activity and Geomagnetism.
  64. ? (en) Written in the stars. Consulté le 2011-02-25
  65. ? Feyerabend reprend ici aussi les termes du manifeste.
  66. ? « L'absence de preuve n'est pas preuve de l'absence : l'absence de relation entre deux phénomènes reste impossible à prouver (les progrès de la science peuvent fournir demain l'explication [à l'astrologie] qui manque aujourd'hui). » Daniel Kunth, Philippe Zarka, in Que sais-je - L'Astrologie (2005), p.86
  67. ? (fr) « Critique des astronomes Zarka et Biraud » (ArchiveWikiwixQue faire ?). Consulté le 20130318
  68. ? Elisabeth Teissier cite l'exemple de l'électricité, dont le mode de fonctionnement n'a été compris qu'après le début de son utilisation: puisque "cela marche", le comment prend le pas sur le pourquoi.
  69. ? En anglais : « mushy ».
  70. ? Hand, Robert, "Astrology as a Revolutionary Science", The Future of Astrology. A. T. Mann, éd., 2004, Cosimo.
  71. ? ou de correspondance : principe selon lequel des liens uniraient les choses qui se ressemblent.
  72. ? Astrology : Placebo knowledge ? Centre universitaire de recherche en astrologie (CURA)
  73. ? (fr)[PDF]cfr Déclaration de 186 personnalités scientifiques de renom (dont 18 Prix Nobel)]
  74. ? Comme le montre très clairement Maurice Nouvel pages 51 et 52 de son livre "La vraie domification en astrologie" (ed. Pardes, 1991), le Soleil ne se lève exactement à l'Est et ne se couche exactement à l'Ouest qu'aux deux équinoxes pour un lieu situé à une latitude moyenne ; le reste de l'année, le Soleil se lève au Nord-Est ou au Sud-Est et se couche à un endroit qui forme avec ce point de lever une parallèle par rapport à la direction Est-Ouest.
  75. ? Les astrologues occidentaux surtout. Les astrologues indiens, par exemple, préfèrent fréquemment se baser sur les constellations. Voir section sur l'astrologie indienne. Section en construction. Voir également Jyotish
  76. ? ce que l'on peut facilement constater en comparant les dates du passage du Soleil dans les signes et dans les constellations, voir les articles Signe astrologique et Zodiaque.
  77. ? ou « rebroussent chemin » par rapport à l'ordre zodiacal : ainsi, à 320° de l'écliptique, les planètes en déclinaison nord font une petite incursion dans la constellation du verseau avant de replonger dans la constellation du capricorne.
  78. ? François Villée, Précession des équinoxes et pratique de l'astrologie, Éditions traditionnelles, 1987, p. 7
  79. ? (fr) Cercle Zetetique : Match Teissier - CZLR
  80. ? (fr) Résultats du Match Teissier/CZLR sur l'année 2000
  81. ? (fr) Cercle Zetetique : Defi : historique et bilan provisoire
  82. ?a> (fr) Astrologie : science, art ou imposture ? par Stanislas Antczak
  83. ? cfr. article « preuves statistiques » sur le site www.astrologue.org
  84. ? Jean-Paul Krivine - Une influence de l'horoscope sur la santé des Blancs et des Chinois en Californie - Afis - Association française pour l'information scientifique
  85. ? ABC de l'Astrologie Karmique - Laurence Larzul - Ed Grancher 1998 et 2009
  86. ? Comprendre la Lune Noire - Laurence Larzul - Ed. Grancher 2002
  87. ? Chamans au grand jour en Bouriatie - Interdit du temps de l'URSS, le chamanisme est classé religion officielle Par Jean-Pierre Thibaudat
  88. ? La leçon des peuples premiers, www.monde-diplomatique.fr
  89. ? tableau des correspondances entre l'ancien et le nouveau code pénal
  90. ? Lui-même amateur connu de consultations astrologiques.
  91. ? Jean Mavéric, La lumière astrale: Traité synthétique d'astrologie judiciaire, ed. Belisane, Nice, 1979, ISBN 2-902296-22-3, p. 3
  92. ? Une astrologue réputée telle qu'Arielle Aumont affirme que pour un individu de sexe féminin, le signe lunaire joue un rôle plus caractéristique que le signe solaire des horoscopes des journaux et magazines, lequel reflète une vision "masculinisante" de l'astrologie...
  93. ? André Barbault, De la psychanalyse à l'astrologie, ed. Seuil, 1961, ISBN 2-02-002682-1, p. 190
  94. ? Ces questions que l'on nous pose: L'Astrologie, Séminaire Médical et Théologique N°1 par Philippe Madre, diacre et docteur en médecine, et Fernand Sanchez, également médecin, 1992, ISBN 2-905480-08-4
  95. ? op. cité, page 50.

Voir aussi [modifier]

Sur les autres projets Wikimedia :

Bibliographie [modifier]

Généralités [modifier]

  • Wilhelm Knappich, Histoire de l'astrologie, préface d'André Barbault, éditions Vernal/Philippe Lebaud, 1986, (ISBN 978-2-86594-022-6)
  • Il y a eu plusieurs éditions de L'Astrologie dans la collection « Que sais-je ? » des Presses Universitaires de France (PUF)
    • version 1951 (multiples rééditions actualisées jusque dans les années 1980, épuisée), par Paul Couderc, avec une approche scientifique attaquant l’astrologie (en relation avec l’Union rationaliste)
    • version 1989 (retirée de la vente), par Suzel Fuzeau Braesch, pro-astrologie
    • version 2005, par Daniel Kunth et Philippe Zarka, texte qui rappelle quelques définitions et évidences et montrent ainsi que l'astrologie se place en dehors du domaine scientifique, par le défaut de sa méthode
  • Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, Le retour des astrologues, Les Cahiers de l'Obs, 1971 (enquête sociologique)
  • Edgar Morin (sous la direction de), Philippe Defrance, Claude Fischler, Lena Petrossian, La croyance astrologique moderne, diagnostic sociologique, Nouvelle édition revue par Claude Fischler, éditions L'Age d'Homme, 1982
  • (en) Nicholas Campion, A History of Western Astrology Vol. 1, The Ancient World, Continuum, 2009. ISBN 978-1-84725-214-2 (first published as The Dawn of Astrology: a Cultural History of Western Astrology Volume 1, Continuum,2008).
  • (en) Nicholas Campion, A History of Western Astrology Vol. 2, The Medieval and Modern Worlds, Continuum 2009. ISBN 978-1-84725-224-1.

Astrologie non occidentale [modifier]

  • (en) Roger Beck, A Brief History of Ancient Astrology, Blackwell (2007)
  • Jean Bottero, « L'astrologie mésopotamienne : l'astrologie dans son plus vieil état », in Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres. Les astres et les mythes, Montpellier, 1996, t. I, p. 159-182.
  • Jacques Halbronn, Le monde juif et l'astrologie, histoire d'un vieux couple, Milan, Archè, 1985, 433 p.
  • Marguerite Rutten, La science des Chaldéens, Que Sais-Je?, Presses Universitaires de France, 1962

Astrologie grecque [modifier]

Astrologie à Rome [modifier]

  • Béatrice Bakhouche, L’astrologie à Rome. Louvain : Peeters, 2002, 241 p. (ISBN 978-2-87723-632-4).
  • Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome I : Les astres et les mythes. la description du ciel. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 320 p. (ISBN 978-2-905397-96-6).
  • Béatrice Bakhouche, Alain Moreau et Jean-Claude Turpin, Les astres, tome II : Les correspondances entre le ciel, la Terre et l’homme. Les « survivances » de l’astrologie antique. Actes du Colloque international de Montpellier (23-25 mars 1995), Publications de la Recherche, Université Paul Valéry - Montpellier III, 296 p. (ISBN 978-2-84269-024-3).
  • Béatrice Bakhouche, Les textes latins d’astronomie : un maillon dans la chaîne du savoir. Louvain : Peeters, 1996, 347 pages, (ISBN 978-2-87723-292-0).

Astrologie occidentale [modifier]

  • Speculum astrologiae. Quod attinet ad judiciariam rationem nativitatum atque annuarum revolutionum: cum nonnullis approbatis Astrologorum sententiis. Rerum catalogum sequens pagina indicabit. [Avec :] - Compendium de stellarum fixarum observationibus. Opus mathematicae studioso utilissimum.- Tabulae resolutae astronomicae de supputandis siderum motibus, secundum observationes Nicolae Copernici, Prutenicarumque Tabularum. Lyon, Phillipe Tinghi (imp. par Pierre Roussin), 1573. Ce « Miroir de l'astrologie » de Francesco Giuntini est, selon Caillet, « un des plus célèbres et le principal monument de l'Astrologie ancienne ». Ce traité très complet, outre une défense de l'astrologie, donne les nativités de très nombreux personnages célèbres et des tables astronomiques selon Copernic.
  • Richard Pellard, Manuel d'astrologie universelle, Éditions Dervy 1991. Une approche « rationnelle » et conditionaliste de l'astrologie contemporaine.
  • Jacques Vanaise, L'Homme-Univers, éditions Le Cri, Bruxelles, 1993
  • Jacques Vanaise, La Légende des Signes (Le zodiaque : un échiquier de vie), éditions Le Cri, Bruxelles, 2005
  • Charles Vouga, Une astrologie pour l'Ere du Verseau, Édition du Rocher
  • Charles Vouga, Astrologie expérimentale, Édition du Rocher. Une approche « non causale » des « phénomènes astrologiques ».

Analyse critique [modifier]

  • (en) Bart J. Bok, A critical look at astrology, The Humanist, septembre-octobre 1975 (le "manifeste des 186")
  • Marcel Boll, L'Occultisme devant la science, coll. Que sais-je ?, Presses Universitaires de France, 1944
  • Henri Broch, Au cœur de l'extra-ordinaire, Éditions Book-e-book.
    Ouvrage consacré aux pseudo-sciences et croyances erronées, avec un long chapitre consacré à l'astrologie, ses principes, ses failles de raisonnement et ses aberrations.
  • S. Bret-Morel, Le déclassement de Pluton, à moyen terme un enjeu majeur pour l'astrologie ? / Les Cahiers du RAMS - Numéro 15 - juillet 2007 suite, suite et fin, 2007.
    Dossier critique sur les questions gênantes que devraient poser prochainement les nouvelles planètes naines à l'astrologie : technique, méthodologie, génération d'un symbolisme astrologique.
  • S. Carlson, A double-blind test of astrology, Nature, 318, p. 419-425, 1985.
  • Hugues de Chanay, « Impatience dans l’azur : les pages d’horoscopes d’Elisabeth Teissier », in Ch. Boix (2007, éd.) Manipulation, argumentation, persuasion, Paris : l’Harmattan, p.295-342.
  • R. Culver & P. Ianna, Astrology: true or false ?, Prometheus books, New York, 1988.
  • Suzel Fuzeau Braesch, La Preuve par deux, Robert Laffont, 1992. C'est un livre « pro astrologie »
  • Jacques Halbronn, Clefs pour l'astrologie, Ed. Seghers, 1993
  • Jacques Halbronn Article 'Astrologie", Encyclopaedia Universalis, 1994
  • Jean-Paul Krivine, Mars ne s’intéresse pas aux sportifs…, De nouvelles planètes dans la mare des astrologues
  • Frédéric Lequevre, Astrologie : art, Science ou Imposture ?, coll. Zététique, Horizon Chimérique, Bordeaux (1991) (ISBN 978-2-907202-25-1)
  • D. Lesueur, « L'Astrologie en questions », Ciel et Espace, n° 254, janvier, p. 32
  • Galipernic Newstein (de : Galilée, Copernic, Newton, Einstein) « L'astrologie ou comment avoir toujours raison », Ciel et Espace, n° 254, janvier 1991, p. 36
  • Jean-Claude Pecker, 5 réponses à un amateur d'astrologie, « L'astrologie et la science », La Recherche, n° 140, janvier 1983, p. 118 (voir aussi le numéro 142, p. 371-372 ; Astrologie: le débat continue, réponses à G. Preschoux et M. Gauquelin.
  • Michel de Pracontal, L'Imposture scientifique en dix leçons, Paris, La Découverte, coll. « Sciences et société », 2001, 335 p. (ISBN 2707132934) (OCLC 46676918) 
  • L'article astrologie de la Revue encyclopédique remise édité par le collectif remise. Document de synthèse présentant un historique détaillé et particulièrement bien sourcé sur la controverse (présentation accessible du discours sceptique).
  • Michel Rouzé, La Néo-astrologie au banc d'épreuve, cahier AFIS N° 125, septembre, p. 1, 1982, « L'astrologie mesurée par le physicien », Science et Vie, n° 825, juin, p. 62, 1986
  • Évry Schatzman, « La croyance en l'astrologie et l'honneur de la presse », Le Monde, 4-5 janvier 1987, p. 30.
  • Arkan Simaan, Ces astronomes-astrologues du passé, article paru dans Science et pseudo-sciences, revue de l’Association française pour l'information scientifique.

Articles connexes [modifier]

L'Astrologue qui se laisse tomber dans un puits, Jean de La Fontaine : Livre II, Fable 13

Liens externes [modifier]

Sites critiques [modifier]

Sites pro-astrologie [modifier]

Menu de navigation

Cuisine indienne - Marabout, - Google Livres
Champs masqués

Livres

Cuisine indienne

Couverture
3 Avis
Marabout, 2007 - 119 pages
Par la richesse de ses arômes et la variété de son répertoire, la cuisine indienne rencontre aujourd'hui de plus en plus d'amateurs. Simples, très parfumées, les recettes que nous vous proposons sont idéales pour recevoir car elles peuvent cuire longtemps sans exiger une longue préparation et une présence permanente derrière les fourneaux. Nous vous proposons les grands classiques de la tradition culinaire indienne ainsi que des currys et autres recettes riches en épices. N'hésitez pas à concevoir tout un repas à l'heure indienne, pour surprendre vos convives !

Avis des internautes - Rédiger un commentaire

Formidable

Avis d'utilisateur  - Bridounette - Fnac

Petit cadeau offert part la meilleure amie car j'adore la cuisine indienne. Il est génial, tout se fait facilement, les photos sont belles...Bravo Consulter l'avis complet

toujours aussi agréables

Avis d'utilisateur  - MC78140 - Fnac

Toujours aussi agréables a feuilleter a a appliquer cela donne des idées, et tout est toujours très facile. Consulter l'avis complet

Livres sur des sujets connexes

Informations bibliographiques

Ce voyant devine votre vie... grâce à Google

Ce voyant devine votre vie... grâce à Google

Le HuffPost  |  Publication: Mis à jour: 25/09/2012 17h28

VIE PRIVÉE - La protection de la vie privée est, avec le bug facebook, au coeur de tous les débats. Un organisme a surfé là dessus mais n'espérait pas, même dans se rêves les plus fous, tomber aussi bien. Voyez plutôt. Sur une des grandes places de Bruxelles, ce "voyant" propose aux passants de leur faire la démonstration de son don d'extralucide.

Âge, nombre de frères et de sœur, couleur des meubles de leur maison, numéro de compte en banque... tout y passe, et les cobayes sont sidérés. Dave, cheveux gris et look très mystique, fait le show dans une grande hutte pittoresque:

Sauf qu'à la fin de l'exercice, Dave fait tomber le voile sur ses talents mystiques qui sont en réalité... numériques. Une fois le passant bluffé par le voyant, un pan de la hutte tombe et met à jour quatre "pirates" cagoulés en train de pianoter sur des ordinateurs.

Dave n'est pas un voyant mais un simple acteur qui reçoit via une oreillette toutes les informations trouvées sur le compte de la personne sur Internet. Une campagne qui ne pouvait pas mieux tomber: la vidéo a été publiée sur Youtube lundi 24 septembre, jour où la France s'est embrasée suite au "bug" de Facebook sur les messages privés.

En réalité, l'opération a été montée par Febelfin, la fédération belge du secteur financier, afin d'alerter les internautes sur les dangers d'exposer sa vie privée sur Internet. "Pour vous faire prendre conscience de ce risque et vous inciter à la prudence dans la communication de vos données personnelles via internet, Safeinternetbanking.be a mis au point une campagne ludique avec l’agence de communication Duval Guillaume Modem", précise la fédération. Car le réseau n'oublie rien, et une simple recherche Google peut mener à de nombreuses informations, comme en témoigne la vidéo.

La fédération a tout de même précisé avoir demandé le nom de chaque personne pour avoir un point de départ dans la recherche.

Ce n'est pas la première expérience de ce genre. Le magazine français Le Tigre avait ainsi publié le premier "portrait Google" de l'histoire en 2008, racontant la vie de Marc L***, un citoyen trouvé au hasard, au travers des résultats du premier moteur de recherche au monde. Depuis, les réseaux sociaux comme Facebook et Twitter se sont tellement démocratisés qu'un tel portrait devrait être encore plus pertinent aujourd'hui.

À LIRE AUSSI:
» Messages privés rendus publics : Facebook nie en bloc
» Ces applications iPhone qui vous espionnent
» Les réseaux sociaux qui défendent vos données... et les autres
Suivre Le HuffPost

VIE PRIVÉE - La protection de la vie privée est, avec le bug facebook, au coeur de tous les débats. Un organisme a surfé là dessus mais n'espérait pas, même dans se rêves les plus fous, tomber...
VIE PRIVÉE - La protection de la vie privée est, avec le bug facebook, au coeur de tous les débats. Un organisme a surfé là dessus mais n'espérait pas, même dans se rêves les plus fous, tomber...
 
 
Publier Aperçu
Comment répondre à un commentaire: Cliquez sur le bouton "Répondre" qui se trouve sous le commentaire. Votre commentaire s'affichera directement en dessous de celui auquel vous avez répondu..
Tout Afficher
Favoris
Ordre chronologique  | 
Popularité
13h44 le 26/09/2012
Bonjour,

J'adooooooore cette initiative. J'espère au moins que toutes ces personnes qui se sont faites piégées, vont faire passer le message. Comment ont-elles pu faire confiance à tous ces réseaux sociaux ? Je n'ai aucun compte Tweeter, ni "Face de Bouq" et je ne m'en porte pas plus mal. Sur "Face de Bouq", j'ai comme l'impression que le but premier de ceux qui y ont un compte, est d'avoir un max d'amis. La plupart, sont tous "virtuels" car éparpillés aux 4 coins du monde. Comme ont dit, les vrais amis ont les reconnaient, quand on est dans la mouise. Je serais curieux de savoir, chez tous ceux qui ont plus d'une centaine d'amis sur "Face de Bouq", combien leur viendrait en aide en cas de coup dur !!!!! Sachant que les vrais amis, on les comptes sur les doigts d'une seule main, alors lorsque les gens me disent "houaaa, mais j'ai 200 amis sur "Face de Bouq", ça me fait bien rigoler.
10h44 le 26/09/2012
Moi tout ce que je vois c'est que FACE BOOK va dans le mur et c'est très très très bien !!!
00h20 le 26/09/2012
la voyance je n'y crois pas, ce sont justes des gens très malins et observateurs
21h19 le 25/09/2012
Un jeune homme va voir une voyante.
"Entre donc voir l'avenir jeune homme" lui dit-elle.
Il entre dans la roulotte et lui lance ; "Je ne suis jamais allé voir une voyante, mais j'ai lu à l'extérieur que votre tarif est de 70 € pour deux questions. Vous ne trouvez pas ça un peu trop cher ?"
"Si, si. Deuxième question ?"
08h40 le 26/09/2012
Un jeune homme va consulter une voyante pour connaître son avenir.

- Malheureusement, lui dit-elle, vous allez susciter la colère d'une fée qui vous jettera un mauvais sort en vous transformant en grenouille.
- C'est terrible !
- Heureusement, vous attirerez l'attention d'une charmante jeune fille qui voudra tout savoir sur vous.
- Ouf !
- Malheureusement, cela se produira dans une école de vétérinaires, lors d'un cours de dissection...

@+
photo
SUPER UTILISATEUR DU HUFFPOST
dyzzy35
15h17 le 26/09/2012
SUPER
18h36 le 25/09/2012
Une fois, je suis allé consulter une voyante; j'ai tapé à sa porte et elle a demandé: " Qui c'est ? ". J'ai tourné les talons et suis reparti.
21h08 le 25/09/2012
Arfffffffff ! Très bon ! ;))
21h31 le 25/09/2012
Merci chère amie.
photo
SUPER UTILISATEUR DU HUFFPOST
dyzzy35
15h18 le 26/09/2012
Bien vu
15h21 le 26/09/2012
Bien vu, mais pas pour la voyante, elle que du feu.